PubliĂ© mardi 9 dĂ©cembre 2008 Ă 0101 Je m'Ă©tais jurĂ© de ne plus m'intĂ©resser aux enquĂȘtes d'Ă©pidĂ©miologie d'ici Ă l'an 2009. La lecture d'informations publiĂ©es par le British Medical Journal BMJ a fait monter ma probabilitĂ© de changer d'avis aux environs de 100%. Le BMJ rapporte les rĂ©sultats d'une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par des chercheurs de la Harvard Medical School et de l'UniversitĂ© de Californie auprĂšs de 5124 adultes entre 1971 et 2003. Selon cette Ă©tude, le bonheur serait contagieux et se propagerait au sein des cercles amicaux et familiaux proportionnellement Ă la distance spatiale et sociale qui les sĂ©pare. Ainsi, la probabilitĂ© d'ĂȘtre heureux augmente de 42% si un ami habitant Ă moins de 800 mĂštres est heureux. Et seulement de 25% si cet ami demeure Ă moins de 1500 mĂštres. Le taux s'approche de 0% si l'ami en question habite sur la lune. J'en dĂ©duis que pour optimiser le bonheur, il suffit d'inviter ses heureux amis Ă habiter chez soi, ce qui ne va pas sans poser quelques malheureux problĂšmes au cas oĂč ils sont nombreux, et inverserait le rĂ©sultat final si j'en crois de vieilles considĂ©rations statistiques sur la n'ai pas consultĂ© l'ensemble de l'enquĂȘte accessible aux abonnĂ©s ou sur paiement par carte de crĂ©dit, mais il me semble que le choix des distances de base pour l'Ă©valuation de la contagion a Ă©tĂ© fait par des amateurs d'athlĂ©tisme. Le record national suisse du 800 mĂštres plat masculin est de une minute 42 secondes et 55 centiĂšmes et celui du 1500 mĂštres de trois minutes 31 secondes et 75 centiĂšmes. Chez les femmes, ces records sont lĂ©gĂšrement supĂ©rieurs grave inĂ©galitĂ© devant la contagion du bonheur. Dans la population moyennement entraĂźnĂ©e qui est susceptible de courir Ă la vitesse raisonnable de 12 kilomĂštres Ă l'heure, les temps de parcours se situent autour de quatre et de sept minutes et demie, ce qui est une bonne raison pour inciter les enfants Ă faire du sport. Les chercheurs ne disent pas si les athlĂštes et leurs amis sont plus heureux que la moyenne de la population et si leurs chances de le devenir s'accroissent avec la consommation d'EPO. Ils se contentent d'observer, c'est du moins ce qu'affirment les agences de presse, que la chance de bonheur augmente en cas de cohabitation avec une personne Ă©tude aurait accru mes chances d'hilaritĂ© si je n'avais pas lu les conclusions tirĂ©es par le BMJ. Le commentateur suggĂšre de faire entrer la contagion du bonheur dans les politiques de santĂ© publique. J'imagine ce que deviendraient les malheureux dans ce cas, puisque le malheur a toutes les chances d'ĂȘtre reconnu comme contagieux si le bonheur l'est lui-mĂȘme. Le malheur passif cesserait d'ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une fatalitĂ©. Les entreprises qui profitent du malheur des autres seraient attaquĂ©es en justice. Et des espaces malheureux seraient créés pour les personnes atteintes par cette addiction afin de prĂ©server les chances de bonheur de la population saine. Seule rĂ©serve cependant, la formule magique de la propagation du bonheur ne s'appliquerait pas au bureau ce qui laisse penser que le contexte social peut limiter la propagation d'Ă©tats Ă©motionnels». Qu'attend donc la mĂ©decine du travail pour nous dire comment ĂȘtre heureux?
Coursy vite ! il va filer (Paul Fort) A mon ami Michel. Cueillons-le ! Commentaires sur Premier mai : le bonheur est dans le prĂ©, Va pas faire chaud! PostĂ© par mab, 01 mai 2016 Ă 06:33 | | RĂ©pondre. Merveilleux de te lire ce matin Hier j'ai feuilletĂ© mon album de famille Tant de cartes sincĂšres j'ai relues Que la coutume perdure ! C'est si beau le Revenons Ă Dakar. Ce qui fut extraordinaire ce fut lâarrivĂ©e dans la rade sur le paquebot Le Foucault des Chargeurs RĂ©unis, le bateau majestueux devant GorĂ©e, lâarrivĂ©e au port sous le soleil, les hangars et tous ceux qui nous attendaient. Ce fut mon premier contact avec le avions embarquĂ© Ă Bordeaux, le paquebot Ă©tait plein dâenfants de tous ces coopĂ©rants qui allaient faire oublier le passĂ© colonial de la France et aider le pays Ă se dĂ©velopper. Tous jeunes, plein dâidĂ©al mĂȘme si certains nâĂ©taient attirĂ©s que par de bons salaires. Nos parents y croyaient, eux, Ă lâavenir du SĂ©nĂ©gal et nous partions pour une belle qui se prolongea. Nous Ă©tions dans une petite Ă©cole prĂšs de lâaĂ©roport de Yoff, oĂč jâavais comme maĂźtresse Madame Campistrous sic . Elle portait avec assurance son drĂŽle de nom et se dĂ©vouait pour ses Ă©lĂšves. Nous avions par exemple un petit jardin oĂč nous faisions pousser des arachides, du manioc ou du sorgho que nous arrosions dĂ©votement, je me souviens comme la terre Ă©tait sĂšche et craquelĂ©e. Je me rappelle ces aprĂšs-midis du samedi oĂč nous brodions nos Ćuvres, moi jâavais dessinĂ© des Ă©pis de blĂ©s et je rĂȘvais doucement Ă la France sous la varangue fleurie de bougainvillĂ©s. Nous prĂ©parions avec acharnement le certificat dâĂ©tudes, diplĂŽme trĂšs important pour beaucoup dâĂ©lĂšves qui nâallaient pas aller plus avant. Comme câĂ©tait leur derniĂšre annĂ©e dâĂ©tudes, nous Ă©tudions comment allaiter un bĂ©bĂ©, comment disposer un petit lit sous le manguier pour que le bĂ©bĂ© soit Ă lâabri des bĂȘtes. Il y avait plusieurs chapitres sur les maladies tropicales et jâĂ©tais terrifiĂ©e Ă la pensĂ©e dâavoir la lĂšpre, jâavais une tache rose insensible me semblait-il, jâavais beau me piquer avec une Ă©pingle, je ne sentais rien. Il faut dire quâĂ Dakar il y avait plein de lĂ©preux qui mendiaient, tendant leurs mains atrophiĂ©es vers nous. Comme jâĂ©tais plus petite, jâĂ©tais Ă la hauteur de ces enfants qui nâavaient plus de jambes et se dĂ©plaçaient dans des petites y avait aussi autre chose qui mâintriguait câĂ©tait ces bagnards en uniforme bleu qui cassaient des cailloux et se dĂ©plaçaient avec peine, attachĂ©s quâils Ă©taient Ă un boulet. Il y avait des blancs et des noirs, je crois. Je les plaignais beaucoup dâĂȘtre ainsi en plein câĂ©tait notre premier sĂ©jour Ă Dakar. Nous habitions une villa au Virage . Il y avait la route, la dune et la mer. Nous en sentions lâiode et nous traversions sans problĂšme la route, il y avait peu dâautos Ă cette Ă©poque lĂ . La dune Ă©tait immense, nous y creusions des trous, nous y avions trouvĂ© le crĂąne dâun zĂ©bu. Une fois, des milliers de sardines Ă©taient venues sâĂ©chouer et les femmes de Yoff et de NâGor en emplissaient leurs allions Ă lâĂ©cole Ă pied et traversions un territoire de brousse oĂč nous apercevions des chacals. Une fois, une de mes sĆurs avait Ă©tĂ© attaquĂ©e par un charognard. On avait pensĂ© quâils avaient Ă©tĂ© attirĂ©s par ses cheveux y avait un grand virage oĂč se trouvait un restaurant. Un jour, en rentrant de lâĂ©cole, nous avons trouvĂ© un gros chien qui semblait nous attendre. Nous avons eu peur, tout dâabord mais maman nous a rassurĂ©s et il est devenu notre grand copain. Quand nous allions nous baigner, il nous accompagnait, nous avions trouvĂ© une petite crique idĂ©ale. Il se postait Ă lâentrĂ©e de la crique et quand on dĂ©passait une certaine limite, il poussait un gros soupir et se mettait Ă lâeau câĂ©tait un St Bernard et il faisait son boulot de Saint Bernard, nous nâaurions pas Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©s quâil porte un petit tonneau Ă son cou et quâon puisse y boire du rhum !Un jour, on nous a annoncĂ© quâil y avait une Ă©pidĂ©mie de fiĂšvre jaune. CâĂ©tait ennuyeux car une de mes sĆurs avait de lâasthme et ne pouvait ĂȘtre vaccinĂ©e. Les autoritĂ©s nây sont pas allĂ©es de main morte des avions dĂ©versaient du DDT, on voyait de grandes nappes au dessus de la petite colline et tous nos oiseaux enfermĂ©s dans une belle cage sont mortsâŠA la fin de lâannĂ©e, jâai passĂ© le certificat dâĂ©tudes et je lâai rĂ©ussi ! Notre institutrice avait louĂ© un petit car et nous avait tous amenĂ©s Ă Ouakam oĂč avait lieu lâexamen. Jâai eu une faute Ă ma dictĂ©e car le sĂ©nĂ©galais qui la lisait avait un fort accent et lâon nâavait pas su si câĂ©tait le creux ou le cĆur de la brousse⊠Le bonheur est dans le prĂ©. Cours-y vite, cours-y bonheur est dans le prĂ©, cours-y vite, il va filer. Paul FortCoursy vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le prĂ©. Cours-y vite. Il va filer. » TrĂšs myope, Eddy Mitchell n'a pas le permis de conduire ; ce qui lui a posĂ© un problĂšme pour jouer le rĂŽle d'un concessionnaire. Un vĂ©hicule spĂ©cial a donc Ă©tĂ© conçu pour l'occasion, Eddy Mitchell faisant semblant de conduire alors qu'un cascadeur
"Le bonheur est dans le prĂ©, cours y vite, cours y vite... Saute par dessus la haie cours y vite, cours y vite, il a filĂ©..." Paul Fort 1872-1960. Nous avons tous appris Ă l'Ă©cole primaire cette charmante bonheur, mythe ou rĂ©alitĂ© ?En France, nous sommes les champions d'Europe de la consommation de mĂ©dicaments psychotropes, nos rayons de librairie dĂ©bordent de livres de bien ĂȘtre, et d'art du bonheur, jamais les paradis artificiels n'ont tant attirĂ©, et Ă l'inverse, certains le retrouve dans les sagesses que nous sommes mortels, le bonheur est un objectif de vie pour beaucoup d'entre au fait, le bonheur c'est quoi?C'est un Ă©tat de satisfaction que l'on voudrait permanent, or, il est Ă©phĂ©mĂšre et il peut prendre des significations bien diffĂ©rentes pour chacun et heureusement...un beau paysage, l'amour, un bon livre, la premiĂšre gorgĂ©e de biĂšre, les vrais amis, un problĂšme rĂ©solu...Pour ClĂ©menceau, le plus beau moment de l'amour Ă©tait de monter l'escalier...et pour d'autres, aujourd'hui l'amour n'est pas forcĂ©ment dans le prĂ©...Le bonheur est une notion subjective et l'antiquitĂ©, les philosophes se sont intĂ©ressĂ©s Ă la dĂ©finition du bonheur, Socrate disait" Connais toi, toi-mĂȘme" c'est Ă dire, trouver le bonheur Ă sa mesure, Epicure prĂ©conisait une sorte de diĂ©tĂ©tique des plaisirs non pas la jouissance, Ă l'opposĂ© des stoĂŻciens qui prĂŽnaient le bonheur dans la morale. Plus prĂšs de nous, Kant disait que le bonheur n'Ă©tait qu'un idĂ©al de l'imagination, et Nietzsche, le bonheur, "c'est dire oui Ă la vie, parce que le vie est un tout, avec ses beautĂ©s et ses souffrances"Le bonheur, paradoxe social, l'image que la sociĂ©tĂ© nous renvoie est celle de la rĂ©ussite, de l'argent, des plaisirs faciles, suscitant l'envie et gĂ©nĂ©rant l'insatisfaction et le sentiment de l'Ă©chec si on n'atteint pas l'objectif sociĂ©tĂ© contemporaine axĂ©e sur la consommation, plus sur la notion de l'avoir, que sur celle de l'ĂȘtre, conditionne le bonheur, Ă la recherche de la performance et du toujours beaucoup, le bonheur n'est pas une promesse, il n'est qu'un droit supplĂ©mentaire que l'on revendique. Le droit au bonheur, comme le droit au travail, Ă la protection sociale...Et pourtant, nous savons bien que l'argent ne fait pas le bonheur, nous avons tous vu des gens heureux de vivre, alors qu'ils ne disposent que du strict nĂ©cessaire, des religieux contemplatifs resplendissants de bonheur les croyants, chrĂ©tiens, juifs, musulmans... le vrai bonheur ne peut ĂȘtre atteint que dans l'au delĂ , paradis, nirvana, eden, jardin des dĂ©lices... seule l'espĂ©rance de la fĂ©licitĂ© Ă©ternelle promise leur donne la vraie raison de bonheur est peut ĂȘtre tout simplement l'acceptation de la vie," pas le but du chemin, mais le chemin lui mĂȘme" Lao moi, Il s'agit sans doute, de dĂ©sirer un peu moins, d'aimer et d'espĂ©rer un peu Remaud LeBonheur est-il accessible Ă l'Homme? « Le bonheur est dans le prĂ©. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le prĂ©. Cours-y vite, il va filer. « Paul FORT, Les Ballades françaises Nous cherchons Ă atteindre le bonheur depuis toujours. En gĂ©nĂ©ral, le bonheur se dĂ©finit comme la satisfaction totale du corps et de l'esprit, et Le bonheur est dans le prĂ©, cours-y vite, cours Le bonheur est dans le prĂ©, cours-y vite, cours-y vite! Câest le conseil de notre interlocuteur Monsieur Nermin VuÄelj 43, maĂźtre de confĂ©rences en littĂ©rature et culture françaises dans la FacultĂ© de philosophie Ă NiĆĄ. Il a une ambition en mĂȘme temps trĂšs simple et trĂšs difficile dans la vie â il veut ĂȘtre lui-mĂȘme. Les Ă©tudiants en Serbie ne peuvent pas bien connaĂźtre la littĂ©rature française, et la culture française en gĂ©nĂ©ral, aprĂšs leur enseignement primaire et secondaire qui se borne Ă quelques auteurs français et leurs Ćuvres MoliĂšre, Balzac, Camus et quelques personnages historiques et les Ă©vĂ©nements absolutisme de Louis XIV, RĂ©volution française, NapolĂ©on. Je pense quâils entendent, pour la premiĂšre fois, parler Montaigne, Racine, Diderot, Stendhal, Gide, ou VercingĂ©torix, affaire Dreyfus, la RĂ©sistance, Ă la facultĂ©, plus prĂ©cis â aux Ă©tudes de la langue et littĂ©rature françaises...» - raconte ce docteur Ăšs Lettres. JE NâAI PAS CHOISI LE FRANĂAIS, CâEST LE FRANĂAIS QUI MâA CHOISI!» Ă lâĂąge de treize ans, aprĂšs deux ans dâapprentissage, tout dâun coup, il sâest rendu compte de son amour pour le français et quâil le rendait heureux. Nous croyons que tous les francophiles sont dâaccord avec lui Ă mes oreilles, câĂ©tait la plus belle langue du monde quâon puisse entendre.» Tout le monde a un enseignant prĂ©fĂ©rĂ© et grĂące Ă lui on choisit souvent sa future profession. Son enseignante prĂ©fĂ©rĂ©e Cana, qui enseignait le français, lui avait appris beaucoup de choses 1 elle Ă©tait laborieuse et exigeante, ses cours Ă©taient fort intĂ©ressants.» Ă son tour, en tant que professeur de français Ă lâĂ©cole primaire, il apliquait ses mĂ©thodes de travail. Il nous raconte que câĂ©tait lâadministration dâĂ©cole qui partageait les classes dâĂ©lĂšves entre le français et le russe CâĂ©tait prĂ©vu dâĂȘtre le russe, comme notre institutrice nous avait appris, dâun ton irritĂ©, Ă la fin de lâannĂ©e scolaire. Ă cet effet, je me prĂ©parais pendant les vacances jâai trouvĂ© un manuel de russe et cherchĂ© Ă apprendre Ă lire en russe. Ă la rentrĂ©e, une surprise merveilleuse lâadministration dâĂ©cole a dĂ©cidĂ© que notre classe devait apprendre la langue française. Donc, je nâai pas choisi le français, câest le français qui m'a choisi.» LES DEUX CULTURES Son premier sĂ©jour en France nâĂ©tait quâune visite touristique dâune semaine Ă Paris GuidĂ© par lâinstinct, et comme Alice au Pays des merveilles je me suis trouvĂ© devant Le Louvre. Jâai passĂ© six heures au Louvre et jây suis revenu le jour suivant. La visite du chĂąteau de Versailles a suscitĂ© les rĂ©flexions sur la grandeur de la civilisation française, sur le sentiment des rois et des reines qui se prenaient sans doute pour les dieux dâHomĂšre â capricieux, voluptueux, fĂ©roces. Jâai rĂ©flĂ©chi Ă tout le sang versĂ© des mortels, des vilains», pour avoir construit ce temple de la vanitĂ© royale.» Ă Paris il Ă©tait fascinĂ© par des dictionnaires et des encyclopĂ©dies Hachette, Larousse, Le Robert... je me suis dit que jâĂ©tais Gulliver au pays des gĂ©ants. Nous nâavons aucun dictionnaire encyclopĂ©dique de la langue serbe.» Serbes et Français sont deux peuples amicaux depuis toujours et ils partagent beaucoup de chose entre eux. Câest parce que la vraie culture ne connaĂźt pas les frontiĂšres nationales. Le vrai commencement des lettres serbes nâĂ©tait quâau XIXe siĂšcle. La France a vĂ©cu jusquâĂ lĂ les siĂšcles des gĂ©nies. Quand la France vivait le classicisme et les LumiĂšres, nous Ă©tions toujours dans la poĂ©sie Ă©pique, c'est-Ă -dire au Moyen Age... Mais, cela ne diminue pas la haute valeur de notre culture. Au contraire. Nous avons MeĆĄa SelimoviÄ, MiloĆĄ Crnjanski et Ivo AndriÄ, qui sont Ă la hauteur de Stendhal, Balzac et Proust. Sterija est notre MoliĂšre. Au moment oĂč le cinĂ©ma français Ă©tait marquĂ© par la Nouvelle Vague, le cinĂ©ma yougoslave Ă©tait connu dans le monde par sa Vague Noire...» Monsieur VuÄelj sur lâinfluence française chez nous Ă la fin du XIXe siĂšcle et au dĂ©but du XXe siĂšcle, beaucoup de grands noms de la culture serbe avaient fait leurs Ă©tudes en France Ă©lĂšves français». Pour 2 les Serbes de la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle, le français Ă©tait la langue vĂ©hiculaire des connaissances du monde entier.» Nous rappelons que plus de Ă©lĂšves en Serbie quant Ă lâenseignement primaire et secondaire apprennent le français source Politika. Notre interlocuteur aussi croit que la culture française est populaire en Serbie La culture française est prĂ©sente parmi les Serbes au niveau diplomatique, puis restreinte aux Ăźlots des esprits raffinĂ©s, tels que les quatre chaires dâĂ©tudes françaises de lâenseignement universitaire et les Ă©coles françaises Ă Belgrade.» La nouveautĂ© qui lâencourage ce sont les classes dans quelques lycĂ©es serbes oĂč on enseigne aux Ă©lĂšves lâhistoire, la gĂ©o ou la chimie en français. Le Concours de la chanson franophone, et surtout le festival francophone de théùtre Ă Novi Sad sont les manifestations prĂ©fĂ©rĂ©es de Monsieur VuÄelj. Quand on parle sur le cadre de promotion de la francophonie, il a notĂ© quâil faut suivre lâexemple de lâAllemagne dans ce domaine Ă propos de la langue allemande. Ce maĂźtre, qui dans le temps libre adore lire les bouquins, Ă©couter de la radio et regarder les films, trouve quâaujourdâhui les bouquins français en Serbie sont beaucoup plus chers quâen France Quand jâĂ©tais Ă©tudiant, il y avait des rayons livres françaisâ dans les librairies de Belgrade. Aujourdâhui, câest trĂšs rare...» On ne connaĂźt pas la musique française il pense que ZAZ, par exemple, trĂšs connue et populaire en Serbie, ne reprĂ©sente que lâexception de la rĂšgle. Quant aux films la situation, malheureusement, nâest pas trĂšs diffĂ©rente La connaissance du cinĂ©ma français chez les Serbes dâaujourdâhui se rĂ©duit aux Visiteurs, Taxi 1, 2, etc., et AstĂ©rix. On connaĂźt Audrey Tautou en tant quâAmĂ©lie Poulain, Jean Reno par ses rĂŽles holywoodiens et GĂ©rard Depardieu par son passeport russe.» SOYEZ ĂPRIS DU FRANĂAIS ET AMUSEZ-VOUS BIEN! Durant ses sĂ©ances, dont nous Ă©tions tĂ©moins, Monsieur VuÄelj faisait revivre certaines Ă©poques d'histoire et de littĂ©rature françaises. Faire le choix des Ă©vĂ©nements Ă analyser, câest faire comprendre lâesprit dâun moment ou dâun siĂšcle ou de la nature humaine en gĂ©nĂ©ral» - ajoute-t-il. Stefan ZdravkoviÄ 3Lebonheur est dans le prĂ©, cours-y vite, il va filer. » Câest sur ce poĂšme Ă©ponyme de Paul Fort que sâouvre ce recueil, vĂ©ritable ode Ă la nature et au bonheur. Se succĂšdent 16 poĂšmes Ă©voquant tantĂŽt la sensation « des soirs bleus dâĂ©tĂ© » (Rimbaud), tantĂŽt le bonheur Ă©phĂ©mĂšre quâĂ©prouve un pommier gorgĂ© de fruits (AbbĂ© Reyre) ou encore celui du temps des cerises
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