Si dans le cours d'une instance, une partie entend faire état d'un acte authentique ou sous seing privé auquel elle n'a pas été partie ou d'une piÚce détenue par un tiers, elle peut
L'article 143 du Code de procĂ©dure civile dĂ©finit les mesures d'instruction comme des mesures ordonnĂ©es par le juge Ă la demande d'une partie, ou d'office afin d'Ă©tablir les faits dont dĂ©pend la solution du litige. Ces mesures d'instruction peuvent consister en des vĂ©rifications personnelles du juge mais Ă©galement en une comparution personnelle des parties, ou encore en des dĂ©clarations de tiers. Plus souvent, le juge ou les parties vont faire appel Ă un expert, afin d'Ă©tablir un rapport neutre, objectif et "scientifique"; constituant ainsi une preuve recevable Ă l'appui des demandes. Or, en cas de procĂ©dure collective, le juge-commissaire dispose Ă©galement d'un pouvoir d'investigation large lui permettant de recueillir les informations nĂ©cessaires sur la situation du dĂ©biteur en difficultĂ© article du Code de commerce. Comment articuler ces deux rĂ©gimes relatifs aux mesures d'instruction ? Doit-on appliquer le rĂ©gime procĂ©dural de droit commun Ă l'expertise ordonnĂ©e en procĂ©dure collective par le juge-commissaire ? I/ Un rĂ©gime procĂ©dural autonome affirmĂ© par la jurisprudence En vertu de l'article L. 621-9 du Code de commerce, le juge-commissaire dispose du pouvoir de dĂ©signer un expert pour une mission qu'il dĂ©termine. L'article L. 621-9 dispose en effet que "Le juge-commissaire est chargĂ© de veiller au dĂ©roulement rapide de la procĂ©dure et Ă la protection des intĂ©rĂȘts en prĂ©sence. Lorsque la dĂ©signation d'un technicien est nĂ©cessaire, seul le juge-commissaire peut y procĂ©der en vue d'une mission qu'il dĂ©termine, sans prĂ©judice de la facultĂ© pour le tribunal prĂ©vue Ă l'article L. 621-4 de dĂ©signer un ou plusieurs experts. Les conditions de la rĂ©munĂ©ration de ce technicien sont fixĂ©es par un dĂ©cret en Conseil d'Etat. Le prĂ©sident du tribunal est compĂ©tent pour remplacer le juge-commissaire empĂȘchĂ© ou ayant cessĂ© ses fonctions. L'ordonnance par laquelle il est pourvu au remplacement est une mesure d'administration judiciaire". Bien souvent, cet article est utilisĂ© pour obtenir des informations sur la situation financiĂšre du dĂ©biteur ainsi que sur la source des difficultĂ©s. Le rapport rĂ©alisĂ© par le technicien est Ă©lĂ©ment susceptible de donner des pistes aux organes de la procĂ©dure pour engager des actions-sanction Ă l'encontre des dirigeants faute de gestion, responsabilitĂ© pour insuffisance d'actif .... D'un autre cĂŽtĂ©, les mesures d'instruction exĂ©cutĂ©es par un technicien sont rĂ©gies par les articles 232 Ă 284-1 du Code de procĂ©dure civile dans le titre consacrĂ© Ă l'administration judiciaire de la preuve. Parmi les diverses mesures existantes, on compte l'expertise mais aussi la consultation articles 256 Ă 262 du CPC et la constatation article 249 Ă 255 du CPC. Est-ce que les mesures ordonnĂ©es par le juge-commissaire doivent respecter les rĂšgles de l'administration de la preuve Ă©tablies par le Code de procĂ©dure civile ? Il semble que la jurisprudence ait exclu de ce champs la mission du technicien dĂ©signĂ© par le juge-commissaire dans le cadre d'une procĂ©dure collective. En effet, elle a tout d'abord jugĂ© que cette mission n'Ă©tait pas soumise aux rĂšgles applicables Ă l'expertise judiciaire, id est aux articles 263 Ă 284-1 du CPC Cour de cassation, chambre commerciale, 23 juin 1998, N° De mĂȘme, la Chambre commerciale a estimĂ© qu'une telle mesure ordonnĂ©e par le juge-commissaire ne relevait pas des rĂšgles relatives aux mesures d'instruction exĂ©cutĂ©es par un technicien, rĂ©gies par les articles 232 Ă 284-1 du CPC Cour de cassation, chambre commerciale, 16 fĂ©vrier 1999, N° Elle a encore jugĂ© trĂšs rĂ©cemment qu'une telle mission dans le cadre des procĂ©dures collectives n'Ă©tait pas rĂ©gie par les dispositions relatives aux mesures d'instruction en gĂ©nĂ©ral Cour de cassation, Chambre commerciale, 23 avril 2013, N° Ainsi, un mouvement d'autonomisation de la mission de l'expert nommĂ© dans le cadre de la procĂ©dure collective a Ă©tĂ© Ă©tabli par la jurisprudence. La mission de cette expert ne sera pas soumise aux rĂšgles gĂ©nĂ©rales du Code de procĂ©dure civile. Les consĂ©quences sont nombreuses, il s'ensuit par exemple que le rapport du technicien dĂ©signĂ© n'a pas Ă respecter le principe de la contradiction. NĂ©anmoins, il a Ă©tĂ© jugĂ© que, si le rapport est utilisĂ© dans une instance ultĂ©rieure, il devra ĂȘtre soumis Ă discussion contradictoire Cour de cassation, Chambre commerciale, 8 octobre 2003, N° II/ La qualitĂ© pour rĂ©clamer une mesure d'instruction Aux termes de l'article L. 621-8 du Code de commerce "l'administrateur et le mandataire judiciaire tiennent informĂ©s le juge-commissaire et le ministĂšre public du dĂ©roulement de la procĂ©dure. Ceux-ci peuvent Ă toute Ă©poque requĂ©rir communication de tous actes ou documents relatifs Ă la procĂ©dure. Le ministĂšre public communique au juge-commissaire sur la demande de celui-ci ou d'office, nonobstant toute disposition lĂ©gislative contraire, tous les renseignements qu'il dĂ©tient et qui peuvent ĂȘtre utiles Ă la procĂ©dure". Ainsi, l'administrateur, le mandataire judiciaire et le ministĂšre public peuvent demander au juge-commissaire d'ordonner une mesure d'instruction afin d'obtenir les renseignements utiles. Le juge-commissaire statue sur la demande, qui n'est pas de plein droit. Par ailleurs, le tribunal, lors du jugement d'ouverture, dispose du droit de nommer un expert judiciaire pour la mission qu'il dĂ©termine article du Code de commerce. Mais, en dehors des organes de la procĂ©dure collective, il se peut qu'un tiers demande une telle mesure d'expertise. En effet, il rĂ©sulte d'un arrĂȘt du 17 septembre 2013 rendu par la chambre commerciale que l'associĂ© d'une sociĂ©tĂ© constituĂ©e par les partenaires du dĂ©biteur en procĂ©dure collective a qualitĂ© pour rĂ©clamer la dĂ©signation d'un technicien, Ă condition de formuler sa demande devant le juge-commissaire Cour de cassation, chambre commerciale, 17 septembre 2013, N° Cet arrĂȘt se prononce Ă©galement sur l'importante question de la compĂ©tence du juge. III/ La compĂ©tence exclusive du juge-commissaire Le juge-commissaire est seul compĂ©tent pour prononcer une mesure d'instruction in futurum article 145 CPC dirigĂ©e contre le dĂ©biteur sous procĂ©dure collective. La compĂ©tence exclusive du juge-commissaire signifie que la compĂ©tence ordinaire du juge des rĂ©fĂ©rĂ©s est Ă©cartĂ©e. Cet arrĂȘt revient donc sur une jurisprudence antĂ©rieure qui avait admis une compĂ©tence concurrente entre juge-commissaire et juge des rĂ©fĂ©rĂ©s pour les mesures d'instruction fondĂ©es sur l'article 145 du CPC Cour de cassation, chambre commerciale, 27 octobre 1998, N° De plus, il semble que les voies de recours applicables Ă l'ordonnance rendue par le juge-commissaire ne relĂšvent pas du droit commun c'est-Ă -dire l'appel et le pourvoi en cassation pour les ordonnances du juge des rĂ©fĂ©rĂ©s mais bien du droit aux procĂ©dures collectives articles et suivants du Code de commerce. En conclusion, la jurisprudence se prononce sur un rĂ©gime procĂ©dural trĂšs spĂ©cifique Ă appliquer Ă la mesure d'instruction ordonnĂ©e dans le cadre d'une procĂ©dure collective. Une telle mesure est nĂ©cessairement ordonnĂ©e par le juge-commissaire, Ă l'exclusion de tout autre juge, dĂšs lors qu'elle concerne un dĂ©biteur faisant l'objet d'une procĂ©dure collective. Si une demande d'instruction est prĂ©sentĂ©e devant le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, ce dernier devra dĂ©sormais se dĂ©clarer incompĂ©tent. Je me tiens Ă votre disposition pour tous renseignements et contentieux. Vous pouvez me poser vos questions sur conseiller Joan DRAY Avocat Ă la Cour joanadray 76/78 rue Saint-Lazare 75009 PARIS TEL FAX
LaCour de cassation estime en effet que la production forcĂ©e de documents nâest pas seulement limitĂ©e au juge saisi sur le fondement de lâarticle 138 du code de procĂ©dure civile. Les pouvoirs du juge des rĂ©fĂ©rĂ©s dĂ©coulent selon la Cour de cassation de la combinaison des articles 10, 11, et 145 du code de procĂ©dure civile.
Selon les disposition du code de procĂ©dure civil, la convocation doit ĂȘtre transmise soit par lâun des agents du greffe, soit par la poste par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, soit par voie administrative. Art 161,37 Si le destinataire rĂ©side dans un pays Ă©tranger, elle est transmise par la voie hiĂ©rarchique pour ĂȘtre acheminĂ©e par la voie diplomatique, sous rĂ©serve des dispositions prĂ©vues par les conventions diplomatiques. La convocation est remise valablement, soit Ă personne, soit Ă domicile entre les mains de parents, serviteurs ou de toute autre personne habitant avec le destinataire. La rĂ©sidence, Ă dĂ©faut de domicile au Maroc, vaut domicile. La convocation doit ĂȘtre remise sous pli fermĂ© ne portant que les noms, prĂ©noms usuels et demeures de la partie, la date de notification, suivie de la signature de lâagent et le sceau du Tribunal. A la convocation est annexĂ© un certificat indiquant Ă qui elle a Ă©tĂ© remise et Ă quelle date, ce certificat est signĂ© soit de la partie, soit de la personne Ă qui remise a Ă©tĂ© faite Ă son domicile. Si celui qui reçoit la convocation ne peut ou ne veut signer le certificat, mention en est faite par lâagent ou lâautoritĂ© qui assure la remise. Cet agent ou cette autoritĂ© signe dans tous les cas, le certificat et le fait parvenir au greffe du Tribunal. Si la remise de la convocation par lâagent du greffe de lâautoritĂ© administrative nâa pu ĂȘtre effectuĂ©e, la partie nâayant pas Ă©tĂ© rencontrĂ©e, ni personne pour elle, Ă son domicile ou Ă sa rĂ©sidence, mention en est faite sur le certificat lequel est retournĂ© au greffe de la juridiction intĂ©ressĂ©e. Ce greffe adresse alors Ă la partie la convocation sous pli postal recommandĂ© avec avis de rĂ©ception. Si la partie ou la personne ayant qualitĂ© a refusĂ© de recevoir la convocation, mention en est faite sur le certificat. La convocation est considĂ©rĂ©e comme valablement notifiĂ©e le dixiĂšme jour qui suit le refus opposĂ© par la partie ou la personne ayant qualitĂ© pour recevoir pour elle la convocation. Le juge peut, dâailleurs, suivant les circonstances proroger les dĂ©lais prĂ©vus par la loi et ordonner une nouvelle convocation. Le curateur Dans tous les cas oĂč le domicile ou la rĂ©sidence dâune partie sont inconnus, le juge nomme en qualitĂ© de curateur un agent de greffe, auquel la convocation est notifiĂ©e. Ce curateur recherche la partie avec le concours du MinistĂšre et des autoritĂ©s administrative et fournie toutes piĂšces et renseignements utiles Ă sa dĂ©fense, sans que, toutefois le jugement puisse en raison de ces productions ĂȘtre dĂ©clarĂ© contradictoire. Si la partie dont le domicile et la rĂ©sidence sont inconnus vient Ă ĂȘtre dĂ©couverte, le curateur en informe le juge qui lâa nommĂ© et avise cette partie par lettre recommandĂ©e, de lâĂ©tat de la procĂ©dure. Son mandat prend fin dĂšs lâaccomplissement de ces formalitĂ©s. Blog de Droit Marocain Simplifiez-vous la veille
Si dans le cours d'une instance, une partie entend faire état d'un acte authentique ou sous seing privé auquel elle n'a pas été partie ou d'une piÚce détenue par un tiers,
Le contrĂŽle judiciaire peut ĂȘtre ordonnĂ© par le juge d'instruction ou par le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention si la personne mise en examen encourt une peine d'emprisonnement correctionnel ou une peine plus contrĂŽle astreint la personne concernĂ©e Ă se soumettre, selon la dĂ©cision du juge d'instruction ou du juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, Ă une ou plusieurs des obligations ci-aprĂšs Ă©numĂ©rĂ©es 1° Ne pas sortir des limites territoriales dĂ©terminĂ©es par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention ;2° Ne s'absenter de son domicile ou de la rĂ©sidence fixĂ©e par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention qu'aux conditions et pour les motifs dĂ©terminĂ©s par ce magistrat ;3° Ne pas se rendre en certains lieux ou ne se rendre que dans les lieux dĂ©terminĂ©s par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention ;3° bis Ne pas participer Ă des manifestations sur la voie publique dans des lieux dĂ©terminĂ©s par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention ;4° Informer le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention de tout dĂ©placement au-delĂ de limites dĂ©terminĂ©es ;5° Se prĂ©senter pĂ©riodiquement aux services, associations habilitĂ©es ou autoritĂ©s dĂ©signĂ©s par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention qui sont tenus d'observer la plus stricte discrĂ©tion sur les faits reprochĂ©s Ă la personne mise en examen ;6° RĂ©pondre aux convocations de toute autoritĂ©, de toute association ou de toute personne qualifiĂ©e dĂ©signĂ©e par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention et se soumettre, le cas Ă©chĂ©ant, aux mesures de contrĂŽle portant sur ses activitĂ©s professionnelles ou sur son assiduitĂ© Ă un enseignement ainsi qu'aux mesures socio-Ă©ducatives destinĂ©es Ă favoriser son insertion sociale et Ă prĂ©venir le renouvellement de l'infraction ;7° Remettre soit au greffe, soit Ă un service de police ou Ă une brigade de gendarmerie tous documents justificatifs de l'identitĂ©, et notamment le passeport, en Ă©change d'un rĂ©cĂ©pissĂ© valant justification de l'identitĂ© ;8° S'abstenir de conduire tous les vĂ©hicules, certains vĂ©hicules ou un vĂ©hicule qui ne soit pas Ă©quipĂ©, par un professionnel agréé ou par construction, d'un dispositif homologuĂ© d'antidĂ©marrage par Ă©thylotest Ă©lectronique et, le cas Ă©chĂ©ant, remettre au greffe son permis de conduire contre rĂ©cĂ©pissĂ© ; toutefois, le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention peut dĂ©cider que la personne mise en examen pourra faire usage de son permis de conduire pour l'exercice de son activitĂ© professionnelle ;9° S'abstenir de recevoir ou de rencontrer certaines personnes spĂ©cialement dĂ©signĂ©es par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, ainsi que d'entrer en relation avec elles, de quelque façon que ce soit ;10° Se soumettre Ă des mesures d'examen, de traitement ou de soins, mĂȘme sous le rĂ©gime de l'hospitalisation, notamment aux fins de dĂ©sintoxication. Une copie de l'ordonnance de placement sous contrĂŽle judiciaire est adressĂ©e par le juge d'instruction au mĂ©decin ou au psychologue qui doit suivre la personne mise en examen. Les rapports des expertises rĂ©alisĂ©es pendant l'enquĂȘte ou l'instruction sont adressĂ©s au mĂ©decin ou au psychologue, Ă leur demande ou Ă l'initiative du juge d'instruction. Celui-ci peut Ă©galement leur adresser toute autre piĂšce utile du dossier ;11° Fournir un cautionnement dont le montant et les dĂ©lais de versement, en une ou plusieurs fois, sont fixĂ©s par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, compte tenu notamment des ressources et des charges de la personne mise en examen ;12° Ne pas se livrer Ă certaines activitĂ©s de nature professionnelle ou sociale, Ă l'exclusion de l'exercice des mandats Ă©lectifs et des responsabilitĂ©s syndicales, lorsque l'infraction a Ă©tĂ© commise dans l'exercice ou Ă l'occasion de l'exercice de ces activitĂ©s et lorsqu'il est Ă redouter qu'une nouvelle infraction soit commise. Lorsque l'activitĂ© concernĂ©e est celle d'un avocat, le conseil de l'ordre, saisi par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, a seul le pouvoir de prononcer cette mesure Ă charge d'appel, dans les conditions prĂ©vues Ă l'article 24 de la loi n° 71-1130 du 31 dĂ©cembre 1971 portant rĂ©forme de certaines professions judiciaires et juridiques ; le conseil de l'ordre statue dans les quinze jours ;12° bis Ne pas exercer une activitĂ© impliquant un contact habituel avec des mineurs lorsqu'il est Ă redouter qu'une nouvelle infraction soit commise ;13° Ne pas Ă©mettre de chĂšques autres que ceux qui permettent exclusivement le retrait de fonds par le tireur auprĂšs du tirĂ© ou ceux qui sont certifiĂ©s et, le cas Ă©chĂ©ant, remettre au greffe les formules de chĂšques dont l'usage est ainsi prohibĂ© ;14° Ne pas dĂ©tenir ou porter une arme et, le cas Ă©chĂ©ant, remettre au greffe contre rĂ©cĂ©pissĂ© les armes dont elle est dĂ©tentrice ;15° Constituer, dans un dĂ©lai, pour une pĂ©riode et un montant dĂ©terminĂ©s par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, des sĂ»retĂ©s personnelles ou rĂ©elles ;16° Justifier qu'elle contribue aux charges familiales ou acquitte rĂ©guliĂšrement les aliments qu'elle a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă payer conformĂ©ment aux dĂ©cisions judiciaires et aux conventions judiciairement homologuĂ©es portant obligation de verser des prestations, subsides ou contributions aux charges du mariage ;17° En cas d'infraction commise soit contre son conjoint, son concubin ou son partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, soit contre ses enfants ou ceux de son conjoint, concubin ou partenaire, rĂ©sider hors du domicile ou de la rĂ©sidence du couple et, le cas Ă©chĂ©ant, s'abstenir de paraĂźtre dans ce domicile ou cette rĂ©sidence ou aux abords immĂ©diats de celui-ci, ainsi que, si nĂ©cessaire, faire l'objet d'une prise en charge sanitaire, sociale ou psychologique ; les dispositions du prĂ©sent 17° sont Ă©galement applicables lorsque l'infraction est commise par l'ancien conjoint ou concubin de la victime, ou par la personne ayant Ă©tĂ© liĂ©e Ă elle par un pacte civil de solidaritĂ©, le domicile concernĂ© Ă©tant alors celui de la victime. Pour l'application du prĂ©sent 17°, le juge d'instruction recueille ou fait recueillir, dans les meilleurs dĂ©lais et par tous moyens, l'avis de la victime sur l'opportunitĂ© d'astreindre l'auteur des faits Ă rĂ©sider hors du logement du couple. Sauf circonstances particuliĂšres, cette mesure est prise lorsque sont en cause des faits de violences susceptibles d'ĂȘtre renouvelĂ©s et que la victime la sollicite. Le juge d'instruction peut prĂ©ciser les modalitĂ©s de prise en charge des frais affĂ©rents Ă ce logement. Lorsqu'est prononcĂ©e l'une des obligations prĂ©vues au 9°, au prĂ©sent 17° ou au 17° bis, le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention se prononce, par une dĂ©cision motivĂ©e, sur la suspension du droit de visite et d'hĂ©bergement de l'enfant mineur dont la personne mise en examen est titulaire ;17° bis Respecter l'interdiction de se rapprocher d'une victime de violences commises au sein du couple prĂ©vue Ă l'article 138-3 et contrĂŽlĂ©e par un dispositif Ă©lectronique mobile anti-rapprochement ;18° Respecter les conditions d'une prise en charge sanitaire, sociale, Ă©ducative ou psychologique, destinĂ©e Ă permettre sa rĂ©insertion et l'acquisition des valeurs de la citoyennetĂ© ; cette prise en charge peut, le cas Ă©chĂ©ant, intervenir au sein d'un Ă©tablissement d'accueil adaptĂ© dans lequel la personne est tenue de modalitĂ©s d'application du prĂ©sent article, en ce qui concerne notamment l'habilitation des personnes contribuant au contrĂŽle judiciaire sont dĂ©terminĂ©es en tant que de besoin par un dĂ©cret en Conseil d'Etat.
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Lajustification de l'article 282 du code de procédure civile est la suivante: Avec le rÚglement de l'article, il est stipulé que le juge appréciera librement le vote et l'opinion de l'expert dans son rapport ou dans ses déclarations orales, ainsi que d'autres preuves ; de cette façon, il a été clairement indiqué que le vote et l
En Suisse, la rĂ©ception des demandes Ă©trangĂšres et leur exĂ©cution est de la compĂ©tence des cantons. ConformĂ©ment Ă l'article 21, alinĂ©a 1er, lettre a, la Suisse a dĂ©signĂ© les autoritĂ©s cantonales en tant qu'AutoritĂ©s centrales au sens des articles 2 et 18 de la Convention. AutoritĂ©s centrales cantonales liste mise Ă jour au 23 juillet 2020 Les coordonnĂ©es et informations relatives aux AutoritĂ©s centrales cantonales de la Suisse sont consignĂ©es dans une liste qui peut ĂȘtre consultĂ©e en ligne. Pour dĂ©terminer l'AutoritĂ© centrale compĂ©tente Ă raison du lieu, on peut consulter en ligne la banque de donnĂ©es des localitĂ©s et tribunaux suisses Ă l'adresse suivante Les demandes en vue de signification ou de notification d'actes peuvent Ă©galement ĂȘtre adressĂ©es au DĂ©partement fĂ©dĂ©ral de justice et police, Office fĂ©dĂ©ral de la justice, Ă Berne AutoritĂ© centrale fĂ©dĂ©rale, qui se chargera de les transmettre aux AutoritĂ©s centrales compĂ©tentes. Informations pratiques Les informations suivantes ont Ă©tĂ© fournies par les autoritĂ©s Ă©tatiques concernĂ©es ou ont Ă©tĂ© obtenues Ă partir des rĂ©ponses aux Questionnaires de 2003, de 2008 et/ou de 2013 sur la Convention Notification. AutoritĂ©s expĂ©ditrices art. 31 - Les AutoritĂ©s centrales; - Les autoritĂ©s fĂ©dĂ©rales le Tribunal fĂ©dĂ©ral Ă Lausanne et Ă Lucerne, le Tribunal administratif fĂ©dĂ©ral, le Tribunal fĂ©dĂ©ral des brevets ainsi que l'Institut FĂ©dĂ©ral de la PropriĂ©tĂ© Intellectuelle IPI; - Les autoritĂ©s cantonales les tribunaux cantonaux supĂ©rieurs, les autoritĂ©s de surveillance en matiĂšre de poursuites et de faillites, les tribunaux de district et les offices des poursuites et des faillites. Selon les cantons oĂč elles se trouvent, ces autoritĂ©s ont les noms suivants Obergericht, Kantonsgericht, Appellationsgericht, Zivilgericht, Handelsgericht, Versicherungsgericht, Kreisgericht, Bezirksgericht, Amtsgericht, Landgericht, Regionalgericht, Friedensgericht, Vermittlungsamt, Bezirksamt, Regionale Schlichtungsbehörde, Betreibungsamt, Konkursamt, Aufsichtsbehörde in Betreibungs- und Konkurssachen, Tribunal cantonal, Cour suprĂȘme, Tribunal de commerce, Cour de justice, Cour civile, Chambre d'assurance, Tribunal d'arrondissement, Tribunal de district, Tribunal de 1Ăšre instance, Tribunal rĂ©gional, AutoritĂ© rĂ©gionale de conciliation, Tribunal des baux Ă loyer et Ă ferme, Tribunal des Prud'hommes, Cour des poursuites et faillites, Office des poursuites et faillites, Camera civile, Camera di esecuzione e fallimenti, Camera cantonale delle assicurazioni, Pretura della giurisdizione di Distretto, Uffici esecuzione e fallimenti. Formes de signification ou de notification art. 512 Selon l'article 138 du Code de procĂ©dure civile, les citations, les ordonnances et les dĂ©cisions sont notifiĂ©es par envoi recommandĂ© ou d'une autre maniĂšre contre accusĂ© de rĂ©ception. L'acte est rĂ©putĂ© notifiĂ© lorsqu'il a Ă©tĂ© remis au destinataire, Ă un de ses employĂ©s ou Ă une personne de seize ans au moins vivant dans le mĂȘme mĂ©nage. L'ordre donnĂ© par le tribunal de notifier l'acte personnellement au destinataire est rĂ©servĂ©. L'envoi par courrier recommandĂ© peut ĂȘtre fait comme acte judiciaire » AJ. L'envoi comme AJ est rĂ©glĂ© dans les conditions gĂ©nĂ©rales de la Poste Suisse et ses brochures d'informations. Le produit AJ de la Poste Suisse sert Ă l'envoi Ă l'intĂ©rieur de la Suisse de citations, dĂ©cisions judiciaires, autres jugements et actes judiciaires. L'accusĂ© de rĂ©ception est retournĂ© Ă l'expĂ©diteur aprĂšs distribution postale de l'AJ. Les AJ peuvent Ă©galement ĂȘtre envoyĂ©s avec la mention Remise en main propre ». En pratique, les notifications d'une autre maniĂšre contre accusĂ© de rĂ©ception » peuvent ĂȘtre exĂ©cutĂ©es par un huissier, par un agent de police ou par convocation du destinataire pour retirer les actes au greffe du tribunal. S'il ne se prĂ©sente pas, les services de police peuvent ĂȘtre chargĂ©s de procĂ©der Ă la notification. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les AutoritĂ©s centrales notifient les actes selon les rĂšgles de procĂ©dure civile, Ă savoir de maniĂšre formelle, que l'on soit dans le cadre de l'article 51 a ou de l'article 52. Lorsque la requĂȘte n'est pas accompagnĂ©e d'une traduction et que le destinataire refuse d'accepter la notification, l'AutoritĂ© centrale ou le Tribunal cantonal compĂ©tent en fera mention sur l'attestation et informera l'Etat requĂ©rant que la notification doit ĂȘtre effectuĂ©e conformĂ©ment Ă l'article 51 formellement au sens de la CLaH65 ; une traduction sera alors exigĂ©e voir la rĂ©serve de la Suisse. For more information on methods of service, see "Guidelines Civil Matters". Liens Internet Article 138 du Code de procĂ©dure civile Poste suisse, Actes judiciaires Exigences de traduction art. 53 La Suisse dĂ©clare que lorsque le destinataire n'accepte pas volontairement la remise de l'acte, celui-ci ne pourra lui ĂȘtre signifiĂ© ou notifiĂ© formellement, conformĂ©ment Ă l'article 51, que s'il est rĂ©digĂ© dans la langue de l'autoritĂ© requise, c'est-Ă -dire en langue allemande, française ou italienne, ou accompagnĂ© d'une traduction dans l'une de ces langues, en fonction de la rĂ©gion de Suisse dans laquelle l'acte doit ĂȘtre signifiĂ© ou notifiĂ© les langues officielles de chaque canton sont mentionnĂ©es sur la liste des AutoritĂ©s centrales cantonales. Cliquer ici pour consulter toutes les dĂ©clarations faites par la Suisse dans le cadre de la Convention Notification. Frais dâexĂ©cution dâune demande de signification ou de notification art. 12 Les frais engendrĂ©s par les notifications sont, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, supportĂ©s par les autoritĂ©s suisses d'exĂ©cution. La notification est effectuĂ©e gratuitement chaque fois qu'aucune forme particuliĂšre n'est requise chaque fois que la notification est effectuĂ©e selon la procĂ©dure prĂ©vue par le Code de procĂ©dure civile. Seul l'article 122 b entre ainsi en ligne de compte. Cette disposition n'est invoquĂ©e que lorsque l'Etat requĂ©rant a Ă©mis des souhaits particuliers qui ont donnĂ© lieu Ă des frais. Les sommes rĂ©clamĂ©es correspondent aux frais encourus. Aucune distinction n'est faite en fonction de l'Etat d'origine. DĂ©lai dâexĂ©cution Entre 2 semaines et 2 mois pour l'exĂ©cution de demandes par des autoritĂ©s suisses. Opposition et dĂ©clarations art. 212 Cliquer ici pour consulter toutes les dĂ©clarations faites par la Suisse dans le cadre de la Convention Notification. Art. 82 Opposition Art. 10a Opposition Art. 10b Opposition Art. 10c Opposition Art. 152 Pas de dĂ©claration d'applicabilitĂ© Art. 163 Pas de dĂ©claration d'applicabilitĂ© Voies dĂ©rogatoires accords bilatĂ©raux ou multilatĂ©raux ou loi interne ouvrant dâautres voies de transmission art. 11, 19, 24 et 25 Clause de non-responsabilitĂ© Les informations prĂ©sentĂ©es ici peuvent ĂȘtre incomplĂštes ou imparfaitement mises Ă jour. Veuillez contacter les autoritĂ©s concernĂ©es pour vĂ©rifier ces informations. Pour consulter les traitĂ©s bilatĂ©raux et multilatĂ©raux auxquels la Suisse est partie, voir Recueil systĂ©matique du droit fĂ©dĂ©ral. Cf. Ă©galement la Banque de donnĂ©es des traitĂ©s internationaux du DĂ©partement fĂ©dĂ©ral des affaires Ă©trangĂšres. Liens utiles Guide de l'entraide judiciaire - Office fĂ©dĂ©ral de la justice - Division de l'entraide judiciaire internationale Entraide judiciaire internationale en matiĂšre civile - DĂ©partement fĂ©dĂ©ral de justice et police - Office fĂ©dĂ©ral de la Justice Lignes directrices Entraide judiciaire internationale en MatiĂšre Civile - DĂ©partement fĂ©dĂ©ral de justice et police - Office fĂ©dĂ©ral de la Justice
Lorsquel'interdiction prĂ©vue au 1° de l'article 706-136 est prononcĂ©e, la partie civile peut demander Ă ĂȘtre informĂ©e par le procureur de la RĂ©publique de la levĂ©e de l'hospitalisation dont cette personne aura pu faire l'objet en application des articles L. 3213-1 et L. 3213-7 du code de la santĂ© publique.. La partie civile peut, Ă tout moment, indiquer au procureur de la
A jour de la rĂ©forme opĂ©rĂ©e par le dĂ©cret n° 2019-1333 du 11 dĂ©cembre 2019 rĂ©formant la procĂ©dure civile, pris en application de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice. En certaines circonstances, il y a urgence pour les parties dâobtenir une dĂ©cision au fond afin de faire trancher un litige qui relĂšve de la compĂ©tence du Tribunal judiciaire. Si la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© permet Ă rĂ©pondre au besoin dâurgence, elle ne permet pas dâobtenir une dĂ©cision assortie de lâautoritĂ© de la chose jugĂ©e au principal. Câest la raison pour laquelle une procĂ©dure â jour fixe â a Ă©tĂ© envisagĂ©e par le lĂ©gislateur afin de pallier cette carence. La justice civile doit, en effet, dĂ©montrer son aptitude Ă trancher dans les dĂ©lais les plus brefs des litiges dont le traitement relĂšve Ă la fois du juge des rĂ©fĂ©rĂ©s et du juge du fond. Ă titre dâexemple, la contrefaçon de modĂšles allĂ©guĂ©e avant lâouverture dâun salon professionnel nĂ©cessite Ă la fois des mesures dâinvestigation ou conservatoires rĂ©fĂ©rĂ© et une dĂ©cision sur le fond du litige interprĂ©tation de contrats, apprĂ©ciation des droits des parties. Sâil paraĂźt excessif de marier systĂ©matiquement justice provisoire et justice dĂ©finitive, il semble judicieux de permettre, de maniĂšre souple, au magistrat, une fois les mesures de rĂ©fĂ©rĂ© prises, de prendre la toque » du juge du fond pour trancher le litige par une dĂ©cision ayant autoritĂ© de la chose jugĂ©e. Câest prĂ©cisĂ©ment ce quâautorise la procĂ©dure Ă jour fixe rĂ©gie aux articles 840 Ă 844 du Code de procĂ©dure civile. Reste que lâurgence ne doit pas se faire au prĂ©judice des principes directeurs du procĂšs, dont le principe du contradictoire. Aussi, est-elle rigoureusement encadrĂ©e et circonscrite afin dâĂ©viter les abus et dĂ©tournements de procĂ©dure. Le demandeur ne doit pas se voir imposer une orientation vers le jour fixe, procĂ©dure orale suivie Ă ses risques et pĂ©rils. RĂ©ciproquement le justiciable ne doit pas ĂȘtre en mesure de porter Ă la connaissance du juge saisi dans un premier temps en rĂ©fĂ©rĂ©, des chefs de demande qui nâauraient aucun lien avec les mesures provisoires sollicitĂ©es. Ă cet Ă©gard, la procĂ©dure Ă jour fixe est soumise Ă la reprĂ©sentation obligatoire, ce qui a pour objectif de dissuader de tout dĂ©tournement de procĂ©dure. Par ailleurs, le juge doit veiller au respect du principe du contradictoire Ă lâaudience, et si nĂ©cessaire renvoyer la cause Ă la procĂ©dure de la mise en Ă©tat art. 844 CPC, conformĂ©ment Ă la philosophie gĂ©nĂ©rale du jour fixe. La procĂ©dure Ă jour fixe comporte plusieurs Ă©tapes Lâautorisation dâassigner Ă jour fixe La saisine du Tribunal Lâinstance I Lâautorisation dâassigner Ă jour fixe Lâarticle 840 du CPC dispose que dans les litiges relevant de la procĂ©dure Ă©crite ordinaire, le prĂ©sident du tribunal peut, en cas dâurgence, autoriser le demandeur, sur sa requĂȘte, Ă assigner le dĂ©fendeur Ă jour fixe. Il dĂ©signe, sâil y a lieu, la chambre Ă laquelle lâaffaire est distribuĂ©e. » Tout dâabord, il convient dâobserver que le domaine dâapplication de la procĂ©dure Ă jour fixe est cantonnĂ© Ă la procĂ©dure Ă©crite ordinaire. Ensuite, il ressort du texte que la mise en Ćuvre de la procĂ©dure Ă jour fixe est subordonnĂ©e Ă la rĂ©union de conditions de fond et de forme. Lorsque ces deux conditions sont rĂ©unies, le PrĂ©sident du Tribunal rend une ordonnance qui autorise le demandeur Ă assigner la partie adverse sous le rĂ©gime de la procĂ©dure Ă jour fixe. A Les conditions dâobtention de lâautorisation Les conditions de fond ==> Lâurgence Il ressort de lâarticle 840 du CPC quâil ne peut ĂȘtre recouru Ă la procĂ©dure Ă jour fixe quâ en cas dâurgence ». En lâabsence de prĂ©cisions supplĂ©mentaires sur la notion dâurgence, elle doit ĂȘtre entendue de la mĂȘme maniĂšre quâen matiĂšre de rĂ©fĂ©rĂ©. Classiquement, on dit quâil y a urgence lorsque quâun retard dans la prescription de la mesure sollicitĂ©e serait prĂ©judiciable aux intĂ©rĂȘts du demandeur » R. Perrot, Cours de droit judiciaire privĂ©, 1976-1977, p. 432. Il appartient de la sorte au juge de mettre en balance les intĂ©rĂȘts du requĂ©rant qui, en cas de retard, sont susceptibles dâĂȘtre mis en pĂ©ril et les intĂ©rĂȘts du dĂ©fendeur qui pourraient ĂȘtre nĂ©gligĂ©s en cas de dĂ©cision trop hĂątive Ă tout le moins mal-fondĂ©e. En toute hypothĂšse, lâurgence est apprĂ©ciĂ©e in concreto, soit en considĂ©ration des circonstances de la cause. Son apprĂ©ciation relĂšve du pouvoir souverain dâapprĂ©ciation des juges du fond. Lâurgence de lâarticle 834 du code de procĂ©dure civile ne fait, en effet, pas lâobjet dâun contrĂŽle de la part de la Cour de cassation, en raison de son caractĂšre factuel, ce qui donne aux arrĂȘts rendus sur cette question la valeur de simples exemples, qui se bornent Ă constater que les juges lâont caractĂ©risĂ©e V. en ce sens Cass. 2e civ., 3 mai 2006, pourvoi n° 04-11121. ==> Une affaire en Ă©tat dâĂȘtre jugĂ©e Bien que non prĂ©vue par lâarticle 840 du CPC, il est une condition de fond qui doit ĂȘtre remplie pour que le PrĂ©sident du Tribunal autorise le demandeur Ă assigner Ă jour fixe lâaffaire qui lui est soumise doit ĂȘtre en Ă©tat dâĂȘtre jugĂ©e. Cela signifie quâil est absolument nĂ©cessaire que la requĂȘte soit particuliĂšrement motivĂ©e en droit et en fait et quâelles soient assorties de suffisamment de piĂšces pour que lâaffaire puisse ĂȘtre dĂ©battue dans le cadre dâune audience. Autrement dit, il est nĂ©cessaire que les circonstances nâappellent pas dâinstruction complĂ©mentaire, Ă dĂ©faut de quoi le PrĂ©sident du Tribunal sera contrat de renvoyer lâaffaire pour une mise en Ă©tat. 2. Les conditions de forme Les conditions de forme auxquelles la requĂȘte aux fins dâobtention dâune autorisation Ă assigner Ă jour fixe sont Ă©noncĂ©es aux alinĂ©as 2 et 3 de lâarticle 840 du CPC. a Sur le contenu de la requĂȘte ==> Sur les mentions de droit commun En application des articles 54, 57, 494 et 757 du CPC, la requĂȘte doit comporter les mentions obligatoires suivantes Mentions de droit commun Art. 54âą A peine de nullitĂ©, la demande initiale mentionne 1° L'indication de la juridiction devant laquelle la demande est portĂ©e ; 2° L'objet de la demande ; 3° a Pour les personnes physiques, les nom, prĂ©noms, profession, domicile, nationalitĂ©, date et lieu de naissance de chacun des demandeurs ; b Pour les personnes morales, leur forme, leur dĂ©nomination, leur siĂšge social et l'organe qui les reprĂ©sente lĂ©galement ; 4° Le cas Ă©chĂ©ant, les mentions relatives Ă la dĂ©signation des immeubles exigĂ©es pour la publication au fichier immobilier ; 5° Lorsqu'elle doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e d'une tentative de conciliation, de mĂ©diation ou de procĂ©dure participative, les diligences entreprises en vue d'une rĂ©solution amiable du litige ou la justification de la dispense d'une telle tentative. Art. 57âą Elle contient, outre les mentions Ă©noncĂ©es Ă l'article 54, Ă©galement Ă peine de nullitĂ© -lorsqu'elle est formĂ©e par une seule partie, l'indication des nom, prĂ©noms et domicile de la personne contre laquelle la demande est formĂ©e ou s'il s'agit d'une personne morale, de sa dĂ©nomination et de son siĂšge social -dans tous les cas, l'indication des piĂšces sur lesquelles la demande est fondĂ©e. âąElle est datĂ©e et signĂ©e. Art. 757âą Outre les mentions prescrites par les articles 54 et 57, la requĂȘte doit contenir, Ă peine de nullitĂ©, un exposĂ© sommaire des motifs de la demande. âą Les piĂšces que le requĂ©rant souhaite invoquer Ă l'appui de ses prĂ©tentions sont jointes Ă sa requĂȘte en autant de copies que de personnes dont la convocation est demandĂ©e. âą Le cas Ă©chĂ©ant, la requĂȘte mentionne l'accord du requĂ©rant pour que la procĂ©dure se dĂ©roule sans audience en application de l'article L. 212-5-1 du code de l'organisation judiciaire. âą Lorsque la requĂȘte est formĂ©e par voie Ă©lectronique, les piĂšces sont jointes en un seul exemplaire. âą Lorsque chaque partie est reprĂ©sentĂ©e par un avocat, la requĂȘte contient, Ă peine de nullitĂ©, la constitution de l'avocat ou des avocats des parties. âą Elle est signĂ©e par les avocats constituĂ©s. Mentions spĂ©cifiques Ordonnance sur requĂȘte Art. 494âą La requĂȘte est prĂ©sentĂ©e en double exemplaire. âą Elle doit ĂȘtre motivĂ©e. âą Elle doit comporter l'indication prĂ©cise des piĂšces invoquĂ©es. âą Si elle est prĂ©sentĂ©e Ă l'occasion d'une instance, elle doit indiquer la juridiction saisie. âą En cas d'urgence, la requĂȘte peut ĂȘtre prĂ©sentĂ©e au domicile du juge. RequĂȘte en injonction de payer Art. 1407âą Outre les mentions prescrites par l'article 57, la requĂȘte contient l'indication prĂ©cise du montant de la somme rĂ©clamĂ©e avec le dĂ©compte des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments de la crĂ©ance ainsi que le fondement de celle-ci. âą Elle est accompagnĂ©e des documents justificatifs. RequĂȘte en injonction de faire Art. 1425-2âą Outre les mentions prescrites par l'article 57, la requĂȘte contient 1° L'indication prĂ©cise de la nature de l'obligation dont l'exĂ©cution est poursuivie ainsi que le fondement de celle-ci ; 2° Eventuellement, les dommages et intĂ©rĂȘts qui seront rĂ©clamĂ©s en cas d'inexĂ©cution de l'injonction de faire. âą Elle est accompagnĂ©e des documents justificatifs. ==> Sur les mentions propres Ă la procĂ©dure Ă jour fixe La requĂȘte doit Dâune part, exposer les motifs de lâurgence Dâautre part, contenir les conclusions du demandeur Enfin, viser les piĂšces justificatives ==> Sur la prĂ©sentation de la requĂȘte LâalinĂ©a 3 de lâarticle 840 dispose que copie de la requĂȘte et des piĂšces doit ĂȘtre remise au prĂ©sident pour ĂȘtre versĂ©e au dossier du tribunal. » B La dĂ©cision du PrĂ©sident du Tribunal Sâil estime la requĂȘte fondĂ©e, le PrĂ©sident du Tribunal autorise le demandeur Ă assigner Ă jour fixe. Il sâensuit la dĂ©signation de la chambre Ă laquelle lâaffaire est distribuĂ©e » art. 840 CPC. En cas de rejet de la requĂȘte, la Cour de cassation considĂšre que lâordonnance prise par le PrĂ©sident est insusceptible dâune voie de recours, considĂ©rant quâil sâagit dâune mesure dâadministration judiciaire. Dans un arrĂȘt du 24 juin 2004, la deuxiĂšme chambre civile a jugĂ© en ce sens que lâordonnance sur requĂȘte rendue en application de lâarticle 788 du nouveau Code de procĂ©dure civile constitue une mesure dâadministration judiciaire qui, comme telle, est insusceptible de tout recours et ne peut donner lieu Ă rĂ©fĂ©rĂ© Ă fin de rĂ©tractation » Cass. 2e civ. 24 juin 2004, n°02-14886. En cas dâautorisation dâassigner Ă jour fixe, lâordonnance doit indiquer le jour et lâheure de lâaudience Ă laquelle lâaffaire sera appelĂ©e et, sâil y a lieu, la chambre Ă laquelle elle a Ă©tĂ© distribuĂ©e. Ă rĂ©ception de lâordonnance, le demandeur va pouvoir assigner Ă jour fixe son contradicteur et saisir, consĂ©cutivement, le Tribunal judiciaire. II La saisine du Tribunal ==> Mode de saisine lâassignation Lorsquâune procĂ©dure Ă jour fixe est engagĂ©e, lâarticle 843, al. 1er du CPC prĂ©voit que la saisine du Tribunal sâopĂšre par voie dâassignation. Cette disposition prĂ©voit en ce sens que le tribunal est saisi par la remise dâune copie de lâassignation au greffe. » LâalinĂ©a 2 de lâarticle 843 prĂ©cise que cette remise doit ĂȘtre faite avant la date fixĂ©e pour lâaudience faute de quoi lâassignation sera caduque. » ==> Mentions obligatoires de lâassignation Lâarticle 841 du CPC prĂ©voit que, outre les mentions communes Ă toutes les assignations et spĂ©cifiquement Ă celles relative Ă la saisine du Tribunal judiciaire, dans le cadre de la procĂ©dure Ă jour fixe Dâune part, lâassignation indique Ă peine de nullitĂ© les jour et heure fixĂ©s par le prĂ©sident auxquels lâaffaire sera appelĂ©e ainsi que la chambre Ă laquelle elle est distribuĂ©e. Dâautre part, lâassignation informe le dĂ©fendeur quâil peut prendre connaissance au greffe de la copie des piĂšces visĂ©es dans la requĂȘte et lui fait sommation de communiquer avant la date de lâaudience celles dont il entend faire Ă©tat. Dans un arrĂȘt du 10 novembre 2016, la Cour de cassation a affirmĂ© que le non-respect du dĂ©lai fixĂ© par le premier prĂ©sident dans lâordonnance autorisant lâassignation Ă jour fixe pour la dĂ©livrance des assignations ne peut ĂȘtre sanctionnĂ© par la caducitĂ© de lâordonnance et partant de lâassignation Ă jour fixe quâelle autorise et est sans incidence sur la recevabilitĂ© de lâappel » Cass. 2e civ. 10 nov. 2016, n°15-11407 De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la Cour de cassation a jugĂ©, dans un arrĂȘt du 9 dĂ©cembre 1980 que les irrĂ©gularitĂ©s dont est affectĂ©e lâassignation nâencourent la nullitĂ© quâĂ la condition que soit Ă©tabli lâexistence dâun grief Cass. com. 9 dĂ©c. 1980, n°79-10877. ==> Notification de lâassignation La notification de lâassignation Ă la partie adverse doit intervenir dans un dĂ©lai raisonnable avant la tenue de lâaudience, soit le plus rapidement possible compte tenu des dĂ©lais rapprochĂ©s inhĂ©rents Ă la procĂ©dure Ă jour fixe. En outre, lâarticle 841, al. 1er in fine exige quâune copie de la requĂȘte soit jointe Ă lâassignation, laquelle requĂȘte doit ĂȘtre assortie de lâordonnance rendue par le PrĂ©sident aux termes de laquelle il a autorisĂ© le demandeur Ă assigner Ă jour fixe. Quant au placement de lâassignation, en application de lâarticle 843 du CPC, il doit intervenir avant la date fixĂ©e pour lâaudience faute de quoi lâassignation sera caduque. » La caducitĂ© est constatĂ©e dâoffice par ordonnance du prĂ©sident de la chambre Ă laquelle lâaffaire est distribuĂ©e. ==> Constitution dâavocat Lâarticle 842 prĂ©cise que le dĂ©fendeur est tenu de constituer avocat avant la date de lâaudience » et non dans les quinze jours Ă compter de la dĂ©livrance lâassignation comme ce qui est prĂ©vu pour la procĂ©dure ordinaire. III Lâinstance La procĂ©dure Ă jour fixe ne comporte aucune phase dâinstruction. Et pour cause, elle a Ă©tĂ© créée afin de permettre quâil soit statuĂ© sur un litige sans mise en Ă©tat prĂ©alable. La consĂ©quence en est que le renvoi Ă lâaudience nâest nullement subordonnĂ© au prononcĂ© dâune ordonnance de clĂŽture qui, par hypothĂšse, ne relĂšve pas de la procĂ©dure Ă jour fixe. Afin de prĂ©server les droits de la dĂ©fense qui sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©s par lâabsence de mise en Ă©tat de lâaffaire, le lĂ©gislateur a posĂ© plusieurs garde-fous. Lâobservation du principe du contradictoire Lâarticle 844 du CPC dispose que, avant toute chose, le jour de lâaudience, le prĂ©sident doit sâassurer quâil sâest Ă©coulĂ© un temps suffisant depuis lâassignation pour que la partie assignĂ©e ait pu prĂ©parer sa dĂ©fense. Cette vĂ©rification rĂ©pond Ă lâexigence dâobservation du principe du contradictoire. Il ne serait pas acceptable que la partie attrait Ă une procĂ©dure Ă jour fixe ne soit pas en mesure de rĂ©pondre Ă son contradicteur. Aussi, le PrĂ©sident du Tribunal a-t-il lâobligation de vĂ©rifier que le principe du contradictoire a bien Ă©tĂ© respectĂ©. Dans le cas contraire, il dispose de la facultĂ© de renvoyer lâaffaire Ă une audience ultĂ©rieure Ă lâinstar de la procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ©. La constitution dâavocat par le dĂ©fendeur Lâarticle 844 envisage les deux situations Le dĂ©fendeur a constituĂ© avocat Dans cette hypothĂšse, lâaffaire est plaidĂ©e sur-le-champ en lâĂ©tat oĂč elle se trouve, mĂȘme en lâabsence de conclusions du dĂ©fendeur ou sur simples conclusions verbales. Ainsi, dĂšs lors quâun avocat est constituĂ©, le PrĂ©sident peut considĂ©rer que les droits de la dĂ©fense sont prĂ©servĂ©s de sorte que lâaffaire peut, dans ces conditions, ĂȘtre jugĂ©e Le Tribunal pourra se dĂ©terminer, tant au vu des conclusions Ă©crites, quâau vu des conclusions orales. Le dĂ©fendeur nâa pas constituĂ© avocat Dans cette hypothĂšse, lâarticle 844, al. 4 du CPC prĂ©voit quâil est procĂ©dĂ© selon les rĂšgles prĂ©vues Ă lâarticle 778. Cette disposition autorise le PrĂ©sident Ă renvoyer Ă lâaudience les affaires dans lesquelles le dĂ©fendeur ne comparaĂźt pas si elles sont en Ă©tat dâĂȘtre jugĂ©es sur le fond, Ă moins quâil nâordonne la rĂ©assignation du dĂ©fendeur. Si, en revanche, lâaffaire nâest pas en Ă©tat dâĂȘtre jugĂ©e, il la renvoie devant le Juge de la mise en Ă©tat Lâaffaire nâest pas en Ă©tat dâĂȘtre jugĂ©e Lâarticle 844, al. 3 du CPC dispose que en cas de nĂ©cessitĂ©, le prĂ©sident de la chambre peut user des pouvoirs prĂ©vus Ă lâarticle 779 ou renvoyer lâaffaire devant le juge de la mise en Ă©tat.» Ainsi, en cas de nĂ©cessitĂ©, soit au regard des circonstances de la cause, le PrĂ©sident dispose de deux options Soit renvoyer lâaffaire Ă une audience ultĂ©rieure Cette option vise Ă confĂ©rer une derniĂšre fois de lâaffaire, sâil estime quâun ultime Ă©change de conclusions ou une ultime communication de piĂšces suffit Ă la mettre en Ă©tat ou que les conclusions des parties doivent ĂȘtre mises en conformitĂ© avec les dispositions de lâarticle 768, soit celles qui rĂ©gissent leur rĂ©daction Le prĂ©sident impartit alors Ă chacun des avocats le dĂ©lai nĂ©cessaire Ă la signification des conclusions et, sâil y a lieu, Ă la communication des piĂšces. Soit renvoyer lâaffaire devant le juge de la mise en Ă©tat Le PrĂ©sident du Tribunal optera pour cette solution lorsquâil constatera que lâaffaire nâest pas en Ă©tat dâĂȘtre jugĂ©e et quâun renvoi Ă une audience ultĂ©rieure ne sera pas suffisant pour quâelle le soit. Cette situation sâapprĂ©ciera au cas par cas, lâarticle 844 du CPC se limitant Ă conditionner cette option Ă lâexistence dâune nĂ©cessité».
Vu la Constitution, notamment ses articles 3, 78 (2° et 4°) 119, 123, 126, 138, 141, 143, 152, 153, 165 et 180, â Vu lâordonnance n° 65-278 du 16 novembre 1965 portant organisation Judiciaire, â Vu lâordonnance no 66-154 du 8 juin 1966, modifiĂ©e et complĂ©tĂ©e, portant code de procĂ©dure civile : â Vu la loi n° 89-21 du 12 dĂ©cembre 1989, modifiĂ©e et complĂ©tĂ©e, portant
Quâest-ce que le principe non bis in idem ? DĂ©finition Lâarticle 8 de la DĂ©claration des droits de lâhomme et du citoyen de 1789 dispose que la Loi ne doit Ă©tablir que des peines strictement et Ă©videmment nĂ©cessaires, nul ne peut ĂȘtre puni quâen vertu dâune loi Ă©tablie et promulguĂ©e antĂ©rieurement au dĂ©lit et lĂ©galement appliquĂ©e » Dans un souci de sĂ©curitĂ© juridique lâexpression non-bis in idem signifie nul ne peut ĂȘtre poursuivi ou puni pĂ©nalement Ă raison des mĂȘmes faits. Article 368 du code de procĂ©dure pĂ©nale I. â Conditions dâapplication Quâest-ce que le principe non bis in idem ? A. â Principe La chose jugĂ©e est considĂ©rĂ©e Ă lâarticle 6 du code de procĂ©dure pĂ©nale comme un motif dâextinction de lâaction publique. Cet article dispose que âlâaction publique pour lâapplication de la peine sâĂ©teint par la mort du prĂ©venu, la prescription, lâamnistie, lâabrogation de la loi pĂ©nale et la chose jugĂ©eâ. Une prĂ©occupation se pose alors dans le cas dâune infraction commise qui nĂ©cessite le concours de plusieurs droits, est-il possible dâattribuer plusieurs peines Ă un mĂȘme individu ? Oui, de principe. Mais, sous rĂ©serve du respect du principe non bis in idem. Au surplus, lâapparition de nouveaux Ă©lĂ©ments de faits ou tout vice de procĂ©dure ne remet pas en cause lâapplication de ce principe. Un procĂšs peut bien Ă©videmment ĂȘtre rouvert en cas de vice de procĂ©dure ou de nouveaux Ă©lĂ©ments de faits, le principe reste de mise. B. â Exceptions Quâest-ce que le principe non bis in idem ? âSelon le principe, si un mĂȘme fait matĂ©riel, reprochĂ© au mĂȘme prĂ©venu, est susceptible de faire lâobjet de plusieurs qualifications, ce fait matĂ©riel ne peut se voir appliquer quâune seule qualification pĂ©nale Crim. 16 juin 1965, Bull. crim. n° 44. Le principe non-bis in idem interdit en effet de condamner un individu deux fois pour le mĂȘme fait. Une exception Ă ce principe a certes Ă©tĂ© dĂ©gagĂ©e par la jurisprudence, avec la cĂ©lĂšbre affaire Ben Haddadi Crim. 3 mars 1960, Bull. crim. n° 138, selon laquelle le mĂȘme fait matĂ©riel, dans le cas oĂč il aurait atteint des valeurs juridiques protĂ©gĂ©es distinctes, peut donner lieu Ă un cumul de qualifications. Dans ces perspectives, le cumul des dĂ©lits reprochĂ©s Ă©tait possible. Cependant, depuis 2016, la chambre criminelle apprĂ©hende de façon restreinte cette exception et considĂšre quâil se dĂ©duit du principe ne bis in idem que des faits qui procĂšdent de maniĂšre indissociable dâune action unique caractĂ©risĂ©e par une seule intention coupable ne peuvent donner lieu, contre le mĂȘme prĂ©venu, Ă deux dĂ©clarations de culpabilitĂ© de nature pĂ©nale, fussent-elles concomitantesâ Crim. 26 oct. 2016, n° II. â Le cumul de condamnations Quâest-ce que le principe non bis in idem ? En matiĂšre pĂ©nale sâagissant de faits identiques peut-on appliquer le cumul des condamnations ? A. â Limitation du champ dâapplication du principe non-bis in idem Toute dĂ©cision rendue par une instance administrative est dĂ©pouillĂ©e de lâautoritĂ© de la chose jugĂ©e en matiĂšre pĂ©nale CEDH, GR ch. 15 nov. 2016, n° 24130/11. Ainsi, une poursuite au pĂ©nal peut ĂȘtre faite en plus dâune affaire administrative en cours devant un juge administratif. La limite Ă ce cumul reste la proportionnalitĂ© des peines prĂ©vues Ă lâarticle 8 de la DĂ©claration des droits de lâhomme et du citoyen qui se retrouvent aussi dans la rĂšgle du concours rĂ©el dâinfractions Code pĂ©nal article 132-2 qui permet de plafonner le montant global des sanctions attribuĂ©es au montant le plus Ă©levĂ© de lâune des sanctions encourues par Cons. const. 28 juil. 1989, n° 89-260 DC Au visa du principe ne bis in idem, la Cour de cassation, aprĂšs avoir rappelĂ© dans un attendu de principe que des faits qui procĂšdent de maniĂšre indissociable dâune action unique caractĂ©risĂ©e par une seule intention coupable ne peuvent donner lieu, contre le mĂȘme prĂ©venu, Ă deux dĂ©clarations de culpabilitĂ© de nature pĂ©nale, fussent-elles concomitantesâ a cassĂ© lâarrĂȘt au motif que la cour dâappel nâavait pas retenu des faits constitutifs de faux et usage distincts des manĆuvres frauduleuses quâelle a expressĂ©ment retenues pour dĂ©clarer le prĂ©venu coupable dâescroquerieâ. Il sâĂ©vince de cette dĂ©cision, constituant pour la doctrine, un revirement de jurisprudence v. not. En ce sens, L. Saenko, obs. SS. Crim. 16 janv. 2019, n° RTD Com. 2020. 500, quâil appartient aux juges du fond, pour entrer en voie de condamnation Ă lâencontre du prĂ©venu des chefs de faux, dâusage de faux et dâescroquerie, au regard de la mĂȘme personne, de rechercher lâexistence de faits distincts. A contrario, les juges du fond qui dĂ©clarent un prĂ©venu coupable des chefs de ces trois dĂ©lits sâagissant de mĂȘmes faits, sans distinction, encourent la cassation de leur arrĂȘt. MĂȘme en prĂ©sence de faits jugĂ©s identiques et dĂ©fĂ©rĂ©s dâun tribunal administratif ou constitutionnel Ă un tribunal pĂ©nal in fine ne saurait interdire les poursuites pĂ©nales, sur la base que les deux infractions soient distinctes et entraine des sanctions diffĂ©rentes B. â Lâimmixtion des juges Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Par le passĂ©, le cumul des poursuites avait reçu lâaval du Conseil constitutionnel dans une dĂ©cision du 28 juillet 1989 au motif que les Ă©lĂ©ments constitutifs des manquements administratifs Ă©taient distincts de ceux des dĂ©lits pĂ©naux. En revanche, dans un arrĂȘt Grande Stevens et a. c/Italie du 4 mars 2014, la Cour europĂ©enne des Droits de lâhomme a considĂ©rĂ© que le fait de prĂ©voir quâun dĂ©lit dâinitiĂ© peut ĂȘtre poursuivi directement par une autoritĂ© administrative indĂ©pendante chargĂ©e du contrĂŽle des marchĂ©s boursiers et par le juge pĂ©nal, violait lâarticle 4 du protocole n° 7 de la Convention. Câest ainsi que dans deux dĂ©cisions du 18 mars 2015 affaire EADSâ, le Conseil constitutionnel a alignĂ© sa jurisprudence sur celle de la Cour europĂ©enne. Le cumul des sanctions est donc possible toutefois si cela ne sâopĂšre pas de façon automatique. Il faudrait faire une confrontation du principe non bis in idem aux diffĂ©rents cas juridiques en prĂ©sence. Contacter un avocat Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Pour votre dĂ©fense 1 non bis in idem 100 questions en droit pĂ©nal et procĂ©dure pĂ©nale article 20 et 21 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 3 du code de procĂ©dure pĂ©nale 132-2 du code pĂ©nal Quâest-ce que le principe non bis in idem ? 2 code de procĂ©dure pĂ©nale Article 192 principe du non bis in idem article 1er du code de procĂ©dure pĂ©nale 368 code de procĂ©dure pĂ©nale 368 code pĂ©nal article 132-5 du code pĂ©nal article 132-6 du code pĂ©nal 368 du code de procĂ©dure pĂ©nale 6 code de procĂ©dure pĂ©nale article 132-41-1 du code pĂ©nal article 132-5 code pĂ©nal 7 code de procĂ©dure pĂ©nale 9-2 code de procĂ©dure pĂ©nale abus de bien sociaux et abus de confiance action civile procĂ©dure pĂ©nale application du principe ne bis in idem article 132-3 du code pĂ©nal article 132-4 code pĂ©nal application du principe non bis in idem Application judiciaire du principe non bis in idem Quâest-ce que le principe non bis in idem ? ArrĂȘt septembre 2017 principe non bis in idem art 132-2 code pĂ©nal article 132-16-5 du code pĂ©nal article 132-2 du code pĂ©nal art 132-4 code pĂ©nal art 368 code de procĂ©dure pĂ©nale article 103 code de procĂ©dure pĂ©nale article 132-1 du code pĂ©nal art 6 code de procĂ©dure pĂ©nale art 6 du code de procĂ©dure pĂ©nale avocat droit pĂ©nal international avocat droit pĂ©nale article 317 code de procĂ©dure pĂ©nale avocat droit pĂ©nal militaire avocat droit pĂ©nal routier article 362 code de procĂ©dure pĂ©nale article 368 code de procĂ©dure pĂ©nale avocat droit pĂ©nal financier avocat droit pĂ©nal fiscal article 368 du code de procĂ©dure civile Quâest-ce que le principe non bis in idem ? article 368 du code de procĂ©dure pĂ©nale avocat droit pĂ©nal des mineurs avocat droit pĂ©nal du travail article 368 du code pĂ©nal article 368 du cpp avocat droit pĂ©nal de la famille avocat droit pĂ©nal des affaires article 40-3 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 41 alinĂ©a 6 du code de procĂ©dure pĂ©nale avocat droit pĂ©nal avocat droit pĂ©nal aide juridictionnelle article 6 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 6-1 code de procĂ©dure pĂ©nale avocat droit criminel avocat droit criminel et pĂ©nal article code pĂ©nal non bis in idem Article dâH principe de non bis in idem Avenir principe non bis in idem pelletier 2015 avocat dans le pĂ©nal Quâest-ce que le principe non bis in idem ? avocat de droit pĂ©nal article 6-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale article 71-1-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale avocat au pĂ©nal avocat bordeaux droit pĂ©nal cumul des peines criminelles cumul des peines dâamende avocat spĂ©cialiste avocat spĂ©cialiste association code pĂ©nal article 132-75 Commentaire dâarrĂȘt principe non bis in ide avocat spĂ©cialiste droit pĂ©nal avocat spĂ©cialiste droit pĂ©nal paris code pĂ©nal article 130-1 code pĂ©nal article 132-45 avocat spĂ©cialiste en droit pĂ©nal avocat spĂ©cialiste entreprise code pĂ©nal article 111-3 code pĂ©nal article 113-2 Quâest-ce que le principe non bis in idem ? avocat spĂ©cialiste pĂ©nal avocat Strasbourg droit pĂ©nal code pĂ©nal 431-1 code pĂ©nal article 111-1 avocate droit criminel avocate pĂ©nale cabinet pĂ©nal des affaires cabinet pĂ©naliste avocats au barreau de paris avocats dâaffaires cabinet droit pĂ©nal international cabinet pĂ©nal avocats dâaffaires avocats droit pĂ©nal paris cabinet droit pĂ©nal cabinet droit pĂ©nal des affaires avocats paris barreau avocats pĂ©nalistes cabinet avocat pĂ©nal Quâest-ce que le principe non bis in idem ? cabinet droit criminel avocats penalistes cĂ©lĂšbres avocats spĂ©cialisĂ©s en droit pĂ©nal boulot droit pĂ©nal gĂ©nĂ©ral Bouquin principe de non bis in idem droit fiscal cabinet avocat droit pĂ©nal cabinet avocat droit pĂ©nal des affaires Camping principe non bis in idem Câest quoi principe non bis in idem Citation principe non bis in idem civil et pĂ©nal clinique de droit international pĂ©nal et humanitaire code de procĂ©dure pĂ©nale 1958 code de procĂ©dure pĂ©nale cpp Commentaire homicide involontaire principe non bis in idem compĂ©tence universelle droit pĂ©nal condition dâapplication du principe non bis in idem Conseil dâĂ©tat principe non bis in idem cout avocat pĂ©nal cumul des peines code pĂ©nal Quâest-ce que le principe non bis in idem ? cumul des peines contraventionnelles droit criminel et pĂ©nal droit criminelle avocat pĂ©nal international avocat pĂ©nal pas cher droit criminel droit criminel avocat avocat pĂ©naliste avocat penaliste cĂ©lĂšbre droit civil et pĂ©nal droit correctionnel avocat pĂ©naliste connu avocat penaliste fiscaliste droit civil pĂ©nal droit constitutionnel pĂ©nal avocat pĂ©naliste Onisep avocat portable pĂ©nal cumul des peines France cumul des peines pays avocat procĂ©dure pĂ©nale Quâest-ce que le principe non bis in idem ? avocat spĂ©cialisĂ© droit pĂ©nal cumul des peines dĂ©finition cumul des peines Ă©vasion avocat spĂ©cialisĂ© en droit pĂ©nal avocat spĂ©cialisĂ© en droit pĂ©nal des affaires cumul des peines de prison cumul des peines de prison en France avocat spĂ©cialisĂ© en droit pĂ©nal paris avocat spĂ©cialisĂ© en droit pĂ©nal pĂ©naliste cumul des peines de mĂȘme nature avocat pĂ©naliste paris cumul des peines de nature diffĂ©rente cumul des peines pĂ©nales DâHCR article principe non bis in idem DEA droit pĂ©nal DĂ©cision cadre sur lâapplication du principe non bis in idem DĂ©finition principe non bis in idem Didier rebut droit pĂ©nal international discernement droit pĂ©nal droit civil droit pĂ©nal Quâest-ce que le principe non bis in idem ? droit civil et droit pĂ©nal avocat droit victime avocat du droit pĂ©nal droit pĂ©nal accessoire droit pĂ©nal administratif avocat en droit criminel avocat en droit pĂ©nal droit international pĂ©nal et droit pĂ©nal international droit pĂ©nal avocat en droit pĂ©nal avocat en droit pĂ©nal des affaires droit des victimes dans le procĂšs pĂ©nal droit fiscal pĂ©nal avocat en droit pĂ©nal international avocat en pĂ©nal droit de procĂ©dure pĂ©nale Droit des sanctions principe de non bis in idem avocat pĂ©nal avocat pĂ©nal affaires Quâest-ce que le principe non bis in idem ? droit de la procĂ©dure pĂ©nale droit de la victime dans le procĂšs pĂ©nal avocat pĂ©nal aide juridictionnelle avocat pĂ©nal connu droit de la dĂ©fense en procĂ©dure pĂ©nale droit de la partie civile avocat pĂ©nal des affaires avocat pĂ©nal fiscal droit pĂ©nal procĂ©dure pĂ©nale droit pĂ©nal social du droit pĂ©nal du droit pĂ©nal Ă distance droit pĂ©nal travail droits des victimes procĂ©dure pĂ©nale du droit pĂ©nal des affaires Ă©lĂ©ments de droit pĂ©nal Exception au principe non bis in idem exception non bis in idem Extradition et principe de non bis in idem famille et droit pĂ©nal Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Fondement du principe de non bis in idem Fondement principe non bis in idem FSA droit pĂ©nal grand avocat pĂ©naliste grand pĂ©naliste droit pĂ©nal spĂ©cial et gĂ©nĂ©ral droit pĂ©nal spĂ©ciale grand pĂ©naliste français Guide principe non bis in idem cedh honoraire avocat pĂ©nal honoraires avocat droit pĂ©nal droit pĂ©nal spĂ©cial droit pĂ©nal spĂ©cial et droit pĂ©nal gĂ©nĂ©ral honoraires avocat pĂ©naliste hurlade Pozzo droit pĂ©nal partie spĂ©ciale institut de droit pĂ©nal jugĂ© 2 fois pour le mĂȘme crime jugĂ© deux fois les mĂȘmes faits droit pĂ©nal public droit pĂ©nal routier Quâest-ce que le principe non bis in idem ? jugĂ© deux fois pour les mĂȘmes faits jugement pour les mĂȘmes faits juger deux fois pour le mĂȘme crime juriste pĂ©naliste lâarticle 111-1 du code pĂ©nal lâarticle 132-1 du code pĂ©nal droit pĂ©nal affaires droit pĂ©nal appliquĂ© lâarticle 132-1 du code pĂ©nal lâarticle 132-24 du code pĂ©nal droit pĂ©nal gĂ©nĂ©ral et droit pĂ©nal spĂ©cial droit pĂ©nal gĂ©nĂ©ral et procĂ©dure pĂ©nale LâarrĂȘt Cahuzac et principe non bis in idem lâarticle 11 du code de procĂ©dure pĂ©nale droit pĂ©nal gĂ©nĂ©ral et spĂ©cial droit pĂ©nal gĂ©nĂ©rale la victime en droit pĂ©nal lâapplication du principe non bis in idem » signifie droit pĂ©nal humanitaire Quâest-ce que le principe non bis in idem ? droit pĂ©nal immobilier la rĂšgle non bis in idem en droit civil la rĂšgle non bis in idem en droit pĂ©nal droit pĂ©nal informatique droit pĂ©nal international des affaires la loi ne doit Ă©tablir que des peines strictement et Ă©videmment nĂ©cessaires la rĂšgle non bis in idem droit pĂ©nal international et des affaires droit pĂ©nal international et droit international pĂ©nal La non application du principe du ne bis in idem la probitĂ© en droit pĂ©nal droit pĂ©nal international et europĂ©en droit pĂ©nal maritime lâarticle 62-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale lâarticle 63-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale droit pĂ©nal militaire droit pĂ©nal privĂ© lâarticle 710 du code de procĂ©dure pĂ©nale la constitutionnalisation du droit pĂ©nal la famille en droit pĂ©nal Quâest-ce que le principe non bis in idem ? lâapplication du principe non bis in idem Lâapplication du principe non bis in idem signifie droit pĂ©nal des affaires lĂ©gal 500 droit pĂ©nal des entreprises le droit pĂ©nal des mineurs le droit pĂ©nal du travail droit pĂ©nal des marchĂ©s publics droit pĂ©nal des mineurs le droit pĂ©nal le droit pĂ©nal des affaires droit pĂ©nal des sociĂ©tĂ©s droit pĂ©nal des sociĂ©tĂ©s commerciales le discernement en droit pĂ©nal le droit international pĂ©nal droit pĂ©nal douanier droit pĂ©nal droit civil le cumul des peines en droit pĂ©nal le dĂ©veloppement du droit pĂ©nal international droit pĂ©nal droit privĂ© Quâest-ce que le principe non bis in idem ? droit pĂ©nal droit public lâavocat pĂ©naliste le cumul de peines droit pĂ©nal du travail droit pĂ©nal Ă©conomique lâarticle 710 du code de procĂ©dure pĂ©nale lâarticle 78-6 du code de procĂ©dure pĂ©nale droit pĂ©nal environnement droit pĂ©nal et civil lâarticle 63-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale lâarticle 7 du code de procĂ©dure pĂ©nale droit pĂ©nal et criminologie droit pĂ©nal et droit civil lâarticle 6 du code de procĂ©dure pĂ©nale lâarticle 62-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale droit pĂ©nal et droit criminel droit pĂ©nal et nouvelles technologies lâarticle 5 du code de procĂ©dure pĂ©nale lâarticle 55-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale Quâest-ce que le principe non bis in idem ? droit pĂ©nal et procĂ©dure pĂ©nale droit pĂ©nal et science criminelle lâarticle 29-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale lâarticle 368 du code de procĂ©dure pĂ©nale droit pĂ©nal europĂ©en droit pĂ©nal fiscal lâarticle 132-3 du code pĂ©nal lâarticle 132-4 du code pĂ©nal droit pĂ©nal français droit pĂ©nal gĂ©nĂ©ral le principe de non bis in idem Le principe de non bis in idem en droit financier droit pĂ©nal avocat droit pĂ©nal bancaire le pardon en droit pĂ©nal le pĂ©nal droit pĂ©nal civil droit pĂ©nal comparĂ© le non bis in idem le non cumul des peines Quâest-ce que le principe non bis in idem ? droit pĂ©nal de la circulation routiĂšre droit pĂ©nal de la concurrence le meilleur avocat en France le mensonge en droit pĂ©nal droit pĂ©nal de la consommation droit pĂ©nal de la famille le groupe en droit pĂ©nal le meilleur avocat droit pĂ©nal de la presse droit pĂ©nal de lâArt le droit pĂ©nal international le droit pĂ©nal spĂ©cial droit pĂ©nal des affaires droit pĂ©nal des affaires avocat le droit pĂ©nal français le droit pĂ©nal gĂ©nĂ©ral droit pĂ©nal des affaires cabinet droit pĂ©nal des affaires internationales le principe de non cumul des peines Quâest-ce que le principe non bis in idem ? les meilleurs avocats penalistes les meilleurs avocats pĂ©nalistes de France Le principe non bis in idem le principe non bis in idem dans le contentieux du travail les faits parlent dâeux-mĂȘmes signification les faits, parlent-ils dâeux-mĂȘmes le principe non bis in idem en droit administratif le principe non bis in idem en droit du travail les faits parlent dâeux-mĂȘmes les faits parlent dâeux-mĂȘmes latin Le principe non bis in idem en droit europĂ©en le principe non bis in idem en droit pĂ©nal les droits de la partie civile dans le procĂšs pĂ©nal les droits de la victime dans le procĂšs pĂ©nal le principe non bis in idem en droit pĂ©nal des affaires Le principe non bis in idem en droit pĂ©nal europĂ©en les avocats du barreau de paris Les difficultĂ©s dâapplication du principe non bis in idem le principe non bis in idem en matiĂšre fiscale le risque en droit pĂ©nal Quâest-ce que le principe non bis in idem ? lĂ©gal 500 droit pĂ©nal des affaires les avocats les avocats dâaffaires non bis in idem civil non bis in idem civil pĂ©nal les mĂȘmes faits maĂźtre avocat meilleur avocat non bis in idem article 6 non bis in idem avocat meilleur avocat droit pĂ©nal meilleur avocat en droit pĂ©nal non bis in idem article non bis in idem article 4 meilleur avocat pĂ©nal meilleur avocat pĂ©naliste non bis idem droit pĂ©nal non bis in idem Quâest-ce que le principe non bis in idem ? meilleur pĂ©naliste français meilleurs avocats pĂ©nalistes MĂ©moire le principe de non bis in idem droit fiscal MĂ©moire principe non bis in idem mensonge droit pĂ©nal mensonge en droit pĂ©nal non bis in idem avocat spĂ©cialiste droit pĂ©nal paris non bis non bis idem nul ne peut invoquer sa propre turpitude nul nâest coupable non bis in idem fiscal non bis in idem jurisprudence nul ne peut ĂȘtre puni quâen vertu dâune loi Ă©tablie et promulguĂ©e antĂ©rieurement au dĂ©lit nul ne peut ĂȘtre puni quâen vertu dâune loi non bis in idem pĂ©nal non bis in idem pĂ©nal fiscal nul ne peut ĂȘtre poursuivi ou puni pĂ©nalement Ă raison des mĂȘmes faits nul ne peut ĂȘtre puni pour un crime Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Non bis in idem principe fondateur procĂ©dure pĂ©nale Non bis in idem principe ordre public nul ne peut ĂȘtre poursuivi nul ne peut ĂȘtre poursuivi ou puni pĂ©nalement non bis in idem procĂ©dure pĂ©nale Non bis in idem protĂšge quels principes nul ne peut ĂȘtre inquiĂ©tĂ© pour ses opinions nul ne peut ĂȘtre jugĂ© deux fois non bis in idem sanction administrative non bis in idem sanction administrative et pĂ©nale nul ne peut donner plus de droit quâil nâen a nul ne peut ĂȘtre enclavĂ© non bis in idem sanction disciplinaire non bis in idem sanction pĂ©nale nul ne peut nul ne peut donner ce quâil nâa pas fait Principe de non bis in idem Principe de non bis in idem administrateur territorial non bis in idem en droit civil Quâest-ce que le principe non bis in idem ? non bis in idem en droit du travail on ne peut ĂȘtre jugĂ© deux fois pour les mĂȘmes faits on ne peut pas ĂȘtre condamnĂ© deux fois non bis in idem en droit pĂ©nal non bis in idem en matiĂšre civile on ne juge pas deux fois la mĂȘme affaire on ne peut ĂȘtre condamnĂ© deux fois non bis in idem exception non bis in idem exemple on ne peut pas ĂȘtre jugĂ© deux fois on ne peut pas juger deux fois Pas de principe non bis in idem en droit international pĂ©nal civil avocat pĂ©naliste paris pĂ©nal des affaires pĂ©nal et civil pĂ©naliste penaliste avocat Principe du non bis in idem corruption principe non bis in idem Quâest-ce que le principe non bis in idem ? pĂ©naliste avocat paris peut-on ĂȘtre jugĂ© deux fois pour le mĂȘme crime peut-on ĂȘtre jugĂ© deux fois pour le mĂȘme fait philosophie du droit pĂ©nal pour les mĂȘmes faits poursuivi pour les mĂȘmes faits prĂ©cis de droit pĂ©nal Principe classique de procĂ©dure pĂ©nale non bis in idem Principe de mise en cause et non bis in idem non bis in idem code de procĂ©dure pĂ©nale Principe de non bis in idem article Principe de non bis in idem droit de la concurrence non bis in idem en droit administratif Principe de non bis in idem droit pĂ©nal Principe de non bis in idem fiscal non bis in idem droit pĂ©nal international Principe de non bis in idem niet Principe de proportionnalitĂ© des sanctions et non bis in idem non bis in idem droit pĂ©nal Principe dâĂ©galitĂ© non bis in idem Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Principe du non bis in idem non bis in idem droit international Principe non bis in idem ai loi Principe non bis in idem ai loi juin 2016 non bis in idem droit civil Principe non bis in idem ab NorvĂšge grande Stevens Principe non bis in idem applicable en droit civil non bis in idem droit administratif principe non bis in idem arrĂȘt principe non bis in idem article non bis in idem def Principe non bis in idem Beccaria Principe non bis in idem cedh non bis in idem cour de cassation Principe non bis in idem cedh 2017 Principe non bis in idem circonstances aggravantes non bis in idem conseil constitutionnel Principe non bis in idem crue Principe non bis in idem code Quâest-ce que le principe non bis in idem ? non bis in idem code procĂ©dure pĂ©nale principe non bis in idem code pĂ©nal Principe non bis in idem code procĂ©dure pĂ©nale non bis in idem code pĂ©nal Principe non bis in idem condamnations principales et secondaires Principe non bis in idem conseil constitutionnel non bis in idem code du travail quâest-ce que le principe non bis in idem principe non bis in idem juridique principe non bis in idem justice procĂ©dure pĂ©nale et procĂ©dure civile Principe non bis in idem mĂȘmes faits principe non bis in idem ne bis in idem procĂ©dure pĂ©nale approfondie Principe non bis in idem parquet financier principe non bis in idem pĂ©nal procĂ©dure civile et procĂ©dure pĂ©nale principe non bis in idem pĂ©nale principe non bis in idem que faire Quâest-ce que le principe non bis in idem ? procĂ©dure civile et pĂ©nale principe non bis in idem recel principe non bis in idem rĂšgle prix avocat pĂ©nal principe non bis in idem sanction disciplinaire principe non bis in idem valeur constitutionnelle question droit pĂ©nal Principe non bis in idem conseil constitutionnel Eads Principe non bis in idem contrĂŽle des concentration victime droit pĂ©nal Principe non bis in idem cour de justice de lâUE Principe non bis in idem cp un pĂ©naliste Principe non bis in idem dâH principe non bis in idem def un cumul des peines Principe non bis in idem donnĂ©e Principe non bis in idem droit administratif un avocat pĂ©naliste Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Principe non bis in idem droit administratif mesure conservatoire Principe non bis in idem droit civil trouver un bon avocat pĂ©naliste Principe non bis in idem droit de la concurrence Principe non bis in idem droit disciplinaire tarif avocat pĂ©nal principe non bis in idem droit du travail principe non bis in idem droit europĂ©en tarif avocat droit pĂ©nal principe non bis in idem droit fiscal Principe non bis in idem droit international rĂšgle ne bis in idem rĂšgle non bis in idem Principe non bis in idem droit pĂ©nal Principe non bis in idem droit pĂ©nal article spĂ©cialiste droit pĂ©nal Principe non bis in idem droit pĂ©nal et droit administratif Principe non bis in idem droit romain spĂ©cialisĂ© en droit pĂ©nal Quâest-ce que le principe non bis in idem ? principe non bis in idem en droit civil Principe non bis in idem en droit fiscal rĂšgle non bis in idem droit pĂ©nal Principe non bis in idem en matiĂšre fiscale Principe non bis in idem et dĂ©lit dâinitiĂ© sanctionner deux fois les mĂȘmes faits Principe non bis in idem et principe de nĂ©cessitĂ© Principe non bis in idem et terrorisme rĂšgle non bis in idem sanction principe non bis in idem exemple Principe non bis in idem fiscal rĂšgle du non bis in idem principe non bis in idem fonction publique Principe non bis in idem identitĂ© des qualifications rĂšgle non bis in idem droit fiscal Principe non bis in idem infraction dâhabitude rĂšgle non bis in idem droit du travail Principe non bis in idem international Ă cause de cela Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Ă cause de, ainsi, Ă nouveau, Ă partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant Quâest-ce que le principe non bis in idem ? câest ainsi que, câest pour cela que, par ailleurs, câest pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, Dâautant plus, dâaprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre Quâest-ce que le principe non bis in idem ? De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier Quâest-ce que le principe non bis in idem ? En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il sâagit de, il y a aussi, Mais Quâest-ce que le principe non bis in idem ? MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout dâabord, Toutefois, troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă cause de cela Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Ă cause de, ainsi, Ă nouveau, Ă partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant Quâest-ce que le principe non bis in idem ? câest ainsi que, câest pour cela que, par ailleurs, câest pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, Dâautant plus, dâaprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre Quâest-ce que le principe non bis in idem ? De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier Quâest-ce que le principe non bis in idem ? En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il sâagit de, il y a aussi, MaisQuâest-ce que le principe non bis in idem ? MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout dâabord, Toutefois Quâest-ce que le principe non bis in idem ? troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă cause de cela Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Ă cause de, ainsi, Ă nouveau, Ă partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant Quâest-ce que le principe non bis in idem ? câest ainsi que, câest pour cela que, par ailleurs, câest pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, Dâautant plus, dâaprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre Quâest-ce que le principe non bis in idem ? De mĂȘme, enfin, de nouveau de plus, en dernier lieu, De plus, de sorte que, deuxiĂšmement, Donc, en ce qui concerne, En conclusion, par ailleurs, En consĂ©quence, En dernier lieu, dommage encore, En fait, puis, En outre, finalement, en particulier Quâest-ce que le principe non bis in idem ? En premier lieu, finalement, En revanche, En somme, encore une fois, Enfin, ensuite, Ă©tant donnĂ© que, Finalement, grĂące Ă , il est question de, de mĂȘme, Il sâagit de, il y a aussi, Mais Quâest-ce que le principe non bis in idem ? MalgrĂ© cela, MalgrĂ© tout, NĂ©anmoins, Outre cela, Par ailleurs , Par consĂ©quent, et aussi, Par contre, par exemple, Ă©videmment, Par la suite, par rapport Ă , parce que, plus prĂ©cisĂ©ment, plus tard, Pour commencer Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Pour conclure, Pourtant, PremiĂšrement, Prenons le cas de, Puis, puisque, Qui plus est, Selon, Suivant, Tandis que, touchant Ă , Tout dâabord, Toutefois Quâest-ce que le principe non bis in idem ? troisiĂšmement et ensuite, Une fois de plus, et puis, et aussi, Ă cause de cela Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Ă cause de, ainsi, Ă nouveau, Ă partir de lĂ , Ainsi, Alors que, Alors, AprĂšs cela, AprĂšs que, Aussi, bien que, car, Cependant Quâest-ce que le principe non bis in idem ? câest ainsi que, câest pour cela que, par ailleurs, câest pourquoi, ConsidĂ©rons, Contraste, Dâautant plus, dâaprĂšs, de ce fait, de façon, maniĂšre que, De la mĂȘme maniĂšre, du cabinet Aci assurera efficacement votre dĂ©fense. Il vous appartient de prendre lâinitiative en lâappelant au tĂ©lĂ©phone ou bien en envoyant un mail. 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AprĂšs cela, Droit pĂ©nal spĂ©cial les infractions du code pĂ©nal Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Puis, pĂ©nal des affaires Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Aussi, Droit pĂ©nal fiscal Quâest-ce que le principe non bis in idem ? MalgrĂ© tout, Droit pĂ©nal de lâurbanisme Quâest-ce que le principe non bis in idem ? De mĂȘme, Le droit pĂ©nal douanier Quâest-ce que le principe non bis in idem ? En outre, Droit pĂ©nal de la presse Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Et ensuite, Quâest-ce que le principe non bis in idem ? pĂ©nal des nuisances Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Donc, pĂ©nal routier infractions Quâest-ce que le principe non bis in idem ? Outre cela, Droit pĂ©nal du travail Quâest-ce que le principe non bis in idem ? MalgrĂ© tout, Droit pĂ©nal de lâenvironnement Cependant, pĂ©nal de la famille En outre, Droit pĂ©nal des mineurs Ainsi, Droit pĂ©nal de lâinformatique En fait, pĂ©nal international Tandis que, Droit pĂ©nal des sociĂ©tĂ©s NĂ©anmoins, Le droit pĂ©nal de la consommation Toutefois, Lexique de droit pĂ©nal Alors, Principales infractions en droit pĂ©nal Puis, ProcĂ©dure pĂ©nale Pourtant, Notions de criminologie En revanche, DĂFENSE PĂNALE Aussi, AUTRES DOMAINES Enfin, CONTACT.
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par Serge BraudoConseiller honoraire Ă la Cour d'appel de Versailles Cass. civ. 3, 7 novembre 2012, 11-18138Dictionnaire Juridique Cour de cassation, 3Ăšme chambre civile 7 novembre 2012, Cette dĂ©cision est visĂ©e dans la dĂ©finition Sous-traitance LA COUR DE CASSATION, TROISIĂME CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrĂȘt suivant Sur le moyen unique Vu l'article 14-1 de la loi du 31 dĂ©cembre 1975, ensemble l'article 1382 du code civil ; Attendu, selon l'arrĂȘt attaquĂ© Montpellier, 8 mars 2011, que la sociĂ©tĂ© Frangaz a confiĂ© un chantier Ă la sociĂ©tĂ© ER2E ; que celle-ci a commandĂ© Ă la sociĂ©tĂ© Baudin Chateauneuf Dervaux sociĂ©tĂ© Baudin, la rĂ©alisation d'une charpente mĂ©tallique destinĂ©e au chantier ; que la sociĂ©tĂ© Baudin a assignĂ© la sociĂ©tĂ© Frangaz en paiement de sommes ; Attendu que, pour dĂ©bouter la sociĂ©tĂ© Baudin de sa demande, l'arrĂȘt retient que l'obligation, prĂ©vue par l'article 14-1 de la loi du 31 dĂ©cembre 1975, ne s'applique qu'aux contrats de bĂątiment et de travaux publics, ce qui n'est pas le cas en l'espĂšce, qu'au surplus, dans la mesure oĂč la sociĂ©tĂ© Baudin n'a travaillĂ© qu'en atelier et n'a exĂ©cutĂ© aucune prestation sur le chantier ainsi que cela ressort notamment de la liste des entreprises intervenantes Ă©tablie par la sociĂ©tĂ© Decta et oĂč la sociĂ©tĂ© Baudin n'est pas mentionnĂ©e, l'article 14-1 prĂ©citĂ© serait en tout Ă©tat de cause inapplicable ; et qu'en consĂ©quence aucune faute ne peut ĂȘtre retenue Ă l'encontre de la sociĂ©tĂ© Frangaz ; Qu'en statuant ainsi, par des motifs qui ne suffisent pas Ă exclure la rĂ©alisation de travaux de bĂątiment ou de gĂ©nie civil confiĂ©s Ă la sociĂ©tĂ© ER2E et sous-traitĂ©s Ă la sociĂ©tĂ© Baudin et alors que les dispositions du deuxiĂšme alinĂ©a de l'article 14-1 de la loi du 31 dĂ©cembre 1975 s'appliquent au contrat de sous-traitance industrielle lorsque le maĂźtre de l'ouvrage connaĂźt son existence, nonobstant l'absence du sous-traitant sur le chantier, la cour d'appel a violĂ© les textes susvisĂ©s ; PAR CES MOTIFS CASSE ET ANNULE, mais seulement en ce qu'il a dĂ©boutĂ© la sociĂ©tĂ© Baudin de sa demande formĂ©e sur le fondement de l'article 14-1 de la loi du 31 dĂ©cembre 1975, l'arrĂȘt rendu le 8 mars 2011, entre les parties, par la cour d'appel de Montpellier ; remet, en consĂ©quence, sur ce point, la cause et les parties dans l'Ă©tat oĂč elles se trouvaient avant ledit arrĂȘt et, pour ĂȘtre fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de NĂźmes ; Condamne la sociĂ©tĂ© Frangaz aux dĂ©pens ; Vu l'article 700 du code de procĂ©dure civile, condamne la sociĂ©tĂ© Frangaz Ă payer Ă la sociĂ©tĂ© Baudin la somme de 2 500 euros ; rejette la demande de la sociĂ©tĂ© Frangaz ; Dit que sur les diligences du procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la Cour de cassation, le prĂ©sent arrĂȘt sera transmis pour ĂȘtre transcrit en marge ou Ă la suite de l'arrĂȘt partiellement cassĂ© ; Ainsi fait et jugĂ© par la Cour de cassation, troisiĂšme chambre civile, et prononcĂ© par le prĂ©sident en son audience publique du sept novembre deux mille douze. MOYEN ANNEXE au prĂ©sent arrĂȘt Moyen produit par la SCP Baraduc et Duhamel, avocat aux Conseils, pour la sociĂ©tĂ© Baudin ChĂąteauneuf Dervaux. IL EST FAIT GRIEF Ă l'arrĂȘt attaquĂ© d'avoir dit que les dispositions de la loi du 6 janvier 1986 - ayant introduit l'article 14-1 de la loi du 31 dĂ©cembre 1975 - ne s'appliquent pas en l'espĂšce et d'avoir dĂ©boutĂ© en consĂ©quence la sociĂ©tĂ© Baudin Chateauneuf Dervaux de sa demande de condamnation de la sociĂ©tĂ© Frangaz au paiement de la somme de ⏠à titre de dommages et intĂ©rĂȘts ; AUX MOTIFS PROPRES QUE l'obligation prĂ©vue par l'article 14-1 de la loi du 31 dĂ©cembre 1975 ne s'applique qu'aux contrats de bĂątiment et de travaux publics, ce qui n'est pas le cas en l'espĂšce ; qu'au surplus, dans la mesure oĂč la sociĂ©tĂ© Baudin Chateauneuf Dervaux n'a travaillĂ© qu'en atelier et n'a exĂ©cutĂ© aucune prestation sur le chantier ainsi que cela ressort notamment de la liste des entreprises intervenantes Ă©tablie par la sociĂ©tĂ© Decta et oĂč la sociĂ©tĂ© Baudin Chateauneuf Dervaux n'est pas mentionnĂ©e, l'article 14-1 prĂ©citĂ© serait en tout Ă©tat de cause inapplicable ; qu'en ce qui concerne la livraison par la sociĂ©tĂ© Baudin Chateauneuf Dervaux d'un auvent mĂ©tallique le 12 fĂ©vrier 2008, il convient de relever que le bon de livraison a Ă©tĂ© Ă©mis par la sociĂ©tĂ© ER2E et non pas par la sociĂ©tĂ© Frangaz et que la prĂ©sence de la sociĂ©tĂ© Baudin Chateauneuf Dervaux sur le chantier n'est pas mentionnĂ©e au registre journal tenu par la sociĂ©tĂ© Decta, Ă©tant prĂ©cisĂ© qu'en tout Ă©tat de cause les livreurs n'Ă©taient pas autorisĂ©s Ă pĂ©nĂ©trer sur le chantier ; qu'en consĂ©quence, aucune faute de nature dĂ©lictuelle ou quasi-dĂ©lictuelle ne peut ĂȘtre retenue Ă l'encontre de la sociĂ©tĂ© Frangaz et que le jugement sera confirmĂ© en ce qu'il a dĂ©boutĂ© la sociĂ©tĂ© Baudin Chateauneuf Dervaux de sa demande subsidiaire fondĂ©e sur l'article 1382 du Code civil ; AUX MOTIFS REPUTES ADOPTES QUE, au cas prĂ©sent, les dispositions de la loi du 6 janvier 1986, modifiant la loi du 31 dĂ©cembre 1975, ne sauraient trouver Ă s'appliquer du fait que le chantier concernĂ© ne reprĂ©sentait pas un contrat de travaux de bĂątiment ni de travaux publics ; qu'en consĂ©quence aucune faute ne saurait ĂȘtre reprochĂ©e Ă la sociĂ©tĂ© Frangaz au titre de ces dispositions ; ALORS QUE, D'UNE PART, pour rejeter la demande formĂ©e par la sociĂ©tĂ© Baudin Chateauneuf Dervaux, sous-traitant, contre la sociĂ©tĂ© Frangaz, maĂźtre de l'ouvrage, pour manquement Ă ses obligations rĂ©sultant de l'article 14-1 de la loi du 31 dĂ©cembre 1975, la cour d'appel s'est contentĂ©e d'affirmer que cette disposition ne s'appliquait qu'aux contrats de bĂątiments et de travaux publics, ce qui n'est pas le cas en l'espĂšce » ; qu'en statuant ainsi, par des motifs qui ne suffisent pas Ă exclure la rĂ©alisation de travaux de bĂątiment ou de gĂ©nie civil dans le cadre du marchĂ© confiĂ© Ă la sociĂ©tĂ© ER2E et sous-traitĂ© Ă la sociĂ©tĂ© Baudin Chateauneuf Dervaux, la cour d'appel a privĂ© sa dĂ©cision de base lĂ©gale au regard des articles 14-1 de la loi du 31 dĂ©cembre 1975 relative Ă la sous-traitance et 1382 du Code civil ; ALORS QUE, D'AUTRE PART, en tout Ă©tat de cause, l'obligation pour le maĂźtre de l'ouvrage, s'il a connaissance de la prĂ©sence d'un sous-traitant n'ayant pas fait l'objet des obligations dĂ©finies Ă l'article 3 de la loi du 31 dĂ©cembre 1975, de mettre l'entrepreneur principal en demeure de s'acquitter de ses obligations s'applique au contrat de sous-traitance industrielle, nonobstant l'absence du sous-traitant sur le chantier ; qu'en Ă©cartant l'application de l'article 14-1 de la loi du 31 dĂ©cembre 1975 et en jugeant que la sociĂ©tĂ© Frangaz n'avait commis aucun manquement Ă ce titre au motif que la sociĂ©tĂ© Baudin Chateauneuf Dervaux n'avait travaillĂ© qu'en atelier et n'avait exĂ©cutĂ© aucune prestation sur le chantier, tandis que la sociĂ©tĂ© Frangaz Ă©tait soumise Ă l'article 14-1 Ă l'Ă©gard de la sociĂ©tĂ© Baudin Chateauneuf Dervaux, peu important la nature de la sous-traitance et peu important que cette sociĂ©tĂ© ait Ă©tĂ© absente du chantier ou ait effectivement procĂ©dĂ© Ă la livraison des ouvrages mĂ©talliques rĂ©alisĂ©s, la cour d'appel a violĂ© les articles 14-1 de la loi du 31 dĂ©cembre 1975 et 1382 du Code civil ; ALORS QUE, ENFIN, en statuant comme elle l'a fait, sans rechercher, comme elle y Ă©tait invitĂ©e concl., p. 6, § 4, 5 et 7, p. 7, § 2, si les plans d'exĂ©cution, dont il rĂ©sultait clairement que la charpente mĂ©tallique Ă©tait exĂ©cutĂ©e par la sociĂ©tĂ© Baudin Chateauneuf Dervaux, avaient Ă©tĂ© soumis pour validation au maĂźtre de l'ouvrage, qui avait confiĂ© le chantier Ă une sociĂ©tĂ© d'ingĂ©nierie et d'Ă©tudes techniques qui ne pouvait rĂ©aliser l'ouvrage mĂ©tallique, de sorte que le maĂźtre de l'ouvrage avait nĂ©cessairement eu connaissance de l'intervention d'une sociĂ©tĂ© soustraitante et devait mettre en demeure la sociĂ©tĂ© ER2E de respecter ses obligations Ă ce titre, la cour d'appel a privĂ© sa dĂ©cision de base lĂ©gale au regard des articles 14-1 de la loi du 31 dĂ©cembre 1975 et 1382 du Code civil. Cette dĂ©cision est visĂ©e dans la dĂ©finition Sous-traitance DĂ©cision extraite de la base de donnĂ©es de la DILA - mise Ă jour 09/05/2018 conformĂ©ment Ă la loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016.
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article 138 du code de procédure civile