AprĂšsavis donnĂ© aux parties conformĂ©ment Ă  l' article 1015 du code de procĂ©dure civile, il estLA COUR DE CASSATION, DEUXIÈME CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrĂȘt suivant : CIV. 2 LM COUR DE CASSATION _ Audience publique du 9 juin 2022 Cassation M. PIREYRE, prĂ©sident ArrĂȘt n° 592 FS-B Pourvoi n° M 19-21.798 R É P U B L I Q U E F R A N Le tribunal judiciaire connaĂźt 1° Des actions pour dommages causĂ©s aux champs et cultures, aux fruits et rĂ©coltes, aux arbres, aux clĂŽtures et aux bĂątiments agricoles, que ces dommages rĂ©sultent du fait de l'homme, des animaux domestiques ou des instruments et machines de culture ; 2° Des actions pour dommages causĂ©s aux cultures et rĂ©coltes par le gibier ; 3° Des demandes relatives aux vices rĂ©dhibitoires et aux maladies contagieuses des animaux domestiques, fondĂ©es sur les dispositions du code rural et de la pĂȘche maritime ou sur la convention des parties, quel qu'ait Ă©tĂ© le mode d'acquisition des animaux ; 4° Des actions en rescision, rĂ©duction de prix ou dommages-intĂ©rĂȘts pour lĂ©sion dans les ventes d'engrais, amendements, semences et plants destinĂ©s Ă  l'agriculture, et de substances destinĂ©es Ă  l'alimentation du bĂ©tail ; 5° Des contestations relatives aux warrants agricoles ; 6° Des contestations relatives aux travaux nĂ©cessaires Ă  l'entretien et Ă  la mise en Ă©tat de viabilitĂ© des chemins d' au I de l’article 40 du dĂ©cret n° 2019-912 du 30 aoĂ»t 2019, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2020. Se reporter aux conditions d’application prĂ©vues aux IV Ă  VIII du mĂȘme article 40. Article L431-3-1 - Code de l'organisation judiciaire » Lors de l'examen du pourvoi, la Cour de cassation peut inviter toute personne dont la compĂ©tence ou les connaissances sont de nature Ă  l'Ă©clairer utilement sur la solution Ă  donner Ă  un litige Ă  produire des observations d'ordre gĂ©nĂ©ral sur les points qu'elle dĂ©termine. Versions Liens relatifs. Versions. Liens relatifs Un mouvement de dĂ©pĂ©nalisation de vie des affaires a Ă©tĂ© amorcĂ© depuis une quinzaine d’annĂ©es. Toutefois, les infractions qui peuvent ĂȘtre reprochĂ©es aux dirigeants d’entreprise restent trĂšs nombreuses et relĂšvent de branches trĂšs diverses du droit. Il n’est pas question d’étudier de façon exhaustive toutes les infractions applicables, mais de dresser les caractĂ©ristiques des catĂ©gories d’infractions qui concernent le plus grand nombre de dirigeants d’entreprise. 1. Les infractions de droit commun Un certain nombre d’infractions de droit commun appliquĂ©es au droit des affaires sont prĂ©vues dans le Code pĂ©nal abus de confiance, escroquerie, vol, faux en Ă©critures
. a. L’escroquerie Le dĂ©lit d’escroquerie est prĂ©vu Ă  l’article 313-1 du Code pĂ©nal. Les dirigeants sont dĂ©clarĂ©s coupables d’escroquerie, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, pour avoir employĂ© des manƓuvres frauduleuses aux fins de procurer des fonds Ă  leur entreprise. Les manƓuvres frauduleuses sont des plus diverses, et notamment La prĂ©sentation de bilans falsifiĂ©s pour obtenir d’une banque des prĂȘts ; La rĂ©alisation d’une augmentation fictive de capital aux fins de tromper un prĂȘteur Ă©ventuel. Les manƓuvres doivent avoir Ă©tĂ© dĂ©terminantes dans la remise des fonds ou de valeurs ou dans la fourniture de service. L’intention du dirigeant de commettre l’infraction doit, par ailleurs, impĂ©rativement ĂȘtre Ă©tablie. b. L’abus de confiance Le dĂ©lit d’abus de confiance est prĂ©vu Ă  l’article 314-1 du Code pĂ©nal. Les dirigeants d’entreprise sont dĂ©clarĂ©s coupables d’abus de confiance, le plus souvent, pour avoir dĂ©tournĂ© des fonds qu’ils avaient reçus en qualitĂ© de mandataires. Il en est ainsi du dirigeant qui avait reçu, en cette qualitĂ© et Ă  titre de mandat, les versements effectuĂ©s par des souscripteurs Ă  une augmentation de capital, les avait affectĂ©s aux besoins gĂ©nĂ©raux de la trĂ©sorerie sociale, ladite augmentation ayant Ă©chouĂ©, la sociĂ©tĂ© avait dĂ©posĂ© son bilan et les souscripteurs n’avaient pu rentrer en possession des fonds remis. Il est Ă  noter que l’expert-comptable qui, en toute connaissance de cause masque les dĂ©tournements de fonds sociaux et Ă©tabli des procĂšs-verbaux d’assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales autorisant certaines des opĂ©rations reprochĂ©es, se rend coupable de complicitĂ© d’abus de confiance. c. Le faux et usage de faux Le dĂ©lit de faux et usage de faux est prĂ©vu Ă  l’article 441-1 du Code pĂ©nal. A titre d’exemple, est ainsi constitutif de dĂ©lit de faux l’établissement de procĂšs-verbaux d’assemblĂ©es prĂ©tendument tenues et non effectivement rĂ©unies. 2. Les infractions au droit des sociĂ©tĂ©s Dans ses articles L. 241-1 Ă  L. 248-1, le Code de commerce prĂ©voit les infractions que peuvent commettre les sociĂ©tĂ©s et/ou leurs dirigeants, en Ă©numĂ©rant des infractions spĂ©cifiques Ă  certaines formes de sociĂ©tĂ©s et en prĂ©voyant Ă©galement des infractions communes aux diverses formes de sociĂ©tĂ©s commerciales. » Une lecture de ces quelques articles du Code de commerce donne un premier aperçu de tout un volet des risques encourus pĂ©nalement par un dirigeant d’entreprise. Les infractions les plus courantes sont l’abus de biens sociaux, l’émission de valeurs mobiliĂšres, la distribution de dividendes fictifs, la prĂ©sentation de comptes non-fidĂšles et l’abus de pouvoirs ou de voix. a. L’abus de biens sociaux Les dirigeants sociaux ne doivent jamais confondre leurs propres biens avec ceux de la sociĂ©tĂ©. Le texte d’incrimination ici pour les gĂ©rants de SARL est des plus explicites Est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 375 000 € 
. 4° Le fait pour les gĂ©rants, de faire, de mauvaise foi, des biens ou du crĂ©dit de la sociĂ©tĂ©, un usage qu’ils savent contraire Ă  l’intĂ©rĂȘt de celle-ci, Ă  des fins personnelles ou pour favoriser une autre sociĂ©tĂ© ou entreprise dans laquelle ils sont intĂ©ressĂ©s directement ou indirectement ; » article L. 241-3, 4° du Code de commerce. Cette infraction est Ă©galement prĂ©vue par les articles L. 242-6, 3° du Code de commerce pour le prĂ©sident, les administrateurs ou les directeurs gĂ©nĂ©raux d’une SA et L. 231-11, 3° du Code monĂ©taire et financier pour les dirigeants de la sociĂ©tĂ© de gestion d’une sociĂ©tĂ© civile de placement immobilier. L’abus de biens sociaux est constituĂ© d’un Ă©lĂ©ment matĂ©riel et d’un Ă©lĂ©ment intentionnel. Dans l’exercice de leurs fonctions, les dirigeants sociaux disposent des biens contenus dans le patrimoine de la personne morale. Ils doivent dĂšs lors respecter la finalitĂ© juridique de leur pouvoir de gestion. Ainsi, une confusion de patrimoines, mĂȘme temporaire, est considĂ©rĂ©e comme un Ă©lĂ©ment matĂ©riel d’abus de biens sociaux. Tout emprunt de fonds sociaux pour rĂ©gler des dettes personnelles est, en effet, prohibĂ©. L’élĂ©ment intentionnel est retenu par les juges lorsque l’usage des biens de la sociĂ©tĂ© est effectuĂ© en toute connaissance de l’usage contraire aux intĂ©rĂȘts de la sociĂ©tĂ©. La mauvaise foi s’apprĂ©cie au regard des circonstances dans lesquelles les actes ont Ă©tĂ© commis. Elle se dĂ©duit nĂ©cessairement de la clandestinitĂ© des opĂ©rations rĂ©alisĂ©es par le dirigeant fautif. Se rend complice de l’abus de biens sociaux la personne coupable d’actes positifs qui, au moment de l’opĂ©ration dĂ©lictuelle, a connaissance que celle-ci est contraire Ă  l’intĂ©rĂȘt social. Tel est le cas d’un administrateur provisoire qui a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© complice, en raison des instructions qu’il avait donnĂ©es au dirigeant, lequel avait perçu un salaire abusif, sans contrepartie effective. La veuve d’un dirigeant a, quant Ă  elle, Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e coupable de recel d’abus de biens sociaux pour avoir conservĂ© des actions d’une sociĂ©tĂ© bĂ©nĂ©ficiaire d’un abus de biens sociaux, commis par son Ă©poux dĂ©cĂ©dĂ©, au dĂ©triment d’une autre sociĂ©tĂ© qu’il dirigeait b. L’émission de valeurs mobiliĂšres L’article 241-2 du Code de commerce punit d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 9 000 €, le gĂ©rant d’une SARL coupable d’émission directe ou par personnes interposĂ©es pour le compte de la sociĂ©tĂ©, de valeurs mobiliĂšres quelconque tels que les bons de souscription d’action, les bons de souscription de parts de crĂ©ateurs d’entreprise Ă  l’exception des obligations Ă©mises dans les conditions dudit code. Cette mĂȘme infraction est Ă©galement prĂ©vue pour le prĂ©sident, les administrateurs et les directeurs gĂ©nĂ©raux d’une sociĂ©tĂ© anonyme article 242-6, 2° du Code de commerce. c. La distribution de dividendes fictifs Est puni de peine d’emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 375 000 €, tout gĂ©rant qui opĂšre, entre les associĂ©s, la rĂ©partition de dividendes fictifs, en l’absence d’inventaire ou au moyen d’inventaires frauduleux article 241-3, 3° du Code de commerce. Il s’agit, ainsi, de sanctionner le gĂ©rant qui, sans avoir fait d’inventaire ou sur la base d’un inventaire frauduleux, distribue des dividendes aux associĂ©s alors que ces sommes n’étaient pas distribuables. Cette mĂȘme infraction est Ă©galement prĂ©vue pour SA article 242-6, 3° du Code de commerce. La rĂ©partition de dividendes fictifs est une infraction intentionnelle imposant, en consĂ©quence, la mauvaise foi. La distribution doit avoir Ă©tĂ© effectuĂ©e en connaissance de cause par les auteurs, mĂȘme s’ils n’en tirent aucun avantage personnel et mĂȘme si cette distribution a Ă©tĂ© approuvĂ©e par l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. d. La prĂ©sentation de comptes non-fidĂšles Sont punis de peine d’emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 375 000 €, les dirigeants de SARL et de sociĂ©tĂ©s par actions qui prĂ©sentent, aux associĂ©s, les comptes annuels ne donnant pas, pour chaque exercice, une image fidĂšle du rĂ©sultat des opĂ©rations de l’exercice, de la situation financiĂšre et du patrimoine. Les comptes sont, en effet, un Ă©lĂ©ment essentiel pour juger de la solvabilitĂ© d’une sociĂ©tĂ©, pour les associĂ©s comme pour les crĂ©anciers. Le Code du commerce rĂ©prime donc le gĂ©rant qui dissimule la vĂ©ritable situation de la sociĂ©tĂ© en ne fournissant pas les comptes prĂ©sentant une image fidĂšle de la situation rĂ©elle de l’entreprise articles du Code de commerce L. 241-3, 3° pour les SARL, L. 242-6, 2° pour les SA et L. 242-30, 1er pour une SA Ă  directoire et conseil de surveillance et article L. 231-11, 2 du Code monĂ©taire et financier. Le dĂ©lit de prĂ©sentation de comptes infidĂšles peut causer un prĂ©judice direct aux associĂ©s ou aux porteurs de titres de la sociĂ©tĂ©. Ce prĂ©judice est Ă©tabli dĂšs lors que les comptes litigieux ont servi de base Ă  l’évaluation des titres acquis par le plaignant, mĂȘme si ces comptes ont Ă©tĂ© approuvĂ©s avant que ce dernier ne soit associĂ©. De mĂȘme, un Ă©tablissement financier a Ă©tĂ© admis Ă  se constituer partie civile en rĂ©paration du prĂ©judice rĂ©sultant d’une prĂ©sentation de comptes infidĂšles dans la mesure oĂč celle-ci a dĂ©terminĂ© la banque Ă  consentir son concours. Quant aux crĂ©anciers de la sociĂ©tĂ©, les juges vĂ©rifient dans chaque affaire que le prĂ©judice invoquĂ© est bien la consĂ©quence directe de l’inexactitude des comptes prĂ©sentĂ©s ou publiĂ©s. Est recevable Ă  se constituer partie civile le crĂ©ancier d’une sociĂ©tĂ© dont les comptes falsifiĂ©s avaient justifiĂ© le maintien des relations contractuelles . e. L’abus de pouvoirs ou de voix Sont punis de peine d’emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 375 000 €, les dirigeants de SARL et de sociĂ©tĂ©s par actions qui, de mauvaise foi, font, des pouvoirs qu’ils possĂšdent ou des voix dont ils disposent en cette qualitĂ©, un usage qu’ils savent contraire aux intĂ©rĂȘts de la sociĂ©tĂ©, Ă  des fins personnelles ou pour favoriser une autre sociĂ©tĂ© ou une autre entreprise dans laquelle ils sont intĂ©ressĂ©s directement ou indirectement articles L. 241-3, 5° et L 242-6, 4°du Code de commerce. L’usage abusif des pouvoirs est dĂ©terminĂ© par la conscience effective du dirigeant de faire courir un risque anormal Ă  la sociĂ©tĂ©. Il en est ainsi du dirigeant qui s’abstient de rĂ©clamer Ă  une autre sociĂ©tĂ© dans laquelle il est intĂ©ressĂ© le paiement de livraisons faites Ă  cette derniĂšre. 3. Les infractions au droit social Les dirigeants d’entreprise encourent de trĂšs nombreuses infractions non intentionnelles liĂ©es Ă  la lĂ©gislation du travail. Rappelons que les juges retiennent la responsabilitĂ© pĂ©nale des dirigeants d’entreprise dans le cas de ces infractions non intentionnelles », commises par un employĂ© de l’entreprise, son prĂ©posĂ©, dans le cadre de son travail, en application de l’article 121-3, al. 3 du Code pĂ©nal. MĂȘme si la Chancellerie recommande aux parquets de ne poursuivre, en cas d’infractions non intentionnelles et de nature technique, que la personne morale et non pas le dirigeant personne physique, il apparaĂźt dans les faits, que les dirigeants sont trĂšs souvent poursuivis aux cĂŽtĂ©s de la personne morale, mĂȘme sans faute personnelle avĂ©rĂ©e. N’oublions pas non plus qu’en cette matiĂšre de droit social, les dĂ©lĂ©gations de pouvoirs sont courantes. La responsabilitĂ© pĂ©nale du dirigeant d’entreprise peut ĂȘtre engagĂ©e principalement sur le fondement du Code pĂ©nal et du Code du travail. a. Les infractions au Code pĂ©nal Un certain nombre d’infractions qui constituent des atteintes involontaires Ă  la vie et Ă  l’intĂ©gritĂ© physique sont qualifiĂ©es de dĂ©lits. Ainsi, en cas d’accident du travail, le dirigeant peut ĂȘtre poursuivi, aux cĂŽtĂ©s de la sociĂ©tĂ© personne morale, du chef d’homicide involontaire pour avoir causĂ© par maladresse, imprudence, inattention, nĂ©gligence ou manquement Ă  une obligation de prudence ou de sĂ©curitĂ© imposĂ©e par la loi ou le rĂšglement », la mort d’autrui article 221-6 du Code pĂ©nal, ou encore du chef de blessures involontaires quand l’incapacitĂ© totale de travail qui en rĂ©sulte est supĂ©rieure Ă  trois mois article 221-19 du Code pĂ©nal. Par ailleurs, le dĂ©lit de mise en danger d’autrui rĂ©prime les manquements graves aux mesures de sĂ©curitĂ© ou de prudence mĂȘme en l’absence de dommages article 223-1 du Code pĂ©nal Le fait d’exposer directement autrui Ă  un risque immĂ©diat de mort ou de blessures de nature Ă  entraĂźner une mutilation ou une infirmitĂ© permanente par la violation manifestement dĂ©libĂ©rĂ©e d’une obligation particuliĂšre de prudence ou de sĂ©curitĂ© imposĂ©e par la loi ou le rĂšglement est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende ». Le dĂ©lit de mise en danger n’est constituĂ© que si le dirigeant a connaissance que le risque liĂ© au manquement relevĂ© a Ă©tĂ© la cause directe et immĂ©diate du risque auquel il a Ă©tĂ© exposĂ©. Tel n’a pas Ă©tĂ© le cas du directeur d’usine qui n’a pas tenu compte d’une lettre de mise en garde adressĂ©e par l’inspection du travail du fait de violations rĂ©glementaires, parce qu’il n’a pas Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© un lien immĂ©diat » entre ces violations et le risque auquel avaient Ă©tĂ© exposĂ©s les salariĂ©s ». b. Les infractions au Code du travail Le dirigeant est susceptible d’ĂȘtre poursuivi pour de trĂšs diverses infractions au Code du travail tout au long de la relation de travail avec son salariĂ©. Le dirigeant peut d’abord ĂȘtre poursuivi pour des infractions intentionnelles, et donc naturellement pour des faits personnels, du chef de harcĂšlement moral et sexuel, dĂ©finis aux articles L. 1152-1 et L. 1153-1 du Code du travail et punis d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 15 000 €. Les autres infractions sont pour la plupart des infractions matĂ©rielles. Les infractions lors de l’embauche Les peines prĂ©vues pour les infractions liĂ©es Ă  l’embauche sont sĂ©vĂšres, puisque les dirigeants dĂ©clarĂ©s coupables encourent, non seulement une amende, mais Ă©galement une peine d’emprisonnement. Attention donc notamment de ne pas faire publier une offre d’emploi comportant une mention discriminatoire fondĂ©e, notamment, sur l’apparence physique, l’ñge, la situation familiale, le sexe, sauf exceptions articles L. 1142-1, L. 1142-2 et L. 1144-1 du Code du travail. Attention Ă©galement de ne pas refuser d’embaucher un candidat en raison de son sexe, de ses mƓurs, son orientation sexuelle, sa situation familiale, son origine, son Ă©tat de santé  articles L. 1132-1 Ă  L. 1132-4 et L. 1142-1 et L 1142-2 du Code du travail et articles 225-1 et suivants du Code pĂ©nal. ou mĂȘme de son Ă©tat de grossesse articles L. 1225-1 Ă  L. 1225-3 du Code du travail. Les infractions relatives au travail dissimulĂ© Les dirigeants peuvent en maintes circonstances ĂȘtre poursuivis pour travail dissimulĂ© articles L. 8221-1, L. 8221-2 et L. 8221-3, L 8221-5 du Code du travail. Les infractions lors de l’exĂ©cution du contrat de travail La responsabilitĂ© pĂ©nale des dirigeants peut ĂȘtre mise en jeu pour diverses violations Ă  la rĂ©glementation du droit du travail, et notamment celles relatives À la durĂ©e lĂ©gale du travail articles R. 3124-3 et R. 3124-4 du Code du travail, les heures supplĂ©mentaires articles R. 3124-6, R. 3124-7, R 3124-11 et R. 3124-12 du Code du travail, le travail Ă  temps partiel ou le travail intermittent articles R. 3124-5, R. 3124-8, R. 3124-9 et R. 3124-10 du Code du travail. Au repos des salariĂ©s articles R. 3135-1, R. 3135-2 Ă  R. 3135-4, articles R. 3143-1. Au salaire non-respect du SMIC ou de la garantie de rĂ©munĂ©ration article R. 3233-1 du Code du travail, inĂ©galitĂ© de rĂ©munĂ©ration entre les hommes et les femmes article R. 3222-1 du Code du travail. Les infractions relatives aux rĂšgles d’hygiĂšne et de sĂ©curitĂ© Les dirigeants sont soumis aux dispositions du Code du travail relatives Ă  l’hygiĂšne, Ă  la sĂ©curitĂ© et aux conditions de travail des salariĂ©s. Ainsi, notamment, l’article L 4741-1 du Code du travail sanctionne l’atteinte aux dispositions sur l’hygiĂšne et la sĂ©curitĂ©. Les infractions relatives aux rĂšgles d’hygiĂšne et de sĂ©curitĂ© Les dirigeants qui portent ou tentent de porter atteinte Ă  l’instauration d’une institution reprĂ©sentative du personnel, Ă  sa libre dĂ©signation ou Ă  l’exercice rĂ©gulier de ses fonctions se rendent coupables du dĂ©lit d’entrave. Un dirigeant peut Ă©galement ĂȘtre poursuivi pour diverses infractions Ă  la lĂ©gislation sur les cotisations sociales, dont l’infraction de non-paiement des cotisations Ă  l’échĂ©ance articles R. 244-4 Ă  R. 244-6 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale. 4. Les infractions au droit des entreprises en difficultĂ© Les dirigeants d’entreprise encourent un risque trĂšs important sur leur patrimoine personnel en cas de liquidation judiciaire liĂ©e Ă  des fautes de gestion Ă  l’origine de l’insuffisance d’actif. Les dirigeants d’entreprise prennent le risque de voir Ă©galement leur responsabilitĂ© pĂ©nale ĂȘtre engagĂ©e, notamment lorsqu’ils tardent Ă  dĂ©clarer l’état de cessation des paiements ou dissimulent sa constatation. Les dirigeants de l’entreprise en difficultĂ© peuvent ainsi commettre diffĂ©rents dĂ©lits au cours de la procĂ©dure de redressement ou de liquidation judiciaire. Le dĂ©biteur personne physique ou le dirigeant d’une personne morale, qui demande l’ouverture d’une procĂ©dure de sauvegarde, n’échappe Ă  toute sanction qu’au titre de la banqueroute. L’infraction principale qu’encourt le dirigeant de l’entreprise en difficultĂ© est le dĂ©lit de banqueroute prĂ©vu par l’article L. 654-2 du Code de commerce. Pour que le dĂ©lit soit constituĂ©, le dirigeant doit, non seulement avoir commis les faits condamnables en connaissance de l’état de cessation des paiements, mais ces actes doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s dans l’intention d’éviter ou de retarder l’ouverture de la procĂ©dure de redressement ou de liquidation judiciaire. 5. La fraude L’article 1741 du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts prĂ©voit le dĂ©lit fiscal et en dĂ©taille les Ă©lĂ©ments constitutifs ainsi que les peines qui s’y rattachent 
, quiconque s’est frauduleusement soustrait ou a tentĂ© de se soustraire frauduleusement Ă  l’établissement ou au paiement total ou partiel des impĂŽts visĂ©s dans la prĂ©sente codification, soit qu’il ait volontairement omis de faire sa dĂ©claration dans les dĂ©lais prescrits, soit qu’il ait volontairement dissimulĂ© une part des sommes sujettes Ă  l’impĂŽt, soit qu’il ait organisĂ© son insolvabilitĂ© ou mis obstacle par d’autres manƓuvres au recouvrement de l’impĂŽt, soit en agissant de toute autre maniĂšre frauduleuse, est passible, indĂ©pendamment des sanctions fiscales applicables, d’une amende de 37 500 € et d’un emprisonnement de cinq ans. Lorsque les faits ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s ou facilitĂ©s au moyen soit d’achats ou de ventes sans facture, soit de factures ne se rapportant pas Ă  des opĂ©rations rĂ©elles, ou qu’ils ont eu pour objet d’obtenir de l’État des remboursements injustifiĂ©s, leur auteur est passible d’une amende de 75 000 € et d’un emprisonnement de cinq ans. » Toutefois, cette disposition n’est applicable, en cas de dissimulation, que si celle-ci excĂšde le dixiĂšme de la somme imposable ou le chiffre de 153 €. Toute personne condamnĂ©e en application des dispositions du prĂ©sent article peut ĂȘtre privĂ©e des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalitĂ©s prĂ©vues par l’article 131-26 du Code pĂ©nal. La juridiction peut, en outre, ordonner l’affichage de la dĂ©cision prononcĂ©e et la diffusion de celle-ci dans les conditions prĂ©vues aux articles 131-35 ou 131-39 du Code pĂ©nal. Les procĂ©dĂ©s de fraude fiscale les plus frĂ©quemment employĂ©s sont Ă©numĂ©rĂ©s de façon non limitative dans l’article 1741 du Code GĂ©nĂ©ral des ImpĂŽts. Il s’agit, notamment, de l’omission volontaire de dĂ©claration dans les dĂ©lais prescrits, de la dissimulation de sommes sujettes Ă  l’impĂŽt, de l’organisation d’insolvabilitĂ©. Outre les peines principales amendes et emprisonnement, accessoires et complĂ©mentaires encourues en cas de fraude fiscale, le tribunal peut Ă©galement condamner le dirigeant au paiement solidaire de l’impĂŽt fraudĂ©. En conclusion, prĂ©cisons que le dirigeant d’entreprise peut Ă©galement se voir reprocher d’autres infractions dans un certain nombre d’autres branches du droit qu’il n’est pas possible de traiter plus avant. Il s’agit, notamment, d’infractions en matiĂšre de distribution ou de consommation, d’infractions au droit de l’environnement et au droit boursier.
ArticleL231-3 du Code de l'organisation judiciaire - La juridiction de proximité connaßt, en matiÚre civile, sous réserve des dispositions législatives ou réglementaires fixant la compétence particuliÚre des autres juridictions, des actions personnelles ou mobiliÚres jusqu'à la valeur de 4 000 euros. Elle connaßt des demandes
Article R231-3 - Code de l'organisation judiciaire »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou du Vul'article 40 du code de procĂ©dure civile, ensemble l'article L. 231-3, alinĂ©a 2, du code de l'organisation judiciaire ; Attendu, selon l'arrĂȘt attaquĂ©, que le vĂ©hicule d'occasion qu'il avait acquis auprĂšs de M. X. et de Mme Y. ayant prĂ©sentĂ© des dysfonctionnements, M. Z. a assignĂ© les vendeurs devant un juge de proximitĂ© afin d'obtenir la rĂ©solution judiciaire de la vente et Articles sur le mĂȘme thĂšme CCMI annexion au contrat de la garantie de remboursement ProblĂšmes de construction abandon de chantier de maison individuelle CCMI Peut-on dĂ©cider contractuellement de s'assujettir aux rĂšgles du CCMI alors mĂȘme que le contrat n'en relĂšve pas au regard des dispositions du code ? Contrat de Construction de Maison Individuelle et malfaçons quelles responsabilitĂ©s ? CCMI attention aux modalitĂ©s d'acceptation des coĂ»ts des travaux par le maĂźtre de l'ouvrage ! 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PubliĂ© le 23/08/2011 Retrouvez l'ensemble de nos articles sur le mĂȘme thĂšme Vous avez signĂ© un CCMI, attention aux clauses insĂ©rĂ©es au contrat ! Certaines sont L231-3 du code de la construction et de l'habitation Ă©nonce les clauses abusives dans un CCMI avec plans. Dans le contrat visĂ© Ă  l'article L. 231-1, sont rĂ©putĂ©es non Ă©crites les clauses ayant pour objet ou pour effet a D'obliger le maĂźtre de l'ouvrage Ă  donner mandat au constructeur pour rechercher le ou les prĂȘts nĂ©cessaires au financement de la construction sans que ce mandat soit exprĂšs et comporte toutes les prĂ©cisions utiles sur les conditions de ce ou de ces prĂȘts ; b De subordonner le remboursement du dĂ©pĂŽt de garantie Ă  l'obligation, pour le maĂźtre de l'ouvrage, de justifier du refus de plusieurs demandes de prĂȘt ; c D'admettre comme valant autorisation administrative un permis de construire assorti de prescriptions techniques ou architecturales telles qu'elles entraĂźnent une modification substantielle du projet ayant donnĂ© lieu Ă  la conclusion du contrat initial ; d De dĂ©charger le constructeur de son obligation d'exĂ©cuter les travaux dans les dĂ©lais prĂ©vus par le contrat en prĂ©voyant notamment des causes lĂ©gitimes de retard autres que les intempĂ©ries, les cas de force majeure et les cas fortuits ; e De subordonner la remise des clefs au paiement intĂ©gral du prix et faire ainsi obstacle au droit du maĂźtre de l'ouvrage de consigner les sommes restant dues lorsque des rĂ©serves sont faites Ă  la rĂ©ception des travaux ; f D'interdire au maĂźtre de l'ouvrage la possibilitĂ© de visiter le chantier, prĂ©alablement Ă  chaque Ă©chĂ©ance des paiements et Ă  la rĂ©ception des travaux ».Le CCMI sans plans ne fait pas rĂ©fĂ©rence Ă  la notion de clause abusive. Il faudra demander au juge de dĂ©clarer la clause abusive, notamment au regard des recommandations de la commission des clauses abusives. Il faudra dĂ©montrer que la clause produit un dĂ©sĂ©quilibre au dĂ©triment de la partie la plus faible, le profane, le maĂźtre de l' compĂ©tent en Droit de la construction vous apporte son aide pour sĂ©curiser votre contrat et Ă©viter l'insertion de clauses COIPELJuriste Votre avis nous intĂ©resse Cet article est mis en ligne Ă  des fins d'information du public et dans l'intĂ©rĂȘt des justiciables. Il est rĂ©guliĂšrement mis Ă  jour, dans la mesure du possible. En raison de l'Ă©volution permanente de la lĂ©gislation en vigueur, nous ne pouvons toutefois pas garantir son application actuelle et vous invitons Ă  nous interroger pour toute question juridique ou problĂšme concernant le thĂšme Ă©voquĂ© au 01 56 79 11 00. En aucun cas le Cabinet ne pourra ĂȘtre tenu responsable de l'inexactitude et de l'obsolescence des articles du site. RĂ©sultatspar fonds. ORDONNANCE n° 2013-660 du 20 Septembre 2013 relative Ă  la prĂ©vention et Ă  la lutte contre la corruption et les infractions assimilĂ©es. Vu la loi n°60-366 du 14 novembre 1960 portant Code de procĂ©dure pĂ©nale, telle que modifiĂ©e par les lois n°62-231 du 29 juin 1962, n°63-526 du 11 janvier 1963, n°69-371 du 2 Le tribunal pour enfants est composĂ© d'un juge des enfants, prĂ©sident, et de plusieurs juge des enfants qui a Ă©tĂ© chargĂ© de l'instruction ou qui a renvoyĂ© l'affaire devant le tribunal pour enfants ne peut prĂ©sider cette l'incompatibilitĂ© prĂ©vue au deuxiĂšme alinĂ©a et le nombre de juges des enfants dans le tribunal judiciaire le justifient, la prĂ©sidence du tribunal pour enfants peut ĂȘtre assurĂ©e par un juge des enfants d'un tribunal pour enfants sis dans le ressort de la cour d'appel et dĂ©signĂ© par ordonnance du premier une dĂ©cision n° 2021-893 QPC du 26 mars 2021, le Conseil constitutionnel a dĂ©clarĂ© contraire Ă  la Constitution le deuxiĂšme alinĂ©a de l'article L. 251-3 du code de l'organisation judiciaire, dans sa rĂ©daction rĂ©sultant de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice. L’abrogation de ces dispositions est toutefois reportĂ©e au 31 dĂ©cembre 2022. Jusqu’à l’entrĂ©e en vigueur d’une nouvelle loi et au plus tard jusqu'au 31 dĂ©cembre 2022, dans les instances oĂč le mineur a fait l'objet d'une ordonnance de renvoi postĂ©rieure Ă  la prĂ©sente dĂ©cision, le juge des enfants qui a instruit l'affaire ne peut prĂ©sider le tribunal pour enfants. Codede l'organisation judiciaire. Partie rĂ©glementaire | Articles R111-1 Ă  Annexe Tableau XVII . LIVRE II : JURIDICTIONS DU PREMIER DEGRE | Articles D211-1 Ă  R253-1. TITRE IER : LE TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE | Articles D211-1 Ă  R218-17. TITRE IER : LE TRIBUNAL JUDICIAIRE | Articles D211-1 Ă  R218-17. Chapitre Ier : Institution et DerniĂšre mise Ă  jour des donnĂ©es de ce code 02 juillet 2022 ChronoLĂ©giVersion Ă  la date format JJ/MM/AAAAou du Auxtermes de l'article L. 133-18 du code monĂ©taire et financier, lorsque l'utilisateur d'un compte bancaire constate une opĂ©ration de paiement non autorisĂ©e et qu'il la signale, le prestataire de services de paiement du payeur doit lui rembourser le montant de l'opĂ©ration en question, immĂ©diatement aprĂšs avoir pris connaissance de l'opĂ©ration ou aprĂšs en avoir Ă©tĂ© informĂ©, et
Il s'agit d'un cours complet intĂ©gralement rĂ©digĂ© d’Introduction au droit civil. En l'occurrence, c’est un cours du 1er semestre en Licence 1 de Droit, science politique, en Institut d’Études politiques et parfaitement valable dans d’autres cursus. Ce document clair, exhaustif 53 pages et trĂšs structurĂ© s’avĂšrera idĂ©al pour de nombreuxses Ă©tudiantes en Droit, science politique, IEP, IPAG, AES, GEA, LEA
 et bien entendu toute autre intĂ©ressĂ©e comme par exemple pour prĂ©parer certains concours. Nota bene police utilisĂ©e dans le document Times New Roman 10. Voici le plan Introduction gĂ©nĂ©rale. Section 1 L’organisation de l’enseignement § 1. Le cours § 2. Les travaux dirigĂ©s § 3. La bibliographie Section 2 GĂ©nĂ©ralitĂ©s sur le droit § 1. Qu’est-ce qu’une rĂšgle de droit ? A. Ce que n’est pas une rĂšgle de droit ? B. Ce qu’est la rĂšgle de droit ? 1° Le caractĂšre gĂ©nĂ©ral et impersonnel 2° Le caractĂšre coercitif de la rĂšgle de droit § 2. Comment utilise-t-on une rĂšgle de droit ? § 3. OĂč trouve-t-on la rĂšgle de droit ? A. Le texte Ă©crit B. La jurisprudence C. La doctrine § 4. Comment classe-t-on les rĂšgles de droit ? A. La distinction entre le droit interne et le droit externe international 1° Le droit international public il s’agit du droit rĂ©gissant les relations entre les Etats. 2° Le droit international privĂ© il s’agit du droit qui s’occupe des relations internationales privĂ©es. B. La distinction entre le droit public et le droit privĂ© Section 3 L’organisation juridictionnelle française § 1. La sĂ©paration en deux ordres de juridictions § 2. Les juridictions de l’ordre judiciaire A. Les juridictions civiles B. Les juridictions rĂ©pressives § 3. Les juridictions de l’ordre administratif 1Ăšre partie Le droit, envisagĂ© comme un ensemble de rĂšgles le droit objectif TITRE Ier LES SOURCES ECRITES Chapitre 1. Les sources internes Section 1 La Constitution § 1. Le contenu de la Constitution de la Ve RĂ©publique § 2. Le rĂŽle du Conseil constitutionnel Section 2 La loi et le rĂšglement § 1. Les caractĂšres communs de la loi et du rĂšglement A. Le caractĂšre gĂ©nĂ©ral B. Le caractĂšre obligatoire 1° Les lois supplĂ©tives de volontĂ© 2° Les lois impĂ©ratives C. Le caractĂšre permanent § 2. Les caractĂšres spĂ©cifiques A. Les diffĂ©rences de domaines 1 Le rĂšglement pris pour l’exĂ©cution des lois 2 Le rĂšglement autonome B. La diffĂ©rence de procĂ©dure la procĂ©dure d’élaboration et de mise en vigueur de la loi a L’adoption b Le contrĂŽle du Conseil constitutionnel c L’entrĂ©e en vigueur de la loi 1° La promulgation 2° La publication Chapitre 2. Les sources internationales Section 1 Le droit international des droits de l’homme § 1. Les textes relatifs § 2. La sanction Section 2 Le droit communautaire § 1. Bref historique de la construction europĂ©enne § 2. Les institutions communautaires § 3. Les rĂšgles communautaires 1° Le rĂšglement communautaire 2° La directive communautaire TITRE IIe LES SOURCES NON-ECRITES Chapitre 1. La Jurisprudence Section 1 Les contraintes pesant sur le juge § 1. L’obligation de juger § 2. L’obligation de ne pas lĂ©gifĂ©rer A. La signification de l’article 5 du Code civil B. Le corollaire de l’article 5 du Code civil C. L’attĂ©nuation de l’article 5 du Code civil 1 ArrĂȘt d’espĂšce 2 ArrĂȘt de principes § 3. L’obligation de motiver ses dĂ©cisions 1° Les motifs 2° Le dispositif Section 2 Les fonctions du juge § 1. L’évolution des mĂ©thodes d’interprĂ©tation A. L’Ecole des exĂ©gĂšses B. L’Ecole de la libre recherche scientifique § 2. Les procĂ©dĂ©s actuels d’interprĂ©tation A. Les arguments B. Les maximes d’interprĂ©tation Section 3 Le pourvoi en cassation § 1. L’organisation de la Cour de cassation § 2. La saisie de la Cour de cassation § 3. La typologie des arrĂȘts de la Cour de cassation A. Les arrĂȘts de cassation B. Les arrĂȘts de rejet Chapitre 2. La Coutume et les usages Section 1 La notion de Coutume § 1. Les composantes de la Coutume A. L’élĂ©ment matĂ©riel B. L’élĂ©ment psychologique § 2. Les caractĂšres de la Coutume Section 2 L’autoritĂ© de la Coutume § 1. La Coutume obligatoire en vertu de la loi § 2. La Coutume obligatoire dans le silence de la loi § 3. La Coutume contraire Ă  la loi TITRE IIIe LES CONFLITS DE NORMES Chapitre 1. Les conflits temporels de normes Section 1 La problĂ©matique du conflit temporel de normes § 1. Les diffĂ©rentes solutions possibles § 2. Les diffĂ©rentes solutions envisageables Section 2 La rĂ©solution en droit positif du conflit temporel de normes § 1. Le principe L’effet immĂ©diat de la loi nouvelle A. Les droits acquis et les simples expectatives B. La crĂ©ation des droits et effets Ă  venir § 2. Les exceptions au principe de l’effet immĂ©diat de la loi nouvelle A. La rĂ©troactivitĂ© de la loi nouvelle B. La post-activitĂ© de la loi ancienne Chapitre 2. Les conflits hiĂ©rarchiques de normes Section 1 La conformitĂ© des TraitĂ©s Ă  la Constitution § 1. La supĂ©rioritĂ© de la Constitution sur les TraitĂ©s § 2. Le contrĂŽle de la conformitĂ© des TraitĂ©s Ă  la Constitution Section 2 Le contrĂŽle de la loi Ă  la Constitution § 1. L’absence de contrĂŽle par le juge ordinaire § 2. Le contrĂŽle par le Conseil constitutionnel Section 3 Le contrĂŽle de la conformitĂ© de la loi au TraitĂ© § 1. L’absence de contrĂŽle par le Conseil constitutionnel § 2. Le contrĂŽle par le juge ordinaire Section 4 Le contrĂŽle de la conformitĂ© du rĂšglement aux normes supĂ©rieures 2Ăšme partie Le droit, envisagĂ© comme un ensemble de prĂ©rogatives les droits subjectifs TITRE Ier LES TITULAIRES DU DROIT SUBJECTIF Chapitre 1. Les personnes physiques Section 1 L’identification des personnes physiques § 1. Le nom § 2. Le domicile § 3. La nationalitĂ© Section 2 L’existence de la personnalitĂ© juridique § 1. Le dĂ©but de la personnalitĂ© juridique A. La naissance B. La conception § 2. La fin de la personnalitĂ© juridique A. La mort B. L’absence Section 3 Les degrĂ©s de la personnalitĂ© juridique § 1. L’incapacitĂ© de jouissance § 2. L’incapacitĂ© d’exercice Chapitre 2. Les personnes morales Section 1 La reconnaissance de la personnalitĂ© morale § 1. Les groupements reconnus § 2. Les groupements non-reconnus A. La controverse doctrinale B. La solution jurisprudentielle Section 2 Le rĂ©gime de la personnalitĂ© morale A. L’identification de la personnalitĂ© morale B. La capacitĂ© de la personnalitĂ© morale
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