Surles réseaux sociaux, Paul Pogba a rendu un vibrant hommage à son pÚre récemment décédé. Vendredi dernier, Paul Pogba perdait son papa, Fassou Antoine Pogba. Celui-ci s'est éteint le 12
PubliĂ© le 16 mars 2021 Ă  11h47Jamel Debbouze admirait son pĂšre, qu'il Ă©voquait souvent dans ses spectacles. Source AFPCARNET NOIR - L'humoriste a officialisĂ© le dĂ©cĂšs de son pĂšre, Ahmed Touzani, disparu ce dimanche 14 mars Ă  l'Ăąge de 71 ans des suites d'une "maladie fulgurante".Jamel Debbouze en deuil. L'humoriste a perdu son pĂšre, Ahmed Touzani, qui a succombĂ© Ă  une "maladie fulgurante" ce dimanche 14 mars, Ă  l'Ăąge de 71 ans, comme l'a annoncĂ© le site L'Opinion Maroc. Le crĂ©ateur du Jamel Comedy Club s'est rendu Ă  Marrakech pour les funĂ©railles de son pĂšre Ă  qui il a rendu hommage sur son compte Instagram. "Paix Ă  ton Ăąme Papa. Merci pour tout. On ne t’oubliera jamais", a Ă©crit le papa de LĂ©on et Lila en lĂ©gende d'une photo de ses parents tout sourire. Sa femme, la journaliste MĂ©lissa Theuriau, s'est, elle aussi, fendue d'un message sur Instagram. "Repose en paix ba et veille sur mima. Tes enfants et petits-enfants ne t’oublieront jamais", a rĂ©agi l'Ă©pouse de Jamel Debbouze qui a publiĂ© un joli clichĂ© de ses beaux-parents. Jamel Debbouze s'Ă©tait confiĂ© sur les relations qu'il entretenait avec son pĂšre dans l'Ă©mission "Sept Ă  huit" en 2018. "Il nous aimait Ă  sa maniĂšre, avec sa façon Ă  lui. Mon pĂšre est nĂ© dans une Ă©table, comme JĂ©sus, avec de la paille et des chĂšvres autour de lui ... alors forcĂ©ment, c'est un monde qui nous sĂ©pare", avait-il confiĂ©. Lire aussi"Il a fait avec ce qu'il a pu, il a Ă©tĂ© dĂ©racinĂ© de son pays d'origine, de sa famille, de ses amis. Il a fait un sacrifice que moi je n'aurais probablement pas fait pour les miens 
 Aujourd'hui, je suis trĂšs respectueux et trĂšs impressionnĂ© de l'homme qu'il est, je lui dis et je l'exprime. On est de plus en plus bavards !", s'Ă©tait amusĂ© HoballahSur lemĂȘme thĂšmeToutTF1 InfoLes + lusDerniĂšre minuteTendanceVoir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s
BenoßtGagnon nous offre une bonne dose d'émotions en cette fin de semaine! Dans une publication Instagram, le célÚbre animateur a rendu hommage à son pÚre décédé il y a maintenant 18 ans. Avec de superbes photos souvenirs de lui et son papa, Benoßt Gagnon lui adresse une lettre. Dans ce message, il parle directement à son défunt pÚre, et donne de ses

Le 6 janvier 1999, le pianiste Michel Petrucciani s'Ă©teignait Ă  l'Ăąge de 36 ans. Pour le vingtiĂšme anniversaire de sa disparition, son fils Alexandre se souvient de ce pĂšre parti trop tĂŽt. Samedi 9 fĂ©vrier, un concert-hommage se tient Ă  la Seine Musicale, aux portes de Paris, en prĂ©sence de nombreux musiciens dont le saxophoniste Joe Lovano, le batteur Aldo Romano et le pianiste Jacky Terrasson. Qui de mieux qu'Alexandre Petrucciani, son fils, pour Ă©voquer le souvenir du pianiste disparu il y a vingt ans ? NĂ© le 15 mai 1990 aux Lilas, le jeune homme habite aujourd'hui Ă  Tours. Comme son pĂšre, il est nĂ© avec l'ostĂ©ogĂ©nĂšse imparfaite, connue sous le nom de "maladie des os de verre" du fait de leur fragilitĂ© excessive, et qui perturbe la croissance. Il avait 2 ans quand ses parents se sont sĂ©parĂ©s, 8 ans et demi quand son pĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©. Il a grandi avec un demi-frĂšre de trois ans son aĂźnĂ©, Rachid, le premier enfant de sa mĂšre, que Michel Petrucciani aurait aimĂ© adopter. Ses parents Ă©tant restĂ©s trĂšs proches aprĂšs leur divorce, Alexandre Petrucciani reste marquĂ© par des souvenirs entre Paris et New York, son pĂšre ayant menĂ© l'essentiel de sa carriĂšre aux États-Unis. Avec son frĂšre, il prĂ©pare un documentaire sur Michel Petrucciani. Alexandre Petrucciani a participĂ© Ă  l'Ă©laboration de l'hommage organisĂ© samedi 9 fĂ©vrier Ă  la Seine Musicale. Il y prendra la parole. Le concert sera prĂ©cĂ©dĂ© de la remise des trophĂ©es annuels de l'AcadĂ©mie du Jazz. - Culturebox Vous allez monter sur scĂšne samedi Ă  la Seine Musicale, au dĂ©but du concert en hommage Ă  votre pĂšre. Que devenez-vous ? Faites-vous de la musique ? - Alexandre Petrucciani Je m'occupe principalement de l'hĂ©ritage de mon pĂšre. Je fais aussi de la musique, mais de mon cĂŽtĂ©. Je n'ai pas vraiment le niveau professionnel. J'aime bien composer mais je n'ai suivi aucun parcours scolaire musical. Quand j'Ă©tais petit, je voulais faire du violon pendant un temps. Mon pĂšre m'a alors inscrit au conservatoire. Or Ă  l'Ă©poque, en premiĂšre annĂ©e, on ne faisait que du solfĂšge, pas d'instrument. Ça m'a dĂ©goĂ»tĂ© instantanĂ©ment, j'ai arrĂȘtĂ© la musique. Je crois que les choses ont changĂ© depuis dans les conservatoires. - Votre pĂšre a-t-il essayĂ© de son cĂŽtĂ© de vous transmettre son amour pour la musique ? A-t-il tentĂ© de vous donner des cours ? - Quand j'ai voulu commencer le violon, il Ă©tait tout content. Il a demandĂ© Ă  Didier Lockwood, avec qui il Ă©tait trĂšs ami, de me prĂȘter son violon d'enfant. Alors mon pĂšre m'a donnĂ© un petit cours informel, on a un peu jouĂ© avec ce violon, il m'a montrĂ© les doigtĂ©s, ça s'est arrĂȘtĂ© lĂ . Mon pĂšre n'avait suivi aucune formation de violoniste mais il pouvait jouer les premiĂšres notes assez correctement. - Quel pĂšre Ă©tait-il ? PlutĂŽt complice ? PlutĂŽt sĂ©vĂšre, Ă  l'ancienne ? - Non, il Ă©tait extrĂȘmement gentil, Ă  l'Ă©coute, assez rigolo. [ndlr il rit] Il Ă©tait un petit peu immature, en fait ! Il faisait des blagues Ă  mon niveau ! Il me passait de la mousse Ă  raser et un rasoir sans lame, et on faisait semblant de se raser ensemble. C'est le genre de chose qu'il m'apprenait ! Mais il n'Ă©tait pas laxiste. Il Ă©tait extrĂȘmement rigoureux, il faisait en sorte que l'on soit des enfants gentils, polis, mon frĂšre et moi. - En tout cas, il n'a pas tentĂ© de faire pression sur vous... - Pas du tout. Il voulait que je sois ingĂ©nieur ! Mais il nous a toujours dit "Vous ferez ce que vous voulez. Je serai content." - On peut s'Ă©tonner qu'il n'ait pas tentĂ© de vous transmettre sa passion vu que lui-mĂȘme Ă©tait issu d'une famille de musiciens... - Il essayait peut-ĂȘtre Ă  sa maniĂšre. Il jouait tout le temps quand on Ă©tait chez lui. On Ă©tait dans le salon qui Ă©tait adjacent Ă  une salle ouverte de musique oĂč il avait son grand piano. Chaque fois qu'on Ă©tait lĂ , il jouait du piano, "Looking Up", "Colors", "Training"... C'Ă©tait des moments uniques, un trĂ©sor. Mais pour nous, c'Ă©tait tellement habituel qu'on n'avait pas conscience de ce que ça reprĂ©sentait. De la mĂȘme façon, il m'Ă©tait difficile de me rendre compte que mon pĂšre Ă©tait une grande star. Je savais qu'il Ă©tait reconnu pour sa musique. Mais savoir et comprendre, ce n'est pas pareil. Mon pĂšre Ă©tait accessible, ouvert, trĂšs sociable. Quand les gens venaient le voir, la plupart du temps il parlait, rigolait avec eux, signait des autographes sans problĂšme. Ce qui Ă©tait plus extraordinaire Ă  mes yeux, c'est ce qu'on faisait. On avait Ă©tĂ© dĂ©jeuner en haut des tours jumelles... On Ă©tait retournĂ© Ă  New York juste avant le dĂ©cĂšs de mon pĂšre, Ă  Gramercy Park, Ă  cĂŽtĂ© de l'Empire State Building. Mon pĂšre y avait achetĂ© un appartement un an plus tĂŽt. New York Ă©tait trĂšs accessible pour moi en fauteuil roulant. Les trottoirs Ă©taient trĂšs plats, larges, sans pavĂ©s. Il Ă©tait prĂ©vu que je m'y rĂ©installe mais ça n'a pas pu se faire du fait du dĂ©cĂšs de mon pĂšre. - Votre pĂšre avait-il des centres d'intĂ©rĂȘt en dehors de la musique et de sa famille ? - Les blagues, les amis, la fĂȘte, les filles ! C'Ă©tait un homme normal. Il aimait beaucoup faire rire, ĂȘtre avec ses amis. Je pense qu'il avait besoin d'ĂȘtre toujours entourĂ©. Il dĂ©testait la solitude. - Vous ĂȘtes nĂ© avec le handicap dont souffrait votre pĂšre. À un moment, lui en avez-vous voulu d'avoir pris le risque de vous le transmettre ? - C'Ă©tait une dĂ©cision commune de ma mĂšre et de mon pĂšre. Il y a des moments oĂč on en veut Ă  nos parents de nous avoir fait exister. Mais ces moments sont fugaces et arrivent Ă  tout le monde. Qui n'a pas dit "Pourquoi je suis lĂ , qu'est-ce que je fous dans cette vie de m... ?" AprĂšs, quand on naĂźt comme ça, il y a effectivement des choses difficiles, dont les opĂ©rations. Mon pĂšre n'en a pas fait, Ă  Orange il Ă©tait plus isolĂ©, ses parents n'avaient pas l'expĂ©rience de cette maladie. On ne lui a pas mis de broches dans les os afin qu'il soit plus droit, etc. À moi, si. Quand on est un enfant, c'est trĂšs effrayant d'aller au bloc opĂ©ratoire, d'ĂȘtre endormi, d'avoir peur de ne jamais se rĂ©veiller. C'est plus la peur que la douleur qui m'embĂȘtait. J'ai eu une trentaine d'opĂ©rations entre mes 2 ans et mes 18 ans. J'ai une phobie de l'opĂ©ration. Les relations sociales et sentimentales peuvent ĂȘtre difficiles aussi. Le monde des enfants est trĂšs rude, sĂ©lectif. Mon enfance n'a pas toujours Ă©tĂ© Ă©vidente. Mais je n'ai jamais eu de difficultĂ© Ă  me faire des amis. Je le dois peut-ĂȘtre Ă  mon pĂšre. Les gens Ă©taient curieux de me connaĂźtre du fait de qui j'Ă©tais, et de fil en aiguille, ils apprenaient Ă  me connaĂźtre, moi, en tant qu'Alexandre. Je n'en veux pas Ă  mes parents. - Que pensez-vous avoir hĂ©ritĂ© de votre pĂšre ? - Sa joie de vivre. Peut-ĂȘtre sa force de caractĂšre. Ma mĂšre aussi en a beaucoup. Je pense qu'il m'a aussi transmis une certaine distance par rapport Ă  la vie. Quand on regarde toujours du bas vers le haut [ndlr par rapport Ă  sa taille, au fait d'ĂȘtre en fauteuil], on se retrouve en position d'observateur, avec une distance qui nous permet d'analyser les gens, de savoir s'ils vont bien ou pas. Mon pĂšre Ă©tait trĂšs fort pour ça. C'est presque un truc de survie, quand on a un handicap, d'ĂȘtre capable de cerner les gens trĂšs vite et surtout de pouvoir les "accrocher". Quand vous ne courez pas, ne marchez pas vite, il faut que les gens aient envie de rester avec vous. - Étiez-vous prĂ©sent quand votre pĂšre est dĂ©cĂ©dĂ© ? - Pas du tout. Ce qui est trĂšs bizarre, c'est qu'environ une semaine plus tĂŽt, on fĂȘtait NoĂ«l Ă  New York. C'Ă©tait sĂ»rement le meilleur NoĂ«l de ma vie. On Ă©tait Ă  New York, on Ă©tait allĂ© Ă  Toys R Us, on faisait des batailles de boules de neige dans le parc en face de la maison, on Ă©tait en famille... Quand je suis revenu en France, j'ai appris qu'il Ă©tait tombĂ© malade mais je ne m'attendais pas du tout Ă  ça. C'est ma mĂšre, en larmes, qui me l'a annoncĂ©. J'Ă©tais en train de rĂ©viser une dictĂ©e pour l'Ă©cole. Mon pĂšre avait Ă©tĂ© hospitalisĂ© Ă  New York pour une pneumonie, il a fait un arrĂȘt cardiaque dans la nuit. Quand je l'avais vu, il allait bien mais il Ă©tait essoufflĂ©, fatiguĂ©, il avait pris pas mal de poids Ă  l'Ă©poque. Mon pĂšre, qui Ă©tait assez hypocondriaque, avait dit Ă  ma mĂšre au tĂ©lĂ©phone "J'ai pas mal toussĂ©, je ne me sens pas bien, je pense que je vais mourir." Elle avait essayĂ© de le rassurer "Mais non, ça va aller, tu vas t'en sortir." Mon pĂšre avait parlĂ© Ă  d'autres gens et leur avait dit "Je vais m'en sortir, je vais mieux." Ça a Ă©tĂ© vraiment un choc. À la base, j'ai du mal Ă  rĂ©aliser la mort, Ă  rĂ©aliser que je ne reverrai jamais quelqu'un. La mort de mon pĂšre Ă©tait dure Ă  ce moment, et ça l'est encore aujourd'hui. Chaque jour, il me manque comme s'il Ă©tait mort hier. C'est une peine qui ne s'en va jamais, qui reste en vous. On l'oublie parfois, puis elle revient. Ça vous marque Ă  jamais. Il n'a Ă©tĂ© prĂ©sent qu'un tiers de ma vie et il a pourtant influencĂ© ma vie entiĂšre. Et du fait de sa notoriĂ©tĂ©, c'est difficile de faire un deuil. Les gens vous parlent de lui, vous rappellent son souvenir, tous les jours. Concert hommage Ă  Michel Petrucciani 1re partie remise des trophĂ©es annuels de l'AcadĂ©mie du Jazz Samedi 9 fĂ©vrier 2019, Paris, Seine Musicale auditorium, 20H Avec Joe Lovano saxophone, Jacky Terrasson piano, Lenny White batterie, GĂ©raud Portal contrebasse, Philippe Petrucciani guitare, Aldo Romano batterie, Flavio Boltro trompette, GĂ©raldine Laurent saxophone, Franck Avitabile piano, Laurent Coulondre orgue, Lucienne Renaudin-Vary trompette... À Ă©couter et voir aussi L'hommage musical Ă  Michel Petrucciani Ă  la Maison de la Radio, en fil conducteur de l'Ă©mission-concert cĂ©lĂ©brant les 10 ans de l'Ă©mission Open Jazz sur France Musique 18 dĂ©cembre 2018

Voici3ans que mon pĂšre est dĂ©cĂ©dĂ© suite Ă  une crise cardiaque. Le manque qu'il m'a laissĂ© est Ă©norme, ce blog, c'est ma maniĂšre Ă  moi de lui montrer que je pense encore Ă  lui, que je l'aime et de lui rendre hommage . Skyrock.com. Connecte-toi; CrĂ©e ton blog; Chercher. Blog; En hommage Ă  mon pĂšre monpereunange. Description : Voici 3ans que mon pĂšre est Le pĂšre de Manon est dĂ©cĂ©dĂ© il y a plus de neuf ans. À l’occasion de la fĂȘte des PĂšres, elle a voulu lui Ă©crire tout son amour, qui ne s’évanouit pas, mĂȘme aprĂšs la mort. Article initialement publiĂ© le 20 juin 2020. Mon pĂšre est mort il y a neuf ans. Mon pĂšre est mort il y a neuf ans, et aujourd’hui encore, j’ai l’impression que ce n’est pas vraiment arrivĂ©. C’est Ă©trange comme sentiment, non ? Il est mort, enterrĂ©, et je continue parfois Ă  vouloir l’appeler pour lui demander conseil, j’ai encore son numĂ©ro enregistrĂ© dans mon tĂ©lĂ©phone, et je suis souvent prĂȘte Ă  dĂ©gainer ce dernier pour lui raconter ma journĂ©e ou prendre de ses nouvelles. Les annĂ©es ont passĂ©, et mĂȘme si la douleur n’est plus aussi vive qu’elle a pu l’ĂȘtre, le manque, ce creux au milieu de ma poitrine est toujours lĂ , bien prĂ©sent. Depuis que j’ai une petite fille et qu’elle a la chance d’avoir elle aussi un pĂšre, ce trou me semble moins profond. Je suis devenue maman, mon mec est un papa, nous sommes des parents Ă  notre tour, et le monde a continuĂ© de tourner. Mais cette Ă©volution ne m’empĂȘche pas d’ĂȘtre toujours, moi aussi, la petite fille de mon papa. Et quel papa il Ă©tait, si vous saviez
 Mon pĂšre, ce gĂ©nie Cette semaine, avec toutes ces publicitĂ©s qui tournent autour de la fĂȘte des PĂšres, je n’ai pas pu m’empĂȘcher de penser encore plus Ă  lui. À chaque fois que je reçois un mail disant ce dimanche, pensez Ă  gĂąter votre pĂšre ! », la douleur se rĂ©veille, l’absence se creuse, et mon bide se tord. Pour vous parler un peu de lui, mon pĂšre Ă©tait un vĂ©ritable gĂ©nie, au sens propre du terme. SurdouĂ© en maths, diplĂŽmĂ© de grandes Ă©coles, il avait un CV qui ne pouvait tenir sur une seule page, tant sa carriĂšre avait Ă©tĂ© riche et passionnante. Il avait Ă©tĂ© ingĂ©nieur en aĂ©ronautique, professeur d’économie Ă  la fac de Lille, il avait fait plusieurs fois le tour du monde, avait vĂ©cu des annĂ©es au PĂ©rou et en Bolivie afin de crĂ©er des systĂšmes ingĂ©nieux pour apporter de l’eau potable dans des villages qui n’y avaient pas accĂšs. Ça, c’était pour la version officielle. Mais ses derniers boulots avant sa retraite, je ne les connaissais pas vraiment. Il Ă©tait une sorte d’entremetteur entre personnes importantes, il faisait se rencontrer des diplomates, des politiques, des dirigeants. Je n’ai jamais pu en savoir plus, parce qu’il ne voulait rien dire. Mon pĂšre, cet homme discret qui a tant vĂ©cu Mon pĂšre Ă©tait une personne secrĂšte, presque timide, il ne s’étalait jamais sur sa vie, sur son enfance, sur son passĂ©. Il Ă©tait nĂ© en 1933, il avait Ă©pousĂ© ma mĂšre Ă  36 ans — c’était assez rare, pour l’époque, de se marier aussi tard. Il avait connu la faim pendant la guerre, les coups de son pĂšre alcoolique, le bruit des bombardements et celui des bottes allemandes sur les pavĂ©s qui rĂ©sonnaient dans les rues. Il avait connu la peur en se cachant pendant les raids aĂ©riens qui dĂ©truisaient les bĂątiments autour du pensionnat dans lequel il grandissait, il avait dirigĂ© des troupes pendant la guerre d’AlgĂ©rie, il avait failli ĂȘtre fusillĂ© pour avoir refusĂ© d’envoyer ses hommes en tuer d’autres, il avait Ă©tĂ© sauvĂ© in extremis des balles. Il avait vu tous les pays du monde ou presque, il avait vĂ©cu en AmĂ©rique du Sud au moment de l’ascension du Che Guevara et de Fidel Castro. Mon pĂšre Ă©tait un livre d’Histoire, une bibliothĂšque entiĂšre de souvenirs dont il parlait peu, par pudeur et par secret. Mais quand il le faisait, on Ă©tait suspendu Ă  ses lĂšvres, tant on pouvait ĂȘtre fascinĂ© par ce qu’il racontait, lui qui avait vĂ©cu au plus prĂšs les grands Ă©vĂšnements qui font notre Histoire, lui qui avait connu personnellement des personnages emblĂ©matiques du monde, dont on peut lire les biographies aujourd’hui. Mon pĂšre Ă©tait extraordinaire, simple, d’une intelligence et d’une sensibilitĂ© rares. Il m’apportait toujours un regard pointu sur l’actualitĂ© ; vers la fin de sa vie, nous pouvions passer des heures au tĂ©lĂ©phone Ă  discuter de tout ce qui faisait le monde qui m’entourait. Il Ă©tait profondĂ©ment bon, bienveillant et drĂŽle, et il Ă©tait plus qu’une bĂ©quille sur laquelle je pouvais m’appuyer, il Ă©tait ma jambe tout entiĂšre. Mon pĂšre et moi, ça n’a pas toujours marchĂ© Si mon pĂšre Ă©tait tout ça et mĂȘme plus, il avait aussi ses faiblesses. Ma mĂšre est morte elle aussi quand j’étais plus jeune, je venais tout juste d’avoir 13 ans. Elle prenait beaucoup de place dans notre famille, et surtout sa place Ă  lui ; car il n’était, avant qu’elle ne meure, que peu prĂ©sent, physiquement et mentalement. Il voyageait beaucoup pour son travail, et il Ă©tait de l’ancienne gĂ©nĂ©ration pour lui, c’était ma mĂšre qui devait nous Ă©lever, pendant qu’il travaillait partout dans le monde. Et mĂȘme si elle bossait aussi avec acharnement, c’était elle notre figure de rĂ©fĂ©rence, le pilier qui tenait la famille debout. Mon pĂšre rapportait ses expĂ©riences et son salaire, mais il n’était jamais lĂ , ou presque. Quand elle est morte, toute notre famille s’est effondrĂ©e. Mon frĂšre et ma soeur Ă©taient tous les deux majeurs depuis un bail et avaient leur vie loin de la maison, et je me suis retrouvĂ©e seule avec un pĂšre que je ne connaissais pas et qui ne me connaissait pas non plus, le tout sur fond d’une crise d’adolescence plutĂŽt costaude Ă©tant donnĂ© les Ă©vĂšnements. Et mon pĂšre n’a pas rĂ©ussi Ă  m’élever Ă  son tour, il a prĂ©fĂ©rĂ© faire le choix que d’autres fassent mon Ă©ducation Ă  sa place, en m’envoyant en pensionnat, comme lui au mĂȘme Ăąge. Autant vous dire que de mon cĂŽtĂ©, la pilule est trĂšs mal passĂ©e. DĂ©jĂ  abandonnĂ©e par ma mĂšre, mon frĂšre et ma soeur, je l’étais aussi par mon pĂšre. Voici comment je voyais les choses. Pour moi, il n’était qu’un lĂąche. J’ai appris bien plus tard qu’il avait fait ce choix, car il Ă©tait en grande dĂ©pression suite au dĂ©cĂšs de sa femme, et qu’il ne voulait pas que je voie ça. Il pensait chaque jour au suicide en se rĂ©veillant le matin, il n’arrivait pas Ă  faire face, c’était au-dessus de ses forces. Pour lui, m’éloigner Ă©tait une façon de me protĂ©ger, alors que j’avais vu ça comme un rejet. On a mis des annĂ©es Ă  en parler, et Ă  se pardonner. Il n’était pas lĂąche, il Ă©tait maladroit. Il n’était pas juste mon pĂšre, il Ă©tait un ĂȘtre humain, avec ses faiblesses. Mon pĂšre et ses combats contre la maladie Deux ans aprĂšs le dĂ©cĂšs de ma mĂšre d’une tumeur cancĂ©reuse au cerveau, ce fut au tour de mon pĂšre de passer par la case chimio et radiothĂ©rapie. Il a dĂ©veloppĂ© son premier cancer de la peau qui lui avait bouffĂ© toute l’oreille, et a dĂ» ĂȘtre opĂ©rĂ©. Les consĂ©quences de ce cancer Ă©taient aussi physiques les mĂ©decins avaient dĂ» lui couper un bout de l’oreille, et un nerf facial. Il fut donc paralysĂ© de la moitiĂ© du visage. Il s’appelait lui-mĂȘme la gueule cassĂ©e » et se moquait de son apparence particuliĂšre, pour mieux la vivre. Lui qui n’avait jamais Ă©tĂ© malade de sa vie, il payait les consĂ©quences de ses voyages dans la CordillĂšre des Andes sans crĂšme solaire pendant des annĂ©es, avec ce cancer de la peau qui le dĂ©figurait. AprĂšs de multiples rechutes et rĂ©missions pendant plus de dix ans, son cancer a fini par toucher aussi son estomac, son foie, puis par se gĂ©nĂ©raliser entiĂšrement. Il y a neuf ans, quelques mois avant sa mort, il nous a annoncĂ© qu’il arrĂȘtait les chimiothĂ©rapies, qu’il n’en pouvait plus. Il ne voulait pas finir comme ma mĂšre, allongĂ© sur un lit mĂ©dicalisĂ© et dĂ©pendant du corps mĂ©dical pour s’alimenter et se dĂ©placer. Il ne voulait pas d’acharnement, il ne voulait pas que nous, ses enfants, le voyions mourir comme nous avions vu mourir notre mĂšre pendant de longs mois. Mon pĂšre et ses derniĂšres volontĂ©s Quel guerrier il avait Ă©tĂ© pendant toutes ces annĂ©es et pendant le reste de la vie ! Mon pĂšre voulait du repos, il voulait la paix, et on ne pouvait pas le lui reprocher, lui qui s’était si bien battu. Alors il s’est isolĂ©, avec sa nouvelle compagne, chez elle, prĂšs des cĂŽtes de l’Atlantique, pendant que je vivais Ă  Paris. J’ai pu le voir une derniĂšre fois au mois de novembre, alors qu’il pouvait encore marcher, et il est mort en mars. Je n’ai pas eu le droit de le voir avant sa mort, j’ai respectĂ© sa derniĂšre volontĂ©. Il avait choisi pour moi, il voulait que je garde une image de lui Ă  la verticale et non pas couchĂ© et amoindri, et j’ai respectĂ© ça. J’ai pu lui parler jusqu’à ses derniers instants par tĂ©lĂ©phone, mĂȘme si les derniers jours avant sa mort il ne pouvait que m’écouter, n’ayant plus la force de parler. Il voulait que je continue Ă  lui dire ce qui se passait dans ma vie de tous les jours et je me forçais Ă  garder une voix enjouĂ©e, essayant de chercher des histoires Ă  lui raconter, lui qui voulait tout savoir de mon quotidien pour vivre Ă  travers moi. Le jour de sa mort, j’ai Ă©tĂ© soulagĂ©e. Pas pour moi, j’étais effondrĂ©e vous vous en doutez, mais pour lui. Il avait enfin la paix qu’il voulait, il Ă©tait enfin dĂ©barrassĂ© de ce crabe qui lui bouffait les entrailles, il avait terminĂ© sa vie, il n’avait plus Ă  s’inquiĂ©ter. Mon pĂšre et son hĂ©ritage Neuf ans aprĂšs, la douleur de sa mort est moins vive, parce que j’arrive davantage Ă  me souvenir de lui vivant et heureux. Depuis que je suis maman, je pense Ă  lui avec nostalgie, me disant souvent qu’il aurait Ă©tĂ© si heureux de connaĂźtre sa petite-fille, et que la rĂ©ciprocitĂ© aurait Ă©tĂ© pareille. Il aurait pu apprendre Ă  ma fille Ă  faire du feu comme une aventuriĂšre, Ă  reconnaĂźtre toutes les empreintes de pattes d’animaux sauvages dans la forĂȘt, Ă  construire des cabanes dans les arbres avec quelques planches, Ă  s’indigner quand une cause la touchait, Ă  se rebeller quand il le fallait, Ă  faire entendre sa voix qui compte tout autant que celle des autres. Il aurait pu lui apprendre ce qu’il m’a appris et qui a fait de moi ce que je suis, mais ça ne sera jamais le cas. Heureusement, c’est mon hĂ©ritage Ă  moi, et je pourrai le transmettre Ă  ma fille comme il l’a fait avec moi. C’est ça, l’hĂ©ritage de mon pĂšre, ça et mes valeurs. C’est son courage, sa tolĂ©rance, sa bontĂ© et sa dĂ©termination, qu’il a eu le temps de me transmettre, et que j’essaye de transmettre Ă  mon tour Ă  sa petite-fille. Mon pĂšre est mort depuis neuf ans et il est toujours aussi prĂ©sent dans ma vie, dans mes choix et dans mes rĂ©flexions. Quand je doute, je me demande toujours ce qu’il ferait Ă  ma place ou ce qu’il me conseillerait. Lui et moi, on a mis des annĂ©es Ă  se connaĂźtre et Ă  s’apprĂ©cier pour ce que nous Ă©tions. Mais notre relation Ă©tait exceptionnelle, unique et sublime. Il Ă©tait mon pĂšre et il Ă©tait mon ami, et il continue Ă  vivre Ă  travers moi, Ă  travers ma fille, et Ă  travers tous ceux qui ont eu la chance de le connaĂźtre. Alors bonne fĂȘte, mon papa. Hasta siempre. À lire aussi Ces moments oĂč mon pĂšre a Ă©tĂ© prĂ©sent pour moi TĂ©moignez sur Madmoizelle ! Pour tĂ©moigner sur Madmoizelle, Ă©crivez-nous Ă  [email protected] On a hĂąte de vous lire !

MessageDe Deuil. Mon PĂšre Me Manque. voila un petit poeme rien que pour toi mon souffre de pa te voir tu me manque tellement.tu est parti loin de moi.jen pe plus.je t'aime.tu me manque trop.

dimanche, 10 juin 2018. 1358 MONTRÉAL - Sous l'acclamation des dizaines de milliers de spectateurs, Jacques Villeneuve a menĂ© le peloton pendant le dĂ©filĂ© des pilotes du Grand Prix de Formule 1 du Canada, au volant de la Ferrari de son pĂšre dĂ©cĂ©dĂ©, Gilles. Cet Ă©vĂ©nement faisait partie des festivitĂ©s entourant le 40e anniversaire de la victoire de son pĂšre Gilles, en 1978. Il Ă©tait alors devenu le seul Canadien Ă  remporter cette Ă©preuve, la toute premiĂšre disputĂ©e sur ce qui s'appelait alors le circuit de l'Ăźle-Notre-Dame, mais qui a depuis Ă©tĂ© rebaptisĂ© circuit Gilles-Villeneuve. Le moteur V12 Ferrari fait un son tellement assourdissant, donc je ne les spectateurs entendais pas, a d'abord mentionnĂ© le vainqueur du championnat 1997 avec Williams en s'extirpant de la voiture. Bien sĂ»r que j'Ă©tais Ă©motif; c'Ă©tait la voiture de mon pĂšre et j'ai couru toute ma vie sur ce circuit. Donc c'Ă©tait gĂ©nial, surtout que j'ai pu Ă©viter le mur des champions cette fois-ci. Mais vous savez, la piste n'a pas tellement changĂ© depuis le temps, donc c'est comme de faire de la bicyclette; ça ne s'oublie pas », a renchĂ©ri le pilote ĂągĂ© de 47 ans aux cheveux peroxydĂ©s, comme Ă  l'Ă©poque de son championnat. AprĂšs avoir pris place Ă  bord de la cĂ©lĂšbre monoplace rouge Ă©carlate de son pĂšre, Jacques Villeneuve a dit qu'il n'avait pas immĂ©diatement songĂ© Ă  lui. Mais plutĂŽt au fait que la Ferrari 312T3 Ă©tait une vĂ©ritable bombe » sur quatre roues. La premiĂšre chose qui m'est venue Ă  l'esprit, c'est tous les risques que les pilotes prenaient Ă  l'Ă©poque, a dit celui qui a signĂ© 11 victoires en F1 entre 1996 et 2006. La voiture s'arrĂȘte aux hanches, aprĂšs ce n'est que du plastique, les pieds sont d'ailleurs accotĂ©s directement sur le pare-choc. Pour eux, c'Ă©tait une voiture sĂ©curitaire, car c'Ă©tait la technologie de l'Ă©poque, donc c'Ă©tait gĂ©nial de pouvoir revivre ça. » En retrait, sa mĂšre, Joann Villeneuve, a elle aussi vĂ©cu un moment spĂ©cial dimanche midi. Ça fait chaud au coeur de voir ça la rĂ©action des spectateurs. L'idĂ©e de cet Ă©vĂ©nement a germĂ© dans ma tĂȘte lorsque j'ai vu la voiture de Gilles l'annĂ©e passĂ©e Ă  Mosport », a racontĂ© l'instigatrice du projet. Cette Ă©motion, il fallait que je la fasse revivre Ă  tous ceux qui l'ont vĂ©cue il y a 40 ans Ă  MontrĂ©al, a-t-elle ajoutĂ©. Et quand tu vois que les gens rĂ©pondent exactement de la mĂȘme maniĂšre que toi, alors tu te dis que c'est une belle rĂ©ussite. Ça fait vraiment chaud au coeur. » Elle a reconnu ĂȘtre devenue Ă©motive lorsqu'elle a vu Jacques Villeneuve embarquer dans la voiture de son Ă©poux, dĂ©cĂ©dĂ© en piste lors des qualifications du Grand Prix de Belgique, Ă  Zolder, en 1982. Jacques, il vit dans le moment prĂ©sent; il a vĂ©cu comme ça toute ça vie. Donc, Ă  chaque Ă©tape pour que cet Ă©vĂ©menement se concrĂ©tise, il me disait 'oui, je vais ĂȘtre lĂ , oui, je vais ĂȘtre lĂ '. Mais quand je l'ai vu prendre place dans la voiture, le sourire aux lĂšvres, je me suis dit qu'il Ă©tait vraiment heureux », a-t-elle confiĂ©. Comparer Verstappen Ă  Gilles, c'est une insulte! » Plusieurs pilotes ont profitĂ© du week-end au Grand Prix du Canada pour souligner l'hĂ©ritage de Gilles Villeneuve en F1. Si la plupart des commentaires ont bien passĂ© auprĂšs de Jacques Villeneuve, d'autres l'ont carrĂ©ment outrĂ©. Ce fut le cas de ceux de l'ex-champion du monde, Niki Lauda, qui avait dĂ©clarĂ© Ă  la station radiophonique 98,5 fm samedi, que le pilote dont le style de pilotage s'apparentait le plus Ă  celui de Gilles Villeneuve actuellement Ă©tait le pilote Red Bull Max Verstappen. C'Ă©tait une insulte!, a-t-il lancĂ© sans dĂ©tour. Oui, parce que Gilles Ă©tait un pilote trĂšs respectueux, Ă©duquĂ©, et certes qui prenait des risques, mais qui ne mettait pas la sĂ©curitĂ© des autres pilotes en danger, qui ne faisait pas des zig-zags en ligne droite et surtout qui apprenait de ses erreurs. Donc, j'ai trouvĂ© vraiment insultant qu'on compare les deux. » Villeneuve a Ă©tĂ© beaucoup plus doux envers le pilote Ferrari Sebastian Vettel, qui a rendu hommage Ă  Gilles aprĂšs avoir obtenu la pole position samedi. C'Ă©tait Ă©tonnant, car j'avais vraiment l'impression qu'il Vettel parlait avec son coeur, a commentĂ© Jacques Villeneuve. Il est passionnĂ© et aussi trĂšs au fait de l'histoire de la F1, donc c'Ă©tait touchant. » D'ailleurs, Vettel a couronnĂ© ce week-end riche en Ă©motions pour les 'tifosis' en signant sa deuxiĂšme victoire en carriĂšre Ă  MontrĂ©al, et la premiĂšre de la Scuderia depuis Michael Schumacher en 2004. Nous avons vu Ă  quel point ce circuit revĂȘt une importance particuliĂšre pour Ferrari; nous l'avons vu dĂšs notre arrivĂ©e ici, a dit l'Allemand. C'Ă©tait trĂšs Ă©mouvant de voir Jacques Villeneuve piloter la Ferrari de son pĂšre cet aprĂšs-midi, et ensuite j'ai pu l'emporter. C'est une journĂ©e mĂ©morable! »
Ilrestera ce vivant marchant à coté du monde, un endiablé marginal et batailleur. Sa vraie gentillesse , son sourire poursuivront à jamais ses deux fils Anthony (27 ans) et Fabian (30 ans) qui depuis 18 mois avait fait de Philippe un grand-pÚre heureux avec la naissance de Léa.
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Salut les Lovers, Pour ceux qui me suivent sur les rĂ©seaux sociaux, vous le savez, mon Papi nous a quittĂ©s le matin de mes 30 ans et la semaine passĂ©e, je suis partie dans le sud de la France pour me retrouver en famille et lui dire au revoir une derniĂšre fois. Ce blog se veut joyeux la plupart du temps et surtout le lundi mais vous comprendrez que la semaine passĂ©e les ptits bonheurs se sont faits rares
La tristesse et la douleur prenaient toute la place. Ceci dit, toutes les semaines, vous faites partie de mes ptits bonheurs et je viens ici vous raconter des bribes de ma vie des joies, des futilitĂ©s, des envies et des bonheurs simples. Alors, mĂȘme si vous ne le connaissiez pas, cette semaine j’ai envie de partager avec vous l’hommage que j’ai voulu rendre Ă  mon grand-pĂšre. Pardon, c’est un peu long
 Mon Papilou d’amour, Merde, tu arrives toujours Ă  tes fins! Tu rĂȘves de grandes rĂ©unions familiales et nous voilĂ , aujourd’hui, tous rĂ©unis autour de toi
 Tu nous as toujours demandĂ© d’ĂȘtre au top et d’assumer nos choix et nos engagements, alors depuis quelques jours, on fait tous du mieux qu’on peut pour serrer les dents et ĂȘtre de bons petits soldats mais je ne vais pas te mentir
C’est dur, trĂšs dur. Je sais que tu Ă©tais fier lorsque j’ai dĂ©crochĂ© mon diplĂŽme de droit et que tu aimais les beaux discours et l’éloquence, alors vu que je suis une grande pipelette comme Mami et vu que j’ai trĂšs envie de te rendre hommage, je vais essayer de tenir le crachoir encore quelques minutes. Et puis, maintenant que tu n’es plus lĂ  pour me contredire et me pousser dans mes derniers retranchements, ce sera plus facile! Enfin, façon de parler, ce sera surtout beaucoup moins enrichissant
 Je commencerai ce discours par un peu de lĂ©gĂšretĂ© vu que tu brĂ»les de me le demander depuis qu’on est arrivĂ©s
Point mĂ©tĂ©o du jour il fait beau Papi, le soleil brille en ton honneur! Tu vas atrocement nous manquer Papi. Pour tenir et ne pas trop craquer, je m’accroche au fait que tu n’as pas souffert, que tu es parti dans un dernier souffle et que, te connaissant, tu n’aurais pas supportĂ© d’ĂȘtre malade ou diminuĂ©. Tes 2 filles le savent qu’il en faut du courage et de la force pour vaincre la maladie! Tu peux partir serein Papi car la famille est rĂ©unie, tu t’es rĂ©conciliĂ© avec ton fils, tu as eu la fiertĂ© de nous voir tous rĂ©ussir professionnellement, tu as pu marier Clem et Joe, tu Ă©tais prĂ©sent Ă  l’inauguration de Johann, tu as mĂȘme eu la joie d’ĂȘtre Papi piscine pour InĂšs et Lukas. Moi, j’ai eu le bonheur de passer tous mes Ă©tĂ©s ici depuis 30 ans, d’apprendre plein de choses, de t’avoir Ă  mes cĂŽtĂ©s dans beaucoup de beaux moments mais aussi dans les plus difficiles. J’ai pu te recevoir rĂ©cemment dans notre bel appart et te prĂ©senter l’homme de ma vie et mes adorables beaux-parents ils me font te dire qu’ils n’ont pas oubliĂ© que tu leur as demandĂ© de veiller sur moi lors de votre derniĂšre rencontre. Mais il y a avait tellement d’autres moments oĂč j’aurais aimĂ© que tu sois lĂ  comme le jour oĂč Fab se dĂ©cidera Ă  me demander en mariage quoi, il n’y a pas de mauvais moment pour envoyer des messages subliminaux Ă  son homme, si? et celui oĂč je deviendrai maman. Mes enfants n’auront pas le plaisir de te connaitre mais je leur parlerai de toi et sais-tu ce que je leur raconterai? Je leur dirai Ă  quel point nous Ă©tions fiers de toi, Bac-6, qui a connu la guerre, parti Ă  14 ans de ton sud pour venir en Belgique et entreprendre ta vie! Je leur raconterai, avec l’aide de Mami, comment vous vous ĂȘtes rencontrĂ©s Ă  l’ñge de 18 ans dans les chambres de bonne d’une boulangerie bruxelloise pour ensuite vous marier et avancer main dans la main pour 63 ans de mariage! Pour la grande romantique fleur bleue que je suis, vous ĂȘtes mon couple rĂ©fĂ©rence, celui qui aura traversĂ© la vie cĂŽte Ă  cĂŽte dans les bons et les mauvais moments. Je leur dirai ensuite que vu toutes les bourdes et histoires folles que maman, marraine et tonton m’ont dĂ©jĂ  racontĂ©es, tu as Ă©tĂ© un sacrĂ© papa, aimant Ă  ta maniĂšre, avec la tape dans le dos qu’on te connait tous en guise de cĂąlins. Un papa prĂ©sent chaque fois qu’il le fallait, un roc solide, un lion rugissant, allant toujours de l’avant et poussant les autres Ă  en faire de mĂȘme. Certes, tu Ă©tais un peu maladroit pour exprimer tes sentiments mais nous sentions ton amour Ă  ta façon de nous regarder avec tes ptits yeux bridĂ©s et malicieux, Ă  ta moustache frĂ©tillante et Ă  cette bienveillance qui Ă©manait de toi. Je leur parlerai Ă©videmment du Papi gourmand, qui comme Jean-Pierre Koff, que tu vas probablement tĂąner pour te faire Ă  manger ou connaitre ses recettes, aimait la bonne bouffe, le bon vin, les cochonnailles, les apĂ©ros au rosĂ© Ă  la sauvage, le foie gras sur toast vite fait au bar de la cuisine et la viande froide pour les ptits creux nocturnes. PĂątissier au top, tu as transmis Ă  Johann ce plaisir et cette passion et c’est sĂ»rement lui qui reprendra la tradition des bĂ»ches de NoĂ«l. Cuisinier gourmand, Fab n’oubliera jamais t’avoir vu glisser un beau morceau de beurre en bouche juste pour le moelleux. C’était un plaisir de faire les courses avec toi, de dresser la liste de tout ce qu’on allait manger durant nos vacances ici parce que tu voulais toujours nous faire plaisir, en mode roi du barbecue ou avec des soles, des scampis, des coquilles St-Jacques,
 Et puis quel bonheur de te voir lĂ©cher ton assiette, la moustache pleine de sauce et quelques bougnettes sur le t-shirt! AprĂšs le repas, ça nous manquera de ne pas entendre le bruit ahurissant de la tĂ©lĂ© volume maxi en te regardant entretenir tes bobos comme tu disais
 Tous les enfants et petits-enfants rĂ©unis, on Ă©tait tous bluffĂ©s par ton savoir, par tes connaissances en histoire, en gĂ©o, en politique,
Tu t’intĂ©ressais Ă  tout! Tu aimais nous transmettre, nous apprendre et discuter avec nous jusqu’à pas d’heures. Ça se terminait soit en tournois de belote/biĂšres belges, soit autour d’un alcool fort Ă  regarder les Ă©toiles, quelques cadavres de bouteilles dans le jardin. On se souviendra de toi dans ton jardin Ă  planter tes patates, Ă  essayer de nous refiler tes 20 kilos de haricots en trop ou avec ta tapette pour sauver tes choux! On se souviendra de toi heureux, dans ta belle propriĂ©tĂ© entrain de tondre ta pelouse ou en plongeant dans ta piscine. Nous Ă©clabousser ou nous arroser avec de l’eau glacĂ©e pendant qu’on bronze Ă©tait clairement un de tes grands plaisirs, qui te faisait rire, toi, le ptit con, l’emmerdeur. Et si en plus on Ă©tait seins nus, c’était l’apothĂ©ose! Papilou, je leur parlerai aussi de ballades en montagnes, de cueillettes de champignons, de chasses aux escargots, de la nature que tu aimais tant, des ptits oiseaux et du chant des cigales. Si maman, marraine et tonton ont des souvenirs du Gardon, du chĂąlet Ă  Roly, de JosĂ©phine la lapine, du 45, du 50, des coups de colĂšre qui leur faisait faire pipi dans leur culotte, de Zorba, des allers-retours France-Belgique en 9 heures arrĂȘts compris, ils se souviennent aussi de la fiertĂ© et du bonheur qu’ils ont eu de t’avoir pour Papa. Nous, les ptits-enfants, les cousins, on a des souvenirs de la mer du Nord, des gaufres au cafĂ© LĂ©opold aprĂšs une ballade sur la digue, de Jason, de la boulangerie, des transports en brouette, de cette si belle maison de vacances oĂč on t’entend encore nous dire Elle est pas belle ma piscine! ». Papi, je voudrais encore te dire MERCI pour tout ce que tu as fait pour nous. Merci d’avoir travaillĂ© si dur pour nous gĂąter et nous aider chaque fois que tu le pouvais, Merci d’avoir Ă©tĂ© prĂ©sent dans les beaux et mauvais moments, Merci d’avoir mis ta ptite graine entre 2 fournĂ©es de pain pour me faire la plus merveilleuse des mamans, Merci pour ce resto en tĂȘte-Ă -tĂȘte aprĂšs l’accident de voiture, Merci de nous avoir tous acceptĂ©s tels que nous sommes et merci pour ton ouverture d’esprit et ton envie d’apprendre! C’était top de t’avoir sur Facebook et sur Skype Ă  80 balais passĂ©s! Je vais te laisser partir te reposer parce que je sais que tu Ă©tais fatiguĂ©. Mais je t’ai glissĂ© ton vieux short Ă  carreaux pleins de tĂąches pour que tu puisses te mettre Ă  l’aise lĂ -haut on sait tous que c’était ta tenue prĂ©fĂ©rĂ©e
!. C’est pas sympa de m’avoir volĂ© la vedette le jour de mes 30 ans mais c’est pas grave, je boirais un coup pour toi chaque annĂ©e en me remĂ©morant tous nos bons moments! Il me reste Ă  te promettre qu’on va prendre bien soin de Mami, qu’on va l’aimer si fort qu’elle ne saura pas quoi faire de tout cet amour, on va l’emmener en voyages, on va faire des bĂ©bĂ©s pour qu’elle leur tricote des chaussons et ne t’inquiĂšte pas, elle en aura des choses Ă  te raconter! Au revoir Papi, je te fais un gros bisou, je te tapote le bidou, je te tripote ton ptit cul tout musclĂ© et je te serre fort contre moi. Je t’aime trĂšs fort et tu vas vraiment beaucoup me manquer <3 Ta ptite-fille, ta poulette <3
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  • hommage Ă  mon grand pĂšre dĂ©cĂ©dĂ©